Avis Twin Peaks - The Return (Mystères à Twin Peaks) S1

1990 marqua une véritable révolution dans le domaine de la série télévisée (ou plutôt du feuilleton) avec l’arrivée de Twin Peaks. En effet, cette série est portée par un réalisateur de cinéma reconnu à l’univers très original : David Lynch. De plus, ce feuilleton fait preuve d'un mélange des genres assez inédit pour l’époque : il peut être classé à la fois dans le genre policier, dans le soap opera, dans la comédie ou encore dans le fantastique.
Même s’il ne signe en tant réalisateur que le pilote et le second épisode (si on considère le pilote comme l'épisode zéro), David Lynch impose sa marque sur cet univers du début à la fin de cette première saison : on se retrouve dans un univers pouvant à la fois être très violent et très comique avec des personnages souvent atteint de folie douce (en premier lieu, le héros l’agent Dale Cooper qui utilise ses rêves pour faire avancer ses enquêtes, la femme à la bûche, Nadine Hurley qui est complètement obsédée par ses tringles à rideaux inaudibles, Leland Palmer qui sombre petit à petit dans la folie suite à la mort de sa fille…). Cet univers très original et typiquement lynchien est au moins aussi important que l’enquête criminelle dans l’appréciation que l’on a de la série : Lynch souhaitait au départ faire durer presque indéfiniment l’enquête pour se concentrer sur la population de sa ville imaginaire !
En effet, les personnages sont tous extrêmement prenants que ce soit par leur grain de folie (Cooper), leur naïveté (le couple Andy/Lucy), leur besoin d’amour (Audrey Horne), leur quête de vérité (le couple Donna/James), leurs côtés sombres (Catherine, Ben Horne, Leo Johnson…) ou leur ambiguïté (Josie, le docteur Jacoby et bien d’autres). Plus la série avance, plus les personnages révèlent de nouvelles facettes sans que cela vire à l’incohérence et en restant toujours de plus en plus passionnant.
L’intrigue criminelle permet également de révéler les aspects cachés de Laura Palmer mais également de la ville. spoiler: En effet, la gentille Laura Palmer se révèle au fur et à mesure être une jeune fille à la personnalité extrêmement trouble pouvant être à la fois manipulatrice et victime de dépendance (elle est cocaïnomane) et de violences (on se doute petit à petit qu’elle devait en subir mais on ne sait pas encore qui en était la cause et de quelle nature elles étaient). La personnalité de Laura est à l’image de la ville puisque sous des dehors de jeune fille modèle, elle se révèle totalement perdue et que le vernis de petite ville tranquille que possède Twin Peaks (que Dale Cooper présente comme une ville pleine de personnes bienveillantes) éclate au fur et à mesure pour révéler des aspects beaucoup plus sombres (adultère, prostitution, violence conjugale, corruption, criminalité…).

Le tout est baigné d’un humour absurde omniprésent extrêmement drôle qui apporte beaucoup de charme à la série et de visions complètement irréalistes spoiler: (les apparitions de Bob, les rêves de Cooper où apparaissent la Red Room et l’Homme venu d’un autre endroit…)
. Et que dire de la musique d’Angelo Badalamenti si ce n’est qu’elle est envoutante, plus que mémorable (une des plus marquante de la télévision) et surtout qu’elle contribue en grande partie à donner une réelle personnalité à la série. Tout cela, renforcé par une réalisation s’éloignant des canons télévisés de l’époque pour posséder un aspect purement cinématographique, rend les scénarios passionnant et la série addictive.
Rarement une série aura possédé à ce point la marque d’un de ses créateurs (la paternité étant partagée avec Mike Frost qui il faut le reconnaitre se révèle un auteur moins marquant en dehors de sa collaboration avec Lynch), même s’il est loin de réaliser tous les épisodes (il est malgré tout très présent dans la création de cette première saison, ce qui sera moins le cas sur la suivante), la rendant totalement partie intégrante de la filmographie de David Lynch (beaucoup la considérant aussi importante qu’une œuvre comme Mulholland Drive). À voir et à revoir avec toujours autant de plaisir pour pouvoir comprendre un peu plus cet univers mystérieux et passionnant.

