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    Engrenages
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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 7
    2,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Une saison 7 vraiment naze, surtout comparée aux 3, 4, 5. Quand on retient à peine deux épisodes sympas sur une douzaine, ça s'appelle un gros ratage. Il y a plusieurs problèmes. Le principal d'abord : on s'ennuie grave ! On nous faisait miroiter une affaire de blanchiment d'argent dans le milieu chinois, qui remonterait au pouvoir politique. L'idée était bonne. Mais elle est très vite abandonnée pour retomber sur une enquête interne dont on se tape royalement, qui ne révèle rien, sans retournement majeur, un comble pour une série policière ! Pas d'enjeu, pas de tueur, pas de meurtres, pas de manipulation, pas de final qui tue. Le dernier épisode est un long épilogue d'une heure, sans deconner, ça sert à quoi ? Même les fins d'épisodes s'arrêtent n'importe où sans aucun suspense. Genre "Bertaud, vous partez à tel endroit, ok, bon ben on y va". C'est ça des cliffhanger de série ? L'enquête se perd dans les détails de procédure incompréhensibles, et surtout inaudibles. Je vous mets au défi de décrypter certains dialogues. A force de vouloir coller au vocabulaire de flic, les acteurs avalent les mots et on renonce vite à vouloir comprendre ce qu'ils font. Pour accentuer le bordel, les références aux personnages aperçus dix secondes, 2 épisodes plus tôt, achèvent de nous perdre. "Bon sang, Houry connaissait Abdel, c'est le cousin de Huang Po, ça explique que sa nièce était au courant de l’annulation du casse !" Ben tiens. On a tout compris, là. Et les intrigues sentimentales sont, soit gnangnan (Bertaud, sa fille et la love story crado avec Gillou, beurk) soit laissées en plan (début d’un truc LGBT entre l’avocate et une détenue, dommage, c’était une super idée, mais ça stoppe direct). Bref, pas grand chose à sauver, à part la mise en scène, c’est déjà pas mal, donc 2 étoiles, mais on s’emmerde. A l’heure où l’on nous propose une multitude de bonnes séries, c’est un problème. Voilà.
    arnaudddl
    arnaudddl

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 22 septembre 2017
    Petits flicaillons à la franchouillard ! Scénario nul, intrigue primaire dans une ambiance glauque....
    bergoud
    bergoud

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    C EST LA MEILLEURE SÉRIE FRANÇAISE A CE JOUR celle qui se rapproche le plus des made in usa! elle vous tien par les tripes et ne vous lâche plus! qui as dit qu en France il n y avait pas d auteurs de talent A NE MANQUER SOUS AUCUN PRÉTEXTE
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 7
    3,5
    Publiée le 15 mars 2019
    On peut se demander parfois si soudainement on n'est pas devenu sourd... Des dialogues entiers sont inaudibles, incompréhensibles. La palme revenant au Commandant Berthaud l'actrice C Proust qui avale mange ses mots... c'est lamentable.
    Pour le reste...c'est parfois longuet...même très long. Mais c'est une des meilleures séries françaises.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 31 août 2020
    Allez, je suis péniblement arrivé à la fin de la saison 3, cette fois j'arrête.

    Sérieusement, c'est ça la série de polars qui révolutionne le genre depuis quinze ans et dont on nous rebat les oreilles à chaque saison ? Y'a clairement de l'abus...

    Bon, reprenons, la saison 1, début prometteur, qui fait tout de suite pschitt, le proc, outre qu'il devine qu'une fille était très belle parce qu'elle est morte dévisagée, laisse son intégrité au placard dès le second épisode, au risque d'y laisser sa carrière, nan mais c'est normal quoi. Tout le monde est véreux là-dedans, même les plus naïfs, alors... Bref, en 8 épisodes on aura droit à tous les clichés, jusqu'au flic cocaïnomane qui pète les plombs et l'avocate qui est très très méchante car elle fait des trucs elle même sait même pas pourquoi ( spoiler: voir dernier épisode, c'est le summum du ridicule
    ).
    Enfin tout ça pour vous donner un dénouement aberrant, qui n'a rien à voir avec ce qui s'est passé dans les épisodes précédents ( spoiler: la fille avait un journal, dedans elle consignait ses rendez-vous de tapin, mais non, en fait elle couchait pas, avec personne. Le mec qui a reconnu être son mac, non non, c'était son fiancé, elle tapinait pas, on vient de vous le dire. D'ailleurs il est dans le coma, maintenant, il se réveillera peut être dans une future saison pour nous donner une explication qui tienne la route, enfin, non, finalement autant l'oublier... Le gros pourri tout en haut de l'échelle politique, bon oui, il a bien des trucs à se reprocher mais c'est pas lui l'assassin, vaut mieux viser un crapuleux bas de gamme
    ).

