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    The West Wing : À la Maison blanche
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    3,4
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    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Au bout de huit ans, la présidence de Bartlet touche à sa fin tandis que les candidats Arnold Vinick et Matt Santos s'affrontent pour savoir qui deviendra le prochain Président des Etats-Unis. Une concurrence d'autant plus rude que si notre coeur va vers Santos (Jimmy Smits, particulièrement excellent), Vinick est loin d'être un type stupide et les nombreux moments centrés sur lui le prouvent. Cette septième et dernière saison, celle de révérence, est donc une des plus denses de la série puisque les scénaristes doivent gérer une campagne électorale qui bat son plein, les dernières décisions du mandat Bartlet, une tragédie personnelle (dûe au décès brutal de l'acteur John Spencer, inénarrable Leo) et s'orienter vers la suite alors que certains personnages doivent gérer la transition et d'autres arrivent (ou reviennent) à la Maison Blanche. Dense, cette saison est clairement l'une des plus réussies même si l'on devra accepter de beaucoup moins voir certains personnages notamment Toby, tombé en disgrâce auprès du Président. La fin de série aidant, les scénaristes peuvent enfin boucler des intrigues sentimentales, jouer la carte de l'émotion avec de très beaux moments tout en restant en même temps aussi vifs dans l'énergie des épisodes (notamment celui du débat véritablement diffusé en live) et dans la multitude des thèmes abordés. Au final, avec Bartlet quittant la Maison Blanche, c'est une page qui se tourne. Car durant sept saisons, nous avons appris à vivre avec des personnages bourrés de défauts mais terriblement attachants (saluons d'ailleurs tout le casting qui a su donner vie à des personnages complexes avec une force d'interprétation incroyable) et nous avons appris à mettre beaucoup d'idéalisme dans ce monde cynique. Notons que la fin de la série laisse optimiste pour la fin et qu'elle fut légèrement prophétique dans le sens où Santos devient le premier Président latino des Etats-Unis quand Obama, deux ans plus tard, en devenait le premier Président afro-américain. Certes, l'ombre de Trump vient désormais menacer le tableau mais on peut toujours rêver d'une Amérique et d'un monde meilleur en partie grâce à cette série brillante qui n'a jamais versé dans la facilité et qui a toujours été d'une intelligence vivace.
    Saint-Just2
    Saint-Just2

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    A droite, Arnie Vinick: Républicain modéré avec comme co-listier l'ultra-conservateur Ray Sullivan (Brett Cullen) et comme stratège de campagne...Bruno Gianelli qui "passe à l'ennemi" et qui est bien décidé à faire profiter son candidat de son expérience. A gauche: Matt Santos avec comme co-listier...Léo Mc Gary (celui-là même qui avait tenté de saboter sa campagne pour les primaires et à qui Josh avait demandé dans le cliffanger de la précédente saison de faire campagne pour conquérir la vice-présidence), et comme stratège de campagne l'invraisemblable Josh Lyman qui malgré ses coups de sang s'affirme comme l'un des politiciens les plus brillants du pays. A la Maison Blanche: une affaire de haute trahison au sein de l'équipe présidentielle, trahison entrainant la disgrâce d'un Toby de plus en plus antipathique, à qui le départ de Sam et de Josh a manifestement fait beaucoup de mal. Pour couronner le tout Bartlett va devoir intervenir militairement au Moyen Orient, décision dont son successeur paiera (en partie) les conséquences. Mais comme à toute chose malheur est bon le renvoi de Toby permettre à Will de devenir le nouveau chargé de presse...ce qui va lui permettre de rencontrer la militaire Kate Harper (Mary McCormack): de la romance en perspective... En parallèle la campagne bat son plein et les difficultés sont nombreuses pour les Démocrates qui sont en retard dans les sondages. Josh fait ce qu'il peut mais il n'en finit pas d'être contesté et il faut que Léo parle à Santos pour le convaincre définitivement que la victoire ne dépend que de lui et pas de Josh qui a déjà fait des miracles. Le retour surprise de Donna _mise à mal et qu'on croyait disparue après sa défaite lors de la précédente saison_ reboostera l'équipe et apaisera un Josh de plus en plus conscient de ses propres sentiments, mais ce sera finalement un dramatique accident qui redonnera un véritable espoir de victoire à Santos, dans une campagne aussi acharnée que "réglo". Le final sera marqué par une intense émotion, une disparition tragique et le retour "surprise" d'une très vielle connaissance...

    Suivant en parallèle trois intrigues principales (sans parler des secondaires), la saison 7 est d'une complexité narrative rarement vue à ce niveau, encore moins dans une série populaire. Les passions politiques seront portées, amplifiées ou adoucies par les personnages et leurs relations même si je ne vais pas vous mentir: c'est bien l'augmentation de l'intensité de l'amour que se vouent Josh et Donna qui prendra le public par les sentiments. Un épisode sort totalement du lot: celui du débat. Tourné endirect par les acteurs, diffusé comme un vrai débat présidentiel aux Etats-Unis, il est le symbole de cette série dans son verbiage, son jeu d'acteurs, son accessibilité: c'est tout bonnement grandiose! Le double-épisode consacré à la soirée électorale est également une perle et un sommet de dramaturgie avec son terrible coup de théâtre au milieu. Vibrante, excitante, passionnante, cette saison conclut avec brio, grandeur, émotion et espoir cette série extraordinaire, tout en confirmant l'amour que le public voue à Josh, véritable vecteur des émotions les plus fortes. Nous garderons de la présidence Bartlett un impérissable souvenir, souvenir que viendra renforcer les retours de spoiler: Danny
    et surtout de spoiler: Sam
    , qui jouera un rôle capital dans les derniers épisodes, en-particulier vis à vis de Josh...et qui nous encourage à rêver, à imaginer ce qui va se passer. Car si nous avons les yeux embués après la dernière image, un merveilleux espoir nous porte au-delà du ciel, au-delà des mots, au-delà du rêve. A-jamais merci "The West Wing" pour ces moments inoubliables, moments qui vont, vous qui allez regarder cette série, vous marquer à tout jamais...
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