Avis Twin Peaks - The Return (Mystères à Twin Peaks) - Page 5

TWIN PEAKS

Une série qui mérite un traitement unique...

Le contexte :

Twin Peaks n'est pas une série ordinaire. La saison 1 a débutée en 1990. La série reprend avec la saison 3 en 2017, avec l'essentiel des mêmes personnages, et un casting de stars. La saison 3 qui répond aux premiers mystères de la série. Expliquer à quelqu'un qui ne connaît pas la série en lui récitant le résumé suivant, est une grave erreur :

Un meurtre a été commis à Twin Peaks, une petite bourgade de l'Etat de Washington en apparence tranquille. La jeune Laura Palmer est retrouvée morte nue au bord d'un lac, enveloppée dans du plastique. L'agent spécial du FBI, Dale Cooper, envoyé sur place pour démasquer le coupable, mène l'enquête avec le soutien du shérif local, Harry Truman. Ces investigations les amènent à révéler au grand jour les sombres secrets des uns et des autres. Pendant ce temps, d'inquiétants phénomènes se produisent...

Car non, la série ne peut tout simplement pas ce résumé de cette façon. Et pour donner envie à quelqu'un d'aller la voir., mieux vaut donner des exemples d'ambiances de la série et chasser de son esprit toutes les craintes qu'ils pourraient avoir. Ce que je m'apprête à faire.

Est ce que Twin Peaks est une série pour Intello des écoles... ? Par Intello des écoles, votre interlocuteur, pense que la série est en noir et blanc, que c'est froid et qu'il n'y a pas d'humour. Au contraire, Twin Peaks est truffé de personnages attachants, les situations sont drôles, mais tu trouveras aussi des personnages flippants avec des situations horribles.
Hum, attends, y à pleins de gens qui meurent ? Non, ce n'est pas Games of Thrones malgré qu'on y trouve énormément de personnages. Il y a de la peur, (beaucoup de sang dans la saison 3) Il y a un duel subtil entre des esprits sombres et des esprits bienfaisants (de ce que l'on comprends du moins) qui viennent perturber la vie déjà bien étrange des habitants. Tu trouveras des personnages comme Norma la gérante du café restaurant, qui subit les fréquentations de sa fille avec un voyou. Tu trouveras la femme à la bûche, qui communique avec sa bûche qui lui transmet des informations sur le futur, sous forme de message. Il y a l'indien Hawk dans l'équipe du Shériff Truman qui est sensible à l'ésotérisme. Le collègue de Cooper, Albert qui est insultant et drôle. Gordon Cole, le chef du FBI,qui est à moitié sourd., interprété par le réalisateur de la série David Lynch himself. La relation volontairement romantico-absurde entre Donna la belle brune et James le motard. Nadine Hurley, un bandana sur l'oeil, qui se retrouve un jour avec une force extraordinaire. Le psychiatre coloré qui lance des discours de rebellions sur internet. La mère de Palmer, en mode auto destruction, qui se noit dans l'alcool, la fumée. Leland Palmer, entre folie et blessure. Le fils du Général Briggs (feu Don S. Davis), Bobby Brigs spoiler: qui passe de voyou à adjoint du Shérif 25 ans plus tard.
Horne, gérant de l'hôtel, qui entend un son aigu se répandant dans la pièce de son hôtel. spoiler: A chaque fois qu'il s'approche de ce son dans l'angle d'une pièce, il l'entend se propager dans l'autre angle de la pièce.
Audrey Horne, adolescente, espiègle et séductrice, qui lorsqu'elle danse, le monde s'arrête. David Duchovny qui interprète un agent du FBI qui a décidé de devenir Denise, un travesti. Laura Palmer, sa cousine qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau. Puis il y a les monstres : le géant, le nain, l'homme avec un seul bras, les 3 hommes en noirs, les terribles clones et Bob ! Les personnages qui n'existent pas vraiment, mais sont présents dans des souvenirs qui ne devraient pas lieu d'être, comme Jeffries interprété par feu David Bowie (dans le téléfilm Fire Walk With me)
C'est assez What The Fuck ! Est ce que je vais tout comprendre à ce qui se passe ? Non car tu plongeras dans un Univers entre le rêve et la réalité. Par exemple, Dale Cooper, l'inspecteur du FBI a des méthodes qui n'ont rien avoir avec le FBI. Tout est irrationnel dans sa manière d'enquêter, mais cela donne des résultats malgré tout. On peut même parler de différentes dimensions où le passé, le présent et le futur se franchissent Il y a quand même des éléments de réponses qui sont apportés au fil des épisodes, mais la malice c'est que dès qu'on apprend quelque chose, une question intervient sur autre chose.