    Bref, passons à la saison 2, qui relève un peu le niveau. Déjà un truc, on a tellement bien bossé les personnages qu'on s'oblige à les rebooter à chaque saison : le cocaïnomane ? Guéri ! La fliquette stressée ? Pleine confiance (ça se voit à sa coiffure). Le juge (j'en ai pas encore parlé ? Seul à peu près sympa de la série), il change de caractère comme de chemise. L'intrigue tiendra à peu près la route, à quelques pirouettes près (sinon j'aurais mis une demi-étoile :p ) malgré des rebondissements sans intérêt, des twist "magiques" spoiler: (genre si les policiers se débrouillent mal, je verrai sans doute mon voisin dealer passer sur mon poste de TV... crédible !)
    et une scène finale capillotractée. Enfin, bon, on a là une saison moyenne, qui aurait rempli un ou deux épisode de "Boulevard du palais", mais passons...

    La 3, ah,; déjà nouveau reboot. La fliquette a retrouvé sa coiffure de la saison 1 et le caractère de méga-loose qui va avec. Le mec qui nous a fait le final de la saison 2 spoiler: (souvenez-vous il était pas mort, et ça nous promettait une belle love-story avec la fliquette... bon.... Nan en fait il a jamais existé)
    dis-pa-ru ! Personne n'en parle ! Jamais ! spoiler: (et la fliquette de se plaindre de sa vie sentimentale qui n'avance pas ! Mais où il est ton mec ? T'étais folle de lui, j'sais pas, moi, dites, à un moment, qu'il s'est fait passer dessus par un camion, ce sera minable, mais au moins on n'aura pas l'impression que ça vous ennuie qu'elle soit amoureuse ! D'ailleurs n'ennuie pas que les scénaristes, le cocaïnomane, il est devenu subitement amoureux de sa cheffe et jaloux du moindre mec qu'elle croise)
    Tout se casse la figure côté scénario, déjà faut délayer pour faire 12 épisodes (mais on délaye mal : on aurait pu allonger un épisode pour connaître les motivations du tueur, spoiler: vu le contexte sympa dans lequel il est né,
    mais non). Le juge ? Y'a pas, c'est le seul juge du palais de justice qui est intègre. Les autres vont mal faire leur taf, ils sont tous, mais ab-so-lu-ment tous pourris (pas un de bon, ah si, lui, vive la justice), d'ailleurs, le seul autre qu'on montre est prêt à tout pour violer la présomption d'innocence ( spoiler: genre à mettre en taule pour viol un avocat, ancien proc très recommandable, sur la seule foi du témoignage d'un gosse de l'ASE - et encore le témoignage, je te dis pas : "Il m'a violé" "bon on va te faire des examens pour trouver son sperme" "D'accord, vous allez voir, il m'a violé" "Bon, les examens sont revenus, y'a pas de sperme" "Heu... Il avait mis un préservatif" "Ah, bon d'accord, ton témoignage est solide, on l'embarque"
    ). Bref, revenons au juge, il est tellement intègre que ça fait trois ans qu'on le voit contourner toutes les règles pour arriver à ses fins ( spoiler: au point de ne pas lâcher l'affaire même quand il sait que son frère est impliqué, ah oui, et puis aussi, à la saison 1 il pousse un mère au suicide, un héros on vous dit !
    ), mais bon, dès qu'il peut il va montrer qu'il a des principes moraux, intangibles et sans concession, lui ! spoiler: (allumer un petit jeune en lui disant que JAMAIS JAMAIS il ne pourrait accepter d'avoir une brebis galeuse parmi ses collègues - et le repousse au suicide, on n'est plus à ça près, même si ledit juge est amoureux de la mère du gamin, voire même c'est peut-être son père.... Santaaa Barbaraaa...
    ).

