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Saint-Just2
8 abonnés
22 critiques
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5,0
Publiée le 18 décembre 2014
L'accident cardiaque de Léo a failli lui coûter la vie mais Bartlett a atteint son but: obliger les israëliens et les palestiniens à négocier. Parallèlement Josh, tout en jouant les diplomates secrets, laisse en plans plusieurs dossiers pour aller au chevet de Donna, victime d'un attentat. Le retour au calme ne se fait pas sans heurts: sa crise cardiaque laisse Léo très affaibli et Bartlet doit nommer un nouveau secrétaire général. Bien que son savoir-faire politique devienne une évidence, Josh n'occupera pas ce poste, Léo ne lui faisant décidément pas confiance: c'est C.J. qui prendra les rennes et l'organisation de la Maison Blanche va s'en trouver quelque peu bouleversée, avec une recherche active par Toby et sa nouvelle secrétaire Annabeth (Kristin Chenoweth) d'un attaché de presse qui se révèlera être finalement...Toby lui-même! Josh, de son côté, va rencontrer un étrange député du Texas qui va le séduire tout de suite... A-partir de la mi-saison le ton de la série change complètement et amorce le sprint final: constatant que Josh ne prend pas ses ambitions au sérieux, Donna démissionnera et ira travailler pour Will et le vice-président dans la course aux primaires démocrates, primaires que Josh, très secoué par la démission de sa fidèle secrétaire, abordera à son tour en allant lui-même chercher son candidat idéal: le député texan Matt Santos (Jimmy Smith). En parallèle les républicains aborderont leurs primaires avec un étrange candidat athée qui va progressivement se détacher: Arnie Vinick (Alan Alda). La primaire démocrate exacerbera les tensions, tant entre les candidats et leurs staffs qu'entre les protagonistes: Léo et Toby ne vont en-effet pas accepter la décision de Josh, l'accuser de désertion et tenter de stopper la candidature de Santos. Sale ambiance en perspective mais suspense insoutenable...jusqu'aux derniers moments du final...
La saison 6 est clairement divisé en deux parties: un premier tiers "classique", le reste centré sur la primaire démocrate avec un suivi parallèle des staffs de Russell et de Santos et de la Maison Blanche. Duel au couteau entre des personnages plus déterminés que jamais et qui auront chaque fois besoin des autres pour poursuivre leur duel. Cette saison à l'ambiance parfois malsaine est une formidable poussée d'adrénaline où chaque protagoniste atteindra ses limites politiques et morales, en particulier Will, Josh et Donna. C'est également dans cette saison que Josh deviendra indiscutablement le personnage principal de la série, et le public s'intéressera de façon _enfin_ très consciente à ses relations avec Donna...jusqu'aux derniers moments de leur terible duel. Un personnage, en-revanche, est sérieusement mis en défaut et désacralisé... Un double-cliffanger extrêmement dichotomique ne laissera aucun autre choix que de se précipiter sur la saison suivante pour savoir ENFIN le fin mot de l'histoire...
Après une cinquième saison qui tournait un peu en rond et qui pâtissait du départ d'Aaron Sorkin, les scénaristes de "A la Maison Blanche" se sont lancés de nouveaux défis. Pour redonner de l'intérêt et de la saveur à la série, ils gardent évidemment tout ce qui fait son sel (problèmes politiques variés, dialogues aiguisés) mais ajoutent de nouveaux enjeux et de nouveaux personnages, bousculant la routine à laquelle on commençait à s'habituer. Ca commence rapidement avec la montée en grade de CJ et puis dans la deuxième partie, voilà que Josh s'en va soutenir un candidat démocrate pour la présidence alors que le règne de Bartlet touche à sa fin et que sa maladie empire. Avec toute une foule de personnages qui bougent et évoluent ainsi que de nouveaux venus (Jimmy Smits et Alan Alda, tous deux très charismatiques mais aussi la très drôle Kristin Chenoweth), cette sixième saison est celle qui fait le plus évoluer la série, qui la sort hors de sa zone de confort quitte, du coup, à passer moins de temps au sein de la Maison Blanche et plus sur le terrain avec Josh et son candidat mais aussi Will et le sien. Cela résulte de 22 épisodes de qualité, aux enjeux variés mais toujours aussi passionnants, la série sachant aborder une foule de problèmes internationaux (notamment le conflit israelo-palestinien) avec intelligence, oscillant sans cesse entre gravité et humour. Mais "A la Maison Blanche" sait aussi s'arrêter sur des problèmes plus personnels qui rongent nos personnages : leurs peurs, leurs envies, leurs idées et parfois leur égoïsme. Tous profondément humains et attachants, ils apportent à cette saison son lot de temps forts qui laissent espérer une dernière saison de haut vol.