D'un point de vue visuel : Le film est travaillé avec une esthétique cinéma, le cadre est soigneusement posé. Le montage est perturbant. Il y a des scènes dans l'autre monde où les personnages subissent des modifications de voix. Le son et l'image est parfois remonté à l'envers. Les mouvements des personnages sont saccadés. Il y a aussi l’omniprésence de plans stroboscopiques., de plans coupés. Il y a des ralentis.

Le décor : L'autre monde est un labyrinthe avec des rideaux rouges en guise de mur à franchir, mais pas seulement. Il est plus vaste que cela et les règles de l'espace et du temps sont différents que dans le réel. La ville de Twin Peaks, c'est un patelin tranquille, mais aussi une immense forêt sombre et sauvage.

Le jeu d'acteur :
Magistral tellement on leur propose de jouer des choses étranges. Le charisme de Trumann, la maladresse couplé à la bêtise de Andy, la double personnalité de Laura Palmer et son fameux cri, la tête pathétique de Bobby quand il pleure, le visage sadique de Bob, la froideur d'Albert sauf lorsqu' il pleure comme une madeleine, le passage de Donna : de fragile à séductrice, le jeu enfantin jusque dans la voix de Lucy,... Spoiler: dans la saison 3, le sosie de Cooper a les yeux noirs, sans âme et des paroles mécaniques.

Les dialogues :
Entre dialogues classiques, dialogues inutiles juste pour dérouter ou faire rire, les silences, et les énigmes. On notera les célèbres: "damngoodcoffee !" "Fire walk with me." "One Hundred Pourcent" "kill two birds with one stone" = faire une pierre 2 coups,...

D'un point de vue sonore :
La B.O de Angelo Badalamenti est sublime, elle passe d'une émotion rassurante à inquiétante en un changement de note. Puisque Twin Peaks, c'est aussi cela, tu passes d'un moment amusant, à une scène de frayeur en un battement de cil sans prévenir. Le son est travaillé jusqu'au cri de Laura Palmer, aux gémissements des monstres, aux bruits de pas étranges dans la "Black Lodge", même le silence profond a le droit à sa note musicale.

Il y a la chanson Just You interprété par le personnage de James, qui est utilisé pour souligner le triangle amoureux avec la cousine de Laura Palmer et Donna.

Les énigmes : l'importance des numéros, de distributions de mots sans aucun sens sur le moment qui prennent sens ensuite, le feu rouge, les accessoires : la bague verte, la clef de l’hôtel, le café...

Les petits plus : 1) La danse du nain dans l'autre monde, sur fond de jazz 2) Le café est excellent à Twin Peaks. Il y a une sorte de fascination amusante autour de cet élément. 3) Les personnages extrêmement naïfs que sont Candy (saison 3), Andy, Lucy... 4) Le final de la saison 2 de Twin Peaks est mémorable par la folie et la frayeur qui s'exprime 5) L'épisode 8 de la saison 3 est marquant car c'est un retour vers les origines qui explique bien des mystères avec un délire stroboscopique, une entrée dans la matière, un meurtre lent et abominable. 6) Les discours anti-capitalistes du psy à la retraite et sa vente de pelle pour se déterrer de la merde dans lequel le monde se trouve. 7) Le rêve de Cole avec Monica Belluci dans le rôle de Monica Belucci 8) la B.O. 9) Il pourrait avoir une liste infini de petits plus...

Le petit moins : parfois, le rythme