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    Engrenages
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    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 26 mai 2019
    série policière made in France, production studio canal créée il y a presque 15 ans, il y a 8 saisons disponible,, la dernière date de l'année dernière.
    Cette série par son niveau réaliste m'a un peu fait penser a la série the shield, des enquêtes qui se finissent pas toujours bien, avec un fil rouge jusqu'aux dénouement.
    Cette saison je dirais captivante et donne envie de voir la suite, emmené par de bons acteurs, seul bémol la qualité de l'image., la série a pris un coup de vieux, et cela nuit beaucoup niveau visuel,et l'intrigue aurait mérité être mieux développer.
    K2rtm2n
    K2rtm2n

    3 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 14 août 2013
    Très bien fait pour une série à la Française, très étonnant. Très addictifs. Ça change des séries Fr pas terrible de tf1.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 7 décembre 2014
    D'abord LE gros point fort : la distribution. Les acteurs principaux ou secondaires sont tous remarquables et les personnages qu'ils interprètent sont plutôt passionnants car assez contrastés (ce n'est pas du Navarro ou du Julie Lescaut, si vous préférez...). Ensuite la réalisation enterre toute la concurrence française de l'époque (2005, je vous le rappelle).
    Mais malheureusement, tout n'est pas si rose. En effet, je fus un peu déçu par le scénario global - qui démarrait pourtant très bien...
    Trop de coïncidences faciles, de raccourcis et même quelques clichés (notamment pour le personnage pourtant brillamment interprété par Thierry Godard). Le comble est atteint avec le dernier épisode...les agissement de certains personnages m'ont laissé un peu perplexe ( spoiler: Pourquoi maître Karlsson empêche t-elle la réhabilitation de son patron en détruisant ces fameuses preuves ?
    ; et c'est vraiment dommage pour la fin de spoiler: Michel le roumain
    ...on aurait dit un mauvais film américain).
    darkvash
    darkvash

    111 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2010
    Une trés bonne incursion dans le systeme judiciaire Français avec des acteurs qui jouent juste. A voir pour les amateurs de bons policiers.
    Caine78
    Caine78

