Le comédien Adrian Pasdar, qui tient le rôle-titre, est inconnu à l'époque de la série. Il se fait remarquer par la suite dans Les Chemins de l'étrange, et surtout Heroes où il joue Nathan Petrelli.
En France, la diffusion de Profit sur Canal Jimmy fut suivie d'une entrevue avec les scénaristes de la série et l'acteur principal. Ces derniers indiquaient qu'en cas de succès ils avaient pour projet d'orienter la série vers la conquête politique. Après avoir détruit la carrière d'un sénateur et poussé Pete Gracen à se présenter à son siège, Jim Profit aurait continué d'exercer son art, manipuler les gens en coulisses. Ce qu'il explique en voix off lors d'un épisode : "Celui qui pense que dominer autrui est une science se trompe. C'est un art !".
Les créateurs de Profit n'ont pas eu de problèmes à trouver à nouveaux du travail après l'arrêt inopiné de la série. David Greenwalt travailla notamment sur Buffy contre les vampires, Angel ou encore Kidnapped. Son comparse, John McNamara, est entre autres le créateur de Fastlane et d'Ultime recours ; toutes deux ne connurent qu'une seule et unique saison.
Bien que les auteurs s'en défendent, Profit apparaît comme une critique virulente du capitalisme. Le héros est un psychopathe mais il réunit pour cette raison toutes les qualités nécessaires pour évoluer dans le monde des affaires. Le scénario met ainsi en avant le rapport entre le capitalisme et la violence inhumaine comme moyen possible d'une réussite facile.
Profit s'arrêta dès le 3ème épisode alors que six autres étaient déjà produits. Véritable OVNI audiovisuel, la série choqua dès la diffusion du pilote à cause d'une scène en particilier où John Profit embrasse à pleine bouche... sa mère ! Néanmoins, on peut voir en Profit, une série avant-gardiste, annonçant avant l'heure l'avènement de programmes tels que Nip/Tuck ou Dexter.
Selon le documentaire de l'édition DVD, les créateurs de Profit se sont inspirés de la version contemporaine de Richard III avec Ian McKellen...