    Pfoou, nan mais sérieux !? Bref de rebondissements en rebondissements, tout ça se termine toujours très mal, parce que, vous comprenez, le monde est pourri.

    Allez j'arrête. On nous vend des engrenages, une machine finement huilée avec des mécanismes d'horlogerie, mais en fait, on a un immense tire-fesses avec des poulies qui couinent, et en lieu de câbles, des grosses ficelles, qu'on a rallongées et qu'on rallonge encore pour que le parcours prenne un peu plus de temps (pourquoi faire 4 épisodes quand on peut délayer en 8 puis en 12 ?). Quand on a pris la perche, on nous a promis une belle piste rouge, mais une fois en haut, on se rend compte qu'on est avec les oursons, tout est plat.

    Sérieusement, vous voulez un bon polar bien sombre mais réaliste, achetez vous un bouquin de Norek, mais laissez tomber ce truc.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Ben..... à peine au dessus de Julie Lescaut, c'est dire.....
    Sérieusement, les acteurs ne sont pas crédibles, on rajoute du limite gore et un peu de "tension" sexuelle entre deux trois protagonistes dès le début en croyant que ça va suffire ?
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 7
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    « Engrenages », ou la série étendard de Canal+. Quatorze années de production, sept saisons, et surtout une évolution vraiment révélatrice de l’apprentissage progressif de la chaîne dans le domaine. Il est évident que si on profite aujourd’hui de pièces maitresses aussi finement ciselées que « Baron noir » et « le bureau des légendes » c’est aussi parce qu’une expérience s’est forgée ici, sur cette série. Et force est de constater qu’avec le temps cette série ne s’use pas ; voire même qu’elle se bonifie encore. Pour le coup, le passage du flambeau de showrunner d’Anne Landois à Marine Francou ne s’est pas fait au détriment de la série. Plastiquement parlant, « Engrenages » continue de s’affiner au fil des saisons. Encore une fois la série nous offre des paysages très signifiants qui disent beaucoup de choses sur Paris et sa banlieue. La seule intro de l’épisode 1 fut un régal me concernant. Entre ce plan séquence assez saisissant dans sa mise en place (Luma ou drône ? Je m’interroge encore) et ce plan absolument génial de cette voiture filmée à travers l’ouverture de cette dalle urbaine : moi je me suis léché les babines. Ça fait tellement plaisir de voir ENFIN une œuvre française capable de filmer avec autant de justesse ce Paris là. Plus le temps passe et plus la ville devient un personnage à part entière ; un dédale qui participe aux pérégrinations de ces héros ordinaires. Et pour ce qui est de l’intrigue, je trouve que, l’air de rien, Marine Francou a su aussi apporter un vrai sang neuf à la série, sachant rompre avec une certaine routine tout en maintenant ces bases qui font la force et l’identité d’ « Engrenages ». La vraie bonne idée a notamment été d’imposer des dynamiques fortes, à la fois pour chaque personnage, mais aussi pour le groupe qu’on suit depuis le début. L’air de rien, l’histoire commence par la mort d’un personnage récurrent ainsi que par l’annonce d’un départ à la retraite inéluctable. Parallèlement on renouvelle aussi l’équipe avec l’arrivée d’Ali, qui amène avec tout une problématique nouvelle au sein du groupe. Et l’air de rien, tous ces choix combinés permettent de nous faire comprendre que, dans cette saison, « Engrenages » entend bien aller jusqu’à un point de rupture, notamment en ce qui concerne le duo Berthaud-Gilou. (Ce qui ne sera pas une promesse en l’air en plus ! Chapeau là-dessus !) Et comme tout ça s’orchestre autour d’une intrigue encore une fois ficelée avec beaucoup de densité et de finesse – gérant même beaucoup mieux son arc parallèle avec Joséphine Karlson, à la fois dans son amorce que dans sa manière de le relier à l’intrigue principale – j’en étais carrément venu à me dire, au bout de quelques épisodes, que j’allais peut-être avoir affaire là à la saison la plus aboutie de toute la série. Et malheureusement ça s’est joué à vraiment pas grand-chose. Alors OK, dans les grandes lignes, cette intrigue n’a clairement pas à rougir de ses prédécesseurs. Encore une exploration habile d’un milieu du crime. Encore un joli jeu d’intrications subtiles. Encore cette impression de pédagogie et de découverte. Là-dessus : rien à redire. Par contre, pour ce qui est des méthodes utilisées pour débloquer certaines situations tendues, plus d’une fois cette saison 7 a recours à des facilités vraiment regrettables et qui sont venues, me concernant, perturber mon immersion. Je pense notamment à spoiler: tout ce qui est lié au chantage fait sur le porteur de valise de David Cann. Il réagit toujours comme il faut au moment où il faut pour faire en sorte que l’intrigue se débloque. Certes le scénario le justifie, mais j’ai trouvé ça un peu gros, surtout que je ne trouvais pas ce genre de réaction bien logique. Même chose d’ailleurs quand Roban se fait prendre au piège par Machard. Pourquoi reste-t-il à ce diner alors qu’il sait que ça va l’incriminer ? Même si encore une fois le scénario explique la précipitation de Roban, je trouve que ça ne colle pas avec le personnage. Et enfin – dernier exemple qui me vient à l’esprit – cette manière dont Berthaud et Gilou parviennent à utiliser Soizic pour récupérer des infos sur le portable du patron de la brigade financière.
