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    The West Wing : À la Maison blanche
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    3,3
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    2 critiques spectateurs

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    Saint-Just2
    Saint-Just2

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    5,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    L'enlèvement de sa fille pousse le président à abdiquer temporairement: il est remplacé par un républicain et l'équipe se trouve conséquemment en difficulté entre ses devoirs d'obéir au nouveau président et la volonté de ne pas aller contre Bartlett. Léo se trouve donc au centre des débats et c'est lui qui va se charger de diriger les débats. La fin de la crise et le retour de Bartlett ne donne qu'un semblant de retour au calme: Josh, abandonné par tous (en particulier par Léo et Toby), vit un calvaire à cause d'une petite erreur qui révèle un idéalisme qu'on ne lui avait pas connu à ce point-là, calvaire qu'il va devoir résoudre absolument seul; Bartlett, affaibli par la terrible épreuve qu'il vient de subir, semble moins dans le coup et Léo prend de plus en plus de décision seul; Will, quand à lui, en a assez de servir de punching-ball à tout le monde (en particulier à Toby) et quitte la Maison Blanche pour travailler avec le nouveau vice-président Bill Russell (Gary Cole) qui a remplacé le malheureux Hoynes. L'homme est assez médiocre mais sa tendance à ne pas faire de vague plait aux républicains du Conseil qui imposent conséquemment ce choix. Toby, quand à lui, voit avec émotion la naissance de ses jumeaux mais échoue à reconquérir son ex-femme. Le temps s'écoule beaucoup à-partir de la mi-saison (ce qui sera également le cas jusqu'au milieu de la suivante) mais les derniers épisodes donnent d'une part un rôle important à la désormais plus ambitieuse Donna...et propose un cliffanger à la fois diplomatique (et pas n'importe lequel: le conflit israëlo-palestinien, rien que ça...) et personnel dramatique: le président a enfin repris du ppil de la bête et se frotte pour la première fois violemment avec Léo qui en paiera tragiquement les frais...

    Etrange saison que la saison 5... Certains la considèrent comme la plus mauvaise de la série, d'autres l'adorent de façon inconditionnelle. Il est vrai qu'elle est assez spéciale: d'un côté elle reprend énormément le rythme des trois premières saisons et les épisodes tournent typiquement autour de la manière dont est exercé le pouvoir exécutif aux Etats-Unis, sans élection en ligne de mire et avec le même verbiage et les mêmes voyages dans les couloirs (malgré un épisode spécial tourné comme un documentaire sur C.J.); d'un autre côté elle impulse et affirme plusieurs changements entrevus lors de la précédente saison. Une chose en particulier: c'est dans cette saison qu'on se rend compte qu'on rit moins qu'au début de la série (c'était en fait un décrescendo progressif mais c'est ici qu'on s'en rend compte d façon marquante). Autre-chose: la redistribution des rôles de chacun depuis le départ de Sam...et son successeur dans les coeurs de ses fans ne sera pas forcément le plus attendu. Cette saison montre beaucoup les relations et les personnalités croisées de Josh et Toby et laisse entrevoir toutes les pistes qui aboutiront plus tard (le degré de compréhension dépendra en fait beaucoup du sentiment que le spectateur aura de Will). En parallèle Léo dévoilera le plus sombre côté de sa personnalité, et les relations entre Josh et Donna franchiront un palier. Rétrospectivement cette saison dévoile les clefs du final de la série, sans les exploiter pour autant... Elle est la dernière d'un certain âge (qui se terminera pour de bon au milieu de la suivante), absolument indispensable pour suivre la suite, et toujours aussi plaisante à voir. Un personnage en-particulier y est mis discrètement à l'honneur, qui sera le fil conducteur des deux suivantes...ce qui va faire hurler de joie ses fans...
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Saison charnière pour "A la Maison Blanche", cette cinquième année de la série marque le départ d'Aaron Sorkin en tant que showrunner. Après avoir écrit quasiment tous les épisodes des quatre premières saisons, Sorkin laisse donc de la place aux autres scénaristes et le rythme de cette saison s'en ressent. Dans l'ensemble, ça reste de qualité, hautement divertissant et intelligent mais étalé sur 22 épisodes, ça manque un peu de panache. Certes, les scénaristes redoublent d'idées et continuent d'explorer la psychologie des personnages qui ont eu le temps, en quatre saisons, de trouver leurs voix respectives. Mais ce qui manque vraiment, c'est la qualité des dialogues de Sorkin, leur tempo, leur musicalité. L'ensemble semble donc un peu plus mou et la qualité générale de la saison s'en ressent et ce d'autant plus qu'entre le début de saison (formidable) et la fin de saison (dramatique), les thèmes et les enjeux ont l'air de tourner un peu en rond. On s'accroche tout de même car c'est drôle, fin et intelligent et que les acteurs sont toujours aussi impeccables (les réguliers comme les guests, en la personne de John Goodman, James Cromwell, Jason Isaacs...) et on a bien envie de continuer mais c'est vrai que la plume de Sorkin, qui avait bien apposé sa marque à la série, manque un peu.
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