Un grand moment . C ' est LA série qui a tout inventé. Grâce à Lynch et Frost la série n ' est plus du tout une suite d ' épisodes mais une longue histoire avec des personnages complexes auxquels les spectateurs s ' attachent . On reste scotché pour savoir comment les héros vont s ' en sortir . Au delà du fait que cette série a du créé un genre c ' est un style différent de traiter une histoire et de mélanger le fantastique avec la comédie et le polar . Un must

Une première saison extrêmement séduisant et intrigante par le mystère qu'elle parvient à susciter et à des personnages aussi originaux qu'insaisissable. Prometteur.

Il fait bon vivre à Twin Peaks en apparence dans cette petite ville entourée d'une forêt . Tout le monde il est gentil. La découverte du corps d'une jeune fille Laura PALMER va tout déclencher et tout va s'effondrer . La ville va connaître un chaos et toutes les trahisons, les adultères, les magouilles vont être mises à jour et la vie ne sera plus jamais pareille.
j'ai visionné cette série par curiosité pour le réalisateur. Sûrement qu'au début des années 90 cette série était une révolution dans le genre. C'était un patchwork d'humour, de surnaturel, ésotérisme, de policier avec une atmosphère spéciale. Mais aujourd'hui elle apparait désuète.
Malgré cela les personnages loufoques sont attachants . Les points négatifs sont la lenteur je pense voulue et le doublage des acteurs une cata (la voix de l'actrice qui joue la secrétaire du cherif)

Une (courte) première saison qui pose déjà les enjeux de la série, ainsi que tous les personnages. "Twin Peaks" n'est pas une série qu'il faut suivre tant pour l'enquête que pour son atmosphère, ses personnages, sa musique envoutante. Beaucoup d'éléments qui en font dès la première saison une série très singulière. Ceci grâce à la patte d'un réalisateur venant du cinéma, David Lynch, mais qui a su trouver ici un rythme parfait. C'est lent mais en même temps il se passe beaucoup de choses à "Twin Peaks". J'adore en particulier l'agent Dale Cooper, excellent en agent du F.B.I. plein de manies.

Bonne première saison et un bon sens de la narration dans le pilote très bon début mais il n'y avait pas encore de mystères 4/5

Dès les premières notes du générique génial de Badalamenti, on retourne dans un monde lynchien, étrange, mystérieux, envoûtant... Que de souvenirs ! Il y a Dale Cooper, et son café, shérif Truman, James, Audrey, Ben Horne, Bobby, et j'en passe. Ce mélange de soap-opera, de comédie, de fantastique, d'horreur, de mystère donne cette saison 1 de Twin Peaks absolument parfaite. Il faut voir Twin Peaks !

Assez étonné par le statut qu'a acquis cette œuvre au fil des années. Peut-être que la recette semble moins subversive vue en 2020.

Points positifs :
- La musique et son utilisation (sauf pour l'épisode 1, où le montage son est rébarbatif)
- le charisme transcentental de l'agent Cooper
- les actrices féminines sont toutes magnifiquement choisies

Points négatifs :
- Pas vraiment de "mystères" dans cette saison 1 : il pourrait tout aussi bien s'agir d'un téléfilm sur M6 (je ne rigole pas)
- deux ou trois acteurs qui plombent le jeu général
- Un épisode 1 beaucoup trop long et pleurnichard!!!

Fin de visionnage. Là première chose qu'on remarque est la musique. Puis le rythme lent. Je n'aime pas trop les feuilletons (oui avant on disait feuilleton quand la série était chronologique) voilà surement pourquoi je n'ai pas accroché. Ce qui m'a blasé et démotivé: le rythme et surtout un gros aspect romantico/couple/amour/séduction qui m'a vraiment saoulé car présent dans tous les épisodes. Je m'attendais à un monde étrange/fantastique et c'est pas du tout ça, juste une série "décalée" et bien filmée mais rien de fascinant. j'aurais mis 2 mais rien que pour le rêve avec le nain je mets 3 car c'est ce que j'attendais !

Un début de série qui se tien bien, une bonne enquête menée par l'agent du FBI Dale Cooper qui nous fournit un humour décalé avec des personnages tous autant décalé que cet agent et un suspense altant.