    Et à dire vrai, plus que le côté invraisemblable qui me dérange dans ces scènes, c’est plus leur aspect téléguidé et arrangeant pour le scénario qui me sort du trip. A ce moment là, je vois l’artifice. Je sais qu’il n’y aura aucune mauvaise surprise ; que tout se déroulera comme prévu, parce qu’au fond on voit bien que le scénario a trop besoin que cet événement se produise ainsi et pas autrement. Et ça a beau n’avoir eu lieu que quelques fois dans l’intrigue, pour moi, ça a été trop. Ça a été le petit caillou dans la godasse qui m’a empêché de poser cette saison 7 sur un piédestal. Mais bon, comme vous l’aurez compris, ça ne retire rien au grand plaisir que j’ai tiré de cette saison-là. Encore une fois – et c’est admirable – cette série a été capable de fournir une vraie plus-value, à la fois à sa série, mais également au monde des séries. Donc chapeau bas et longue vie à toi, « Engrenages »… Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    3,0
    Publiée le 31 août 2015
    Woh ! Est-ce grâce aux quatre années d’expérience engrangées par Canal+ depuis la saison 1 ? Est-ce lié à l’arrivée dans les affaires de la BBC Four ? En tout cas, cette saison 2 d’ « Engrenages » opère un sacré gap qualitatif par rapport à son prédécesseur. Encore une fois, ceux qui ont lu ma critique de la saison 1 s’étonneront que je m’attarde à ce point sur des questions formelles, mais pour moi, pour cette série là, ça fait une sacrée différence. La caméra bouge moins, la photographie est davantage maitrisé, le tri a aussi été fait dans les thèmes musicaux et – surtout – l’écriture, notamment celle des dialogues – est tout de même bien plus percutante et efficace que dans la précédente saison. Du coup, j’ai eu l’impression que cette saison 2 était une sorte de version rodée de la série. Tout marche mieux : même les acteurs semblent se retrouver bien mieux dans leurs personnages (même Gregory Fitoussi en deviendrait presque convaincant : c’est dire !) Et pour le coup, là enfin, cette série mérite son titre de « série qui explore le système judiciaire français). Ça sonne moins faux. On a clairement fait le ménage dans toutes ces affaires affreusement caricaturales que nous ressortait régulièrement la saison 1 de son chapeau à clichés (on en retrouve encore un peu, mais bon), et surtout, la série semble clairement avoir assumé un virage plus social et critique du milieu dont elle parle et des mécaniques politico-judiciaire qu’elle aborde. Ce n’est pas compliqué, quelques scènes semblent clairement démontrer une inspiration directe auprès de « The Wire » (je pense notamment à la filature qui dérape à la fin de l’épisode 1 ou à la surveillance en cité qui dérape au cours de l’épisode 3 et 4), et même si « Engrenages » n’atteint clairement pas le niveau du maître, au moins a-t-il appris à bonne école. Alors après, je dois bien le reconnaître, cette saison n’est pas parvenu, me concernant à m’enlever totalement (trop classique peut-être) mais au moins elle a su me tenir en haleine, ce qui est déjà loin d’être désagréable. C’est qu’au moins, à s’intéresser au système français, aux dérives à la française, la série est parvenue à se développer une identité propre et une personnalité qu’elle n’avait pas réussi à se construire en singeant bêtement les Américains lors de la saison précédente. Mais cette saison était indéniablement sur la bonne voie, au point même que j’en ai regretté cette conclusion que j’ai trouvée manquée par rapport au reste, avec notamment un épisode final totalement baclé (…parce que bon, en gros, les cinq dernières minutes c’est un peu : spoiler: « Mais où est Sami ? – Oh mon dieu un frère Larbi en tue l’autre ! – Eh mais Sami est là ! Ouf Sami est sauf ! » Soulagement général et générique de fin dans la foulée ! Emballez ! C’est plié !
    ), si bien que je me suis dit que la série avait encore du chemin à faire. Mais après tout, tant mieux ! Vu l’évolution opérée entre les deux premières saisons, je ne peux qu’attendre avec impatience de découvrir la saison 3 !
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    3,5
    Publiée le 18 juillet 2018
    Après une saison 1 prometteuse mais qui prenait difficilement ses marques avec à la clé une réalisation franchement moche et une intrigue qui en faisait un peu trop, "Engrenages" a revu son ambition. Trois ans après la première saison, cette seconde salve d'épisodes (huit) confirme tout le bien que l'on pensait de la série en gommant au passage ses plus gros défauts. Entièrement écrite par Virginie Brac, cette saison s'attache de plus en plus aux personnages (avec au passage une Caroline Proust à fleur de peau et une Audrey Fleurot particulièrement diabolique) en nous faisant suivre toute une histoire de trafic de drogue que la capitaine Berthaud et que ses alliés vont devoir démanteler. En plus d'être palpitante et de reposer sur un scénario richement documenté (l"idée de la trame vient d'Eric de Barahir, commissaire de police et écrivain à ses heures perdues), la série déploie une formidable galerie de gueules comme Daniel Duval, Reda Kateb, Swann Arlaud, Samir Guesmi ou encore Mehdi Nebbou. De quoi alimenter une intrigue palpitante dans laquelle les personnages se dévoilent dans leur complexité et leur instinct de survie dans un milieu particulièrement difficile. Si l'on reste encore un brin circonspect sur l'aspect un brin artificiel de la relation unissant Laure au nouveau venu Sami, force est de constater qu'en se concentrant principalement sur une seule grosse enquête, "Engrenages" a trouvé un point d'ancrage efficace et presque addictif. Pour une série policière française, c'est suffisamment rare pour être souligné.
    Estonius
    Estonius