    6 830 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    3,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Bon, déjà, disons-le d'emblée : il y a du mieux ! Réalisation plus posée, moins de zooms et d'effets à deux sous : c'est plus carré, plus solide, bref, c'est meilleur. Après, ça ne veut pas dire que tous les problèmes de la série se sont évaporés en une saison : c'est parfois un peu banal, certaines sous-intrigues ne prennent qu'à moitié, voire frôlent le ridicule (l'acharnement judiciaire contre la capitaine Berthaud : pas sérieux), tandis que « malfrats des temps modernes » ont quand même beaucoup moins d'allure que dans les années 50-60. Mais c'est bien fait, sérieux, efficace : on ne s'ennuie pas et avons même une certaine envie de voir la suite une fois chaque épisode terminé (ça peut paraître évident, mais c'est loin d'être toujours le cas!). Même l'interprétation si inégale dans la première saison m'a paru en net progrès, la splendide Audrey Fleurot prenant notamment une sacrée envergure (quelle femme!!) tandis que les seconds rôles s'avèrent nettement plus marquants que précédemment, l'excellent Daniel Duval, Reda Kateb et le duo Mehdi Nebbou - Samir Guesmi faisant notamment du bon boulot. Ce n'est pas la série du siècle et je survivrais sans mal avant de voir la suite, mais pour une série française politico-judiciaire, c'est plutôt pas mal, en espérant que cette progression qualitative se confirmera dans le prochain volet.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 361 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Demandez-moi des défauts dans cette saison 6 d’ « Engrenages » et je saurai vous en trouver plein ! Relancer une nouvelle enquête à partir d’un homme-tronc ? Sensationnalisme évitable ! Démarrer une saison avec plusieurs tronçons d’intrigue bien distincts et cloisonnés ? Rigidité de débutant ! Oser confronter un des personnages principaux à la problématique d’un viol. Racolage douteux typique des séries en plein de vie ! Et je pourrais rajouter à ça des intrigues qu’on lance et qu’on oublie de clore en bout de route ( spoiler: notamment la question de la corruption au sein de la mairie de Cléry
    ) ou bien encore des péripéties sensées dynamiter l’intrigue mais qui disparaissent comme par magie ! ( spoiler: La mort du vendeur de téléphone qu’on peut relier à Gilou via l’appel qu’il lance à la femme de la victime : mais comment un truc aussi énorme peut-il disparaître ainsi dans la nature ?
    ) Et pourtant, j’avoue que malgré tous ces défauts – dommageables pour une série qui arrive déjà à sa sixième saison ! – j’y ai encore adhéré. Alors certes, j’ai baissé d’un cran ce coup-ci par rapport à la saison précédente. Et quand j’y réfléchis, je me dis que c’est certainement davantage dû à la finalité de cette intrigue plutôt qu’à tous ces défauts que je viens d’énoncer. Pourtant, en termes de suspense et de densité, l’intrigue fonctionne très bien et tient la route jusqu’à la fin. En cela il y a vraiment un cap qu’a passé cette série depuis deux ou trois saisons, pour moi c’est indéniable. Les codes sont vraiment maîtrises. On sent que les auteurs se risquent à des constructions très complexes sans se sentir l’obligation de sur-appuyer ou de sur-expliquer les choses. En ce sens c’est un vrai confort et un vrai plaisir. De même, la série n’a pas perdu cette force de s’appuyer sur des personnages humains et ambivalents, dont aucun ne peut mériter le qualificatif de « héros ». Et c’est justement parce qu’ils sont friables et discutables que leur parcours personnels deviennent intéressants. Enfin – dernière constante enviable – ce regard acerbe qui est porté sur le système exécutif et judiciaire dans ce pays. Mairies, parquets, commissariats : encore une fois on nous présente des institutions pleines d’inerties et de contraintes politiques alors que la réalité nécessite une réaction coordonnée et efficace. Tout cela est donc bien là mais, comme je le disais plus haut, je trouve juste dommage que la finalité de cette intrigue n’ait pas su avoir le même impact que celui de la saison précédente. En effet, dans la saison 5, toute l’intrigue avait fini par converger vers le parcours de Karen, personnage qui aurait pu être sauvé à de multiples reprises, mais qui n’a fait que sombrer à cause de l’inaction de chacun des services qui étaient sensées lui venir en aide. En focalisant sur Karen à la fin de la saison, « Engrenages » parvenait à dire quelque-chose de nous, de notre système, de ses défaillances, de ce qu’il produit… Or, ça, dans la saison 6, on le retrouve plus difficilement. Les opposants manquent ambiguïté. Ils ne restent au fond que de simples opposants. En eux-mêmes, ils ne sont pas les produits d’un système. Et j’ai conscience qu’en disant cela, je flirte avec une certaine forme de gauchisme qui aime bien excuser les criminels en les transformant en victime, mais je pense sincèrement que mon ressenti va au-delà de ça. C’est juste que j’aime quand les choses sont davantage complexes. Au fond, se retrouver avec des gentils et des méchants, même quand c’est très bien ficelé (ce qui est le cas ici), je trouve que ça dit quelque-chose de plus simple et de moins profond que quand on dit qu’il n’y a pas vraiment de gentils et de méchants, juste des gens qui vivent avec les cartes qu’on leur a donné. Donc l’air de rien, malgré les innombrables qualités qu’a su accumuler cette série sur plus de dix ans, je reste persuadé qu’il lui reste encore une belle marge de progression. Et même si cette saison est encore une fois de très bonne facture, je serai ravi de voir jusqu’où Anne Landois sera capable de mener sa barque pour la saison 7 à venir… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    cylon86
    cylon86

    2 557 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 18 mai 2018
    Si aujourd'hui, les séries à la télévision française sont meilleures qu'avant, en 2005 le paysage était assez morne. Il y avait essentiellement "Kaamelott" pour relever le niveau mais également "Engrenages". Avec une volonté de réalisme éloigné de toutes les pâles copies de séries américaines, la création d'Alexandra Clert et Guy-Patrick Sainderichin a débarqué sur Canal+ avec l'envie de proposer une fiction française forte avec sa propre personnalité. Et ce que l'on retient de cette première saison, c'est que c'est globalement réussi. Ici, nous sommes loin du spectaculaire et des fusillades à tout va, le travail se passe sur le terrain certes mais essentiellement dans les bureaux. En nous faisant suivre policiers, juges, avocats et procureurs, la série entend nous plonger dans les coulisses de la justice française, de ses contradictions, de ses règles et de ses façons de les contourner. Se basant sur une trame générale (l'assassinat d'une jeune femme retrouvée défigurée dans une benne à ordures) tout en livrant des intrigues ponctuelles, "Engrenages" passionne par sa façon de décrire cet environnement qu'on ne connaît finalement pas si bien. La façon dont les personnages sont écrits, avec leurs contradictions, leurs envies et leurs problèmes tendent à accentuer l'attachement que l'on ressent face à la série et ce parce que les acteurs (en particulier Caroline Proust, Grégory Fitoussi et Philippe Duclos) sont tous bons, donnant du corps à des personnages que l'on peine encore à bien cerner. Si cette volonté de réalisme est admirable et n'hésite pas à verser dans le sordide, elle est contrebalancée par une réalisation tape-à-l'oeil qui sied mal au ton de l'ensemble. Mouvements de caméras accélérés, photographie grise, la mise en scène est assez laide et manque carrément de goût lors de certaines scènes. On pourra aussi reprocher à cette première saison d'en faire un peu trop pour appâter le chaland avec sa jeune femme morte et son histoire de prostitution remontant au conseiller d'un ministre. Tout ça n'est pas toujours convaincant et à vrai dire, on finit par s'en désintéresser tant le récit prend son temps. Cependant, on sent déjà dans la série une volonté plus forte, pressentie dans ses personnages et dans sa façon de dépeindre le système judiciaire. On attend donc la suite avec impatience, animé par la découverte satisfaisante de voir une série policière française fonctionner et convaincre dès le début !
    cylon86
    cylon86

    2 557 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    3,5
    Publiée le 23 février 2019
    Pour cette troisième saison, "Engrenages" s'allonge et passe au format de 12 épisodes par saison. Une rallonge pas encore tout à fait maîtrisée comme le montrent certaines longueurs en milieu de saison mais qui permet néanmoins de mieux se pencher sur les personnages au fil de leurs enquêtes. C'est en effet une saison particulièrement dense, mettant à mal les personnages que l'on a appris à aimer avec leurs contradictions. Loin de tout sensationnalisme, la série poursuit dans sa veine réaliste pour livrer un portrait complexe de la police et de la justice française, avec ses qualités et ses défauts. A cette volonté toujours vivace de nous plonger dans les arcanes judiciaires et policières, "Engrenages" s'offre dans cette troisième saison la traque d'un serial-killer particulièrement retors, le démantèlement d'un réseau de prostitution et un conflit fraternel pour le juge Roban, plus que jamais déterminé à faire triompher la justice en dépit des menaces pesant sur lui. C'est une saison à gros enjeux, isolant encore plus ses personnages, à l'image d'une Laure si obsédée par la traque du tueur qu'elle ne semble vivre que pour ça ou à celle du juge Roban qui perdra une fois de plus l'amour de sa vie dans sa recherche de justice absolue. Dans ces épisodes particulièrement tendus, mettant à mal nos personnages et leurs relations (Gilou, que l'on peine encore à comprendre avec ses coups de gueule incessants), voit Pierre Clément et Joséphine Karlsson être un peu plus en retrait même s'ils ne manquent pas eux aussi de se prendre de sacrés coups dans la face. Dans ces 12 épisodes aux enjeux forts, malmenant les personnages pour mieux définir leur ligne de conduite, on n'a guère le temps de s'ennuyer et l'on reconnaît une fois de plus les qualités de la série, riche en seconds rôles (avec en prime ici Gilles Cohen, Daniel Duval, Corinne Masiero et Finnegan Oldfield) et en intrigues, s'avérant souvent limpide dans la façon dont tout est amené, même si l'on pourra toujours lui reprocher une certaine densité parfois un peu inutile dans les ressorts dramatiques. Il n'empêche qu'il est difficile de trouver mieux dans le genre en France !
    Estonius
    Estonius

    3 520 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 8 mai 2020
    Le critère positif qui ne trompe pas, c'est que tout du long de la saison on est curieux de connaitre la suite. Maintenant il faut aussi se modérer. D'abord il faut faire avec un paquet de sous-intrigues dont on se demande toujours si elles vont avoir un rapport avec le fil rouge de la série, avant de comprendre qu'en fait c'est le format qui est comme ça, après tout pourquoi pas ? La casting ensuite, il est très inégal, rien à dire pour ces dames, Caroline Proust fait bien le boulot et Audrey Fleurot est rayonnante. Chez les messieurs c'est différent, Gregory Fitoussi fait très balai dans le cul, Philippe Duclos est un bon acteur mais le rôle ne lui va pas du tout, quant à Guillaume Cramoisan c'est une catastrophe ambulante; les second rôles sont bons à l'instar d'un étonnant Thierry Godard. Si les 7 premiers épisodes se maintiennent  à un niveau très correct, le 8ème est une catastrophe, avec une résolution de l'intrigue décevante, des facilités de scénario débiles, des "bisounours attitudes" et des comportements incohérents, quand à la jeune victime dont on nous a rabâché depuis le début qu'elle était magnifiquement belle, on la voit enfin… et on tombe de haut !
    Estonius
    Estonius

    3 520 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    4,5
    Publiée le 13 mai 2020
    On reste au nouveau de la précédente, Plus de soucis a se faire pour l'interprétation des premiers rôles, et certains personnages secondaires ont assez croquignolet comme le médecin légiste ou le procureur Machard. A remarquer l'apparition assez hilarante du personnage de Jorkal. La trame principale est originale est plutôt bien brossé, spoiler: avec une description de l'ultragauche qui quoiqu'en dise certains s'avère assez réaliste, gentils rêveurs noyautés par des fanatiques sans scrupules (on pense à Action Directe ou la bande à Baader) On y parle aussi des dérives maffieuses de l'opposition kurde. Quant au combat à la David contre Goliath du juge Roban,
    il offre aussi son lot de surprise. A ce propos j'aime bien le rôle de sa greffière, très discrète, mais dévorant le juge des yeux alors que lui n'en a pas conscience. Il y a malgré tout un élément qui me chagrine, c'est la construction dramatique du scénario hors enquête bâti sur le schéma : un personnage se fout dans la merde, un autre l'en sort, puis ensuite un autre personnage se fout lui aussi dans la merde, un autre l'en sort et ça continue, on fait avec parce que tout est dans la façon de faire, mais le procédé trouve vite ses limites et il ne faudrait pas que ça devienne systématique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 208 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 1 février 2021
    Si l'on peut légitimement considérer les Etats-Unis comme le point d'ancrage du renouveau de la série télévisée et de son explosion populaire au niveau mondial, on peut avec "Engrenages" estimer que la France a enfin su se hisser au plus haut niveau tout en proposant une tonalité originale qui rappelle que dans les années 60 et 70 le cinéma policier français était une référence. Il faut bien admettre que sur six saisons (une septième est en chantier) et 72 épisodes la qualité ne s'est jamais démentie. Crée par Alexandra Clert et Guy-Patrick Sainderichin, la série apparue sur les écrans à partir de 2005 saura trouver les relais scénaristiques nécessaires à sa progression qui consiste à faire évoluer les six personnages principaux avec le temps tout en les insérant dans des intrigues suffisamment prenantes et originales pour ne pas tomber dans la routine. Pour bousculer un téléspectateur français habitué au confort des enquêtes se déroulant alternativement dans le milieu de la haute bourgeoisie ( "Le sang de la vigne") ou dans un univers des banlieues largement édulcoré pour ne pas froisser les susceptibilités, Canal Plus a choisi d'ancrer les intrigues de sa série phare dans le concret de la réalité sociale et politique nationale dans le but de retrouver la singularité qui avait été pendant de longues années la marque de fabrique de la chaîne. Pari réussi qui place clairement "Engrenages" à la hauteur de séries cultes comme "The Wire", "Borgen", "Broadchurch" ou "House of Cards". A tel point que pour la première fois une série française s'est très correctement exportée hors de nos frontières. La recette du succès au-delà du talent des acteurs et de la qualité de la réalisation repose principalement sur l'architecture très structurée des scénarios qui déploient tout le savoir-faire de leurs concepteurs afin de ne jamais relâcher l'attention du spectateur et provoquer par son attachement aux personnages principaux, le phénomène d'addiction typique des séries devenues cultes. Ce sont donc six personnages principaux, sortes d'anti-héros aux blessures intérieures profondes dont on va suivre l'évolution professionnelle et personnelle sur plus de douze ans. Trois policiers et trois juges ou magistrats dont les destins vont interagir au cours d'enquêtes principales ou secondaires. En effet, systématiquement chaque saison s'articule autour d'une enquête principale aux multiples ramifications entrecoupée d'autres moins développées ou plus simples qui permettent au récit de s'écarter du tronc central pour mieux y revenir par la suite. Ces intrigues secondaires outre offrir une respiration et relancer l'intérêt ont pour vocation d'éclairer des aspects méconnus de la personnalité des six personnages centraux pris dans "l'engrenage" de leur fonction qui leur sert le plus souvent d'exutoire à leurs carences affectives contribuant à les faire entrer dans un cercle vicieux dont il leur est quasiment impossible de sortir. Très soucieux d'un vrai "réalisme", les scénaristes se sont entourés d'experts du monde judiciaire et policier afin de dresser le portrait le plus exact possible des deux institutions. Ce réalisme scrupuleux ajoute à la fonction première de divertissement un substrat sociopolitique en résonance avec l'actualité immédiate qui participe à élever le niveau de conscience du spectateur. Ce qui n'est pas la moindre des qualités de la série. Située en région parisienne, "Engrenages" n'élude donc rien de la situation de tension qui règne actuellement sur le territoire urbain où de toute évidence les institutions régaliennes craquèlent sous toutes les coutures. Constat sans détour qui rapproche résolument "Engrenages" des meilleurs films policiers américains des années 70 comme "Les flics ne dorment pas la nuit" de Richard Fleischer (1971), "Le flic ricanant" de Stuart Rosenberg (1973) ou "Le policeman" de Daniel Petrie (1980). Un mot enfin sur les acteurs pour la plupart méconnus quand ils s'engagent dans l'aventure en 2005. L'occasion leur est largement donnée d'approfondir la psychologie de leur personnage et aucun ne s'en prive, de Caroline Proust à Audrey Fleurot en passant par Thierry Godard, Fred Bianconi et Gregory Fitoussi. Quelques vieux briscards comme Daniel Duval ou Dominique Daguier viennent fort à propos leur prêter main forte. On peut sans doute trouver cette critique un peu trop dithyrambique, "Engrenages" n'étant pas exempte de défauts notamment dans la description des rapports affectifs entre les personnages mais cette manière volontariste de sortir de la routine et du conformisme qui frappe trop souvent notre production télévisuelle et cinématographique méritait un sérieux coup de chapeau. On notera enfin que la série s’étant conclue en 2020 après sa huitième saison n’a jamais baissé de niveau, sachant se renouveler à partir d’un canevas parfaitement huilé lui permettant de donner plus de corps aux ressorts psychologiques de ses personnages. Une réussité incontestable qui surclasse sur la durée « Le bureau des légendes » autre série phare de Canal Plus.
    stallonefan62
    stallonefan62

    300 abonnés 2 576 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Après une 4ème saison un poil décevante au niveau d l'intrigue principale, voici une 5ème de très très bonne qualité !! Ceci est dût notamment à une excellente trame principale mêlant suspenses, tensions, fausses pistes !! De plus les intrigues secondaires sont toujours prenantes aidés une nouvelle fois par des comédiens impliqués notamment Thierry "Gilou" Godart prenant de plus en plus d'importance !! Une saison de haute qualité !!
    stallonefan62
    stallonefan62

    300 abonnés 2 576 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Une 4ème saison toujours au top !! L'en quête principale un peu moins captivante que dans les saisons précédentes qui était plus violente et crades !! Après l'ensemble est rattrapée par des histoires secondaires accrocheuses et un casting toujours au top !! Le final est incroyable !!
    framboise32
    framboise32

    157 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    cette critique concerne les saisons 1, 2, 3, 4 et 5

    La série Engrenages est une série policière. On y découvre le monde de la police mais aussi la vie au Palais de justice. Au fil des saisons, la série se développe et s’améliore. Elle est crédible et passionnante. Les rapports entre le travail des policiers et celui des juges ne sont pas toujours faciles. La série réagit à l’actualité et aux changements de réforme. Ainsi , elle a intégré le fait que la présence d’un avocat est nécessaire dès le début de la garde à vue (instaurée par le gouvernement Fillon en 2011) (saison 4). La série aborde des sujets d’actualités : trafic de drogue, prostitution, trafic de voitures, immigration …
    Le casting est au top. Caroline Proust est Laure Berthaud. Personnage central, elle est omniprésente. Elle est excellente. Thierry Godard interprète un policier bordeline qui n’hésite pas à utiliser des méthodes douteuses. Le personnage est paumé, drogué, solitaire. Ce personnage est un de mes préférés, Thierry Godard aussi. Dans la série il y a des personnages principaux que l'on suit au fil des saisons. A chaque saison, de nouveaux personnages.
    Engrenages est une série française que je viens de découvrir.La série est actuelle, et réaliste. Et plutôt ….. addictive ! Vivement la saison 6
    mazou31
    mazou31

    99 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2012
    C'est patent ! Le changement de réalisateur confirme au fil des derniers épisodes une baisse de régime. Dommage !
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