Série mythique du début des années 1990 estampée de la griffe de David Lynch, « Twin Peaks » n’a toujours pas perdu de son pouvoir de séduction, ne serait-ce que pour la musique enivrante d’Angelo Badalamenti ou bien pour l’atmosphère « boisée » de ce patelin perdu en plein milieu de la forêt. Bon, j’avoue que personnellement il m’a fallu un petit effort pour vraiment m’immiscer dans cet univers et tenir suffisamment longtemps pour qu’enfin l’ambiance m’imprègne, mais une fois la chose faite, j’ai clairement été happé. Parce que, ce qui fait aussi et surtout la force de cette série, c’est cette galerie de personnages pas très nets avec lesquels il faut le temps de se familiariser, c’est aussi ce caractère presque fantastique propre aux expérimentations du maître Lynch, et c’est même enfin et même ce mystère pas très rassurant de la disparition de la « trop propre sur elle pour être honnête » Laura Palmer… Peut-être que mon propos vous semblera bien peu original tant il n’est finalement qu’un enchaînement de superlatifs, mais j’avoue qu’il est bien difficile de sortir du jeu des impressions tant la série repose avant tout sur son atmosphère et l’expérience que l’on en a. Alors, que les plus courageux s’y risquent car, comme pour chaque œuvre de David Lynch, l’effort est récompensé au centuple.

Un jour où l'autre, il fallait que je me mette à regarder la série la plus hype du début des années 90. Initiée par l'excellent David Lynch et par Mark Frost, "Twin Peaks" semblait prometteur sur le papier. L'agent du FBI Dale Cooper (interprété par Kyle MacLachlan) est appelé pour résoudre le meurtre d'une jeune lycéenne, Laura Palmer, dont le corps a été retrouvé dans la petite ville américaine de Twin Peaks. Commence alors une aventure mêlant thriller, horreur, humour et onirisme. Car "Twin Peaks" est tout sauf une série comme les autres. Cette première saison, certes courte (seulement un pilote d'une heure et demi puis sept épisodes de quarante-cinq minutes), le prouve, et ce dès les premiers épisodes. Si l'aspect de la série et la musique retro, chers aux années 80 (la bande-son rappelle la plupart des soap-opera), peut dérouter, plus l'intrigue avance, et plus ces éléments sont gommés pour mettre en avant le mystère et l'horreur. "Twin Peaks" tient le spectateur en haleine durant toute la durée de cette saison, qui, malgré l'aspect vintage, s'en sort extrêmement bien. La série a très bien vieilli malgré le poids des années, servi par un excellent scénario, tortueux et génial. David Lynch a touché le jackpot avec "Twin Peaks" en mélangeant habilement des éléments cinématographiques avec ceux des séries TV de l'époque, grâce à une bonne mise en scène, pour la plupart des réalisateurs impliqués (ainsi que pour Lynch, évidemment), et à un bon casting, Kyle MacLachlan en tête, qui surprend dans son rôle de Dale Cooper, agent aux méthodes très spéciales. Une fois la première saison achevée, tout ce que l'on a envie, c'est de regarder immédiatement la suite tant c'est réussi. "Twin Peaks" est une série policière originale qui n'utilise pas les même embranchements que ses homologues, et c'est tant mieux!