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    Critique de la saison 2
    3,5
    Publiée le 10 mai 2020
    On est nettement à un niveau supérieur à celui de la saison 1. Les premiers rôles sont bons, même Fitoussi joue mieux, la série restant dominée par la sulfureuse Audrey Fleurot. Dans les nouveaux, je n'ai pas trouvé très brillante la prestation du gars qui joue Sammy. La trame principale est noire et on a un peu peur de tomber dans un manichéisme de caricature avec le personnage d'Aziz, mais le coup est magistralement rattrapé avec le portrait des frères Larbi, les personnages n'étant pas réduit à leurs occupations illicites et s'avérant complexes. La tension est omniprésente au fil des épisodes, on regrettera juste spoiler: le happy end un peu idiot
    Estonius
    Estonius

    3 469 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    3,5
    Publiée le 15 mai 2020
    Il est vraiment dommage que la saison soit parasitée. spoiler: par les événements personnels des protagonistes Les états d'âmes de Berthaud vis-à-vis de son bébé, je veux bien, mais là ça prend une place considérable, Tintin qui coure après son fils et qui se tape le divorce,
    est-ce vraiment si intéressant ? Dommage parce que la thématique policière est super intéressante : spoiler: Quand devient-on ripoux, et quand on franchit la ligne, jusqu'où peut-on aller ? Cet aspect est traité avec intelligence dans cette saison, d'autant que si ajoute un environnement social très réaliste, comment la politique achète la paix dans les banlieue ?
    spoiler: Les graves problèmes du procureur
    Roban sont intéressants et constitue une diversion tragicomique par rapport à la scène principale spoiler: (Machard et ses petits chiens, en voilà une image qu'on n'oublie pas !)
    Quant à Joséphine, l'histoire n'a rien de bien originale, mais quelle belle et grande actrice ! En fait cette saison aurait pu être ramassé sur 8 ou 9 épisodes, et cela aurait été parfait
    Estonius
    Estonius