25 ans pour une série c'est un peu l'équivalent du muet pour le cinéma ( j’exagère à peine ) ... Qui plus est la plus part des avis que j'avais entendu ou lu s’accordait à dire que Twin Peaks avait vieillit, original por l'époque mais à l'heure d'aujourd'hui un peu banal ! Après visionnage du premier jet d'épisodes je suis très loin d’être du même avis. C'est drôle de voir à quel point cette série à influencé l'avenir de la télévision et que ces descendantes affluent de toute horizons ! Desperate Housewives, X Filles, True Detective, Dexter, Lost, Oz et consorts on beau être - très - différentes elles puisent toutes chez Twin Peaks. Pour en revenir à celle-ci, je suis séduit dès les premières minutes et l'apparition de cette " dame à la bûche ", une idée que je reconnais bien là du cerveau dérangé de David Lynch. Il insuffle à son bébé une atmosphère d'étrangeté, sa ville imaginaire en est le meilleur exemple. Il règne une ambivalence dans chaque recoins, le plan sur la famille Briggs lorsqu'ils sont chez le psychiatre est un exemple frappant de démesure et de brio dans la mise en scène. Ce genre de séquence se compte à la pelle mais c'est celle-ci qui me revient de suite. On est dans une intrigue policière au airs de Soap, de comédie, de drame ... d'ailleurs c'est vraiment difficile de la catalogué. Le fil conducteur est passionnant, pleins de mystères, pas un seul instant l'ennui prend le dessus, même lorsqu'il ne se passe rien je suis absorbé ! Les protagonistes valent le détour, ils sont tous un peu siphonné, chacun à sa façon ... Même les blases qu'on leurs refourgue sont complètement fou Jaques Renault, Bobby Briggs, Jocelyn Packard ... On pousse la blague jusqu'à faire joué deux rôles à la même actrice qui non des moindres se trouve être le personnage au cœur de l'histoire, la mythique Laura Palmer ! A aucun moment la peur du ridicule n’atteint Lynch et Frost, et le pire c'est que sa fonctionne. L'agent Dale Cooper n'a rien du flic ordinaire, il fait des pauses cafés s'en arrêt, il fait des rêves un peu étrange et les confit à ces partenaires qui eux trouvent sa tout à fait normal ... Les comédiens sont fantastiques, Kyle Maclachlan en premier lieu, j'ai un véritable coup de cœur pour lui ! Il est génial, chaque apparition de Cooper vaut son pesant d'or. Je vais continué de vogué entre les genres avec la saison 2, j'ai hâte de découvrir de quoi sera composé les épisodes à venir ...

A l'époque quand "Twin Peaks" débarque à la télévision, c'est une vraie révolution. On ne saura jamais vraiment appréhender toute l'ampleur de cette série sur laquelle tout a été dit mais il est clair qu'il y a un avant et un après "Twin Peaks". Celle-ci aura su remettre la série télévisée au goût du jour en imposant une réalisation inspirée par le cinéma en montrant qu'on pouvait mettre en place un récit dense et un univers soigné au sein du petit écran. David Lynch et Mark Frost ne devaient pas se douter du succès que leur série rencontrerait mais les faits sont là aujourd'hui. Et à redécouvrir la première saison de la série aujourd'hui, on ne peut que comprendre l'engouement suscité à l'époque. Car David Lynch et David Frost ont su donner vie à un univers singulier, qui sent bon le sapin et le café noir. Dès les premières minutes, rien qu'avec les notes de la partition d'Angelo Badalamenti, "Twin Peaks" envoûte. Un meurtre, une petite ville près d'une forêt, des habitants cachant tous leurs secrets, voilà que ce l'agent du FBI Dale Cooper découvre en arrivant à Twin Peaks. Dépourvu de cynisme, enthousiaste pour un rien et campé par l'irrésistible Kyle MacLachlan, Cooper va mettre à jour plusieurs histoires douteuses avec son flair imparable. La réussite de la série tient beaucoup sur l'équilibre des registres qui se mélangent : le polar est là, glauque quand il rentre dans certains détails mais les personnages, la musique excessivement romantique et les situations ont tout du soap. On y trouve des magouilles, des adultères (et ils sont nombreux !), des désirs cachés et des ambitions dévastatrices. On y trouve aussi une sacrée galerie de gueules (Ray Wise, Richard Beymer, Russ Tamblyn, Everett McGill) et de femmes fatales (Sherilyn Fenn, Lara Flynn Boyle, Mädchen Amick, Peggy Lipton) pour peu d'épisodes (huit en comptant le pilote d'une heure et demie !) mais on y développe néanmoins une folle addiction, charmé par les personnages, par les rebondissements scénaristiques mais aussi par le mystère qui plane sur l'endroit et dont on attend avec impatience d'en découvrir encore plus. Surtout après le nombre de choses laissées en suspens à la fin de cette première saison !

Je ne sais pas si mon avis est très objectif à partir du moment où Blue Velvet est le film qui m'a initié à la cinéphilie. Twin Peaks c'est l'univers fantasmagorique de David Lynch, son fascination pour le rêve. Je découvre cette pépite plus de 25 ans après sa création et je suis sous le charme du parfum vintage qui habille la série aujourd'hui. Je retrouve le mystère enivrant des oeuvres de Lynch avec une dose d'humour qui rend Twin Peaks aigre-doux.