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    Critique de la saison 3
    4,5
    Publiée le 12 mai 2020
    La montée en puissance continue dans cette saison qui se suit avec délectation et qui n'a pas grand-chose à se reprocher. Les acteurs sont désormais bien à leur place et nous déroulent une triple histoire, celle du sérail killer est très bien huilée avec son lot de rebondissements et de fausses pistes, celle impliquant le juge Roban est également très bien vu, et rappelle au passage certaines affaires pas tristes. Celle de Clément montre aussi comment le système peut détruire un innocent. On s'attache aux personnages tel point que l'on pardonne les aspects très légèrement réacs du récit. Quant aux acteurs, il ne semblait pas que ce soit l'intention première des créateurs de la série, mais la vrai vedette est bien Audrey Fleurot. Tout cela est brillant, la mise en scène suit, et à ce propos, l'épisode final est, contrairement aux précédentes saisons, le meilleur.
    Estonius
    Estonius

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    Critique de la saison 5
    4,0
    Publiée le 15 mai 2020
    spoiler: Bon, on sait très bien qu'elle va se le garder son bébé, et toutes ces digressions autour de de cette situation deviennent gavantes d'autant qu'elles contiennent en filigrane un sorte de message anti-IVG qui
    n'oserait pas dire son nom. Il fallait le dire, mais cela n'empêche pas la saison d'être très intéressante. On est désormais habitué au rythme de la série, fausses pistes, filoches foireuses, guerre des services, mais tout cela est parfaitement maîtrisé. On n'est pas dans Agatha Christie, le coupable est introuvable pour le spectateur, parce que l'intérêt est justement ailleurs, car dans toutes ces vicissitudes et ces fausses certitudes, il y a derrière des êtres humains, dont la vie peut être brisée, alors qu'ils n'ont rien fait, même si en fouillant dans leur vie, tout n'est pas clair… mais qui est complètement clair ? La démonstration y est ici magistrale. On appréciera la scène finale impressionnante. spoiler: Et si le scénariste ne nous précise pas le sort du coupable, c'est que ce n'était pas le propos.
    stallonefan62
    stallonefan62

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    Critique de la saison 6
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Une très bonne saison avec une histoire haletante bourrée de rebondissements !! La trame principale est excellente, tout comme les trames secondaires qui sont très intéressantes !! Le casting est toujours aussi plaisant avec des acteurs impliqués et attachants !!
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

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    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Une nouvelle saison qui continue à progresser par rapport aux précédentes. Il manque toujours ce petit truc qui transcenderait l’ensemble pour rendre cette saison géniale, mais ça reste quand même de bonne qualité et toujours aussi prenant à suivre. On a droit cette fois-ci à une saison un peu plus longue qui se concentre d’avantage sur un nombre limité d’enquêtes/d’affaires. Au final, deux finiront par se recouper mais là où avant les trois échelons (police/juge/procureur) travaillaient ensemble, là chacun à droit à sa propre histoire et croise de temps en temps les autres. Moins souvent qu’avant, mais vu qu’en contrepartie il y a moins d’enquêtes annexes, on se concentre d’avantage sur le développement de chaque personnage et c’est pas plus mal. On en apprend ainsi beaucoup sur eux, et tous sont plus ou moins poussés dans leurs retranchements. Une saison haletante jusqu’à la fin, même si c’est ça peut se montrer parfois trop classique ( spoiler: ça aurait été vraiment génial que Laure se trompe au sujet de Ronaldo
    ). Le monde paraît un poil moins pourris que dans les saisons précédentes, mais il nous apparaît plus glauque et angoissant. Le tout est traité avec le même réalisme et crédibilité qu’avant et la saison s’offre même quelques scènes bien jouissives. Le casting est toujours aussi bon et la mise en scène, musique et décors sont toujours au top, avec notamment certaines scènes superbes.

    Bref, une saison qui continue sur la lancée, progressant petit à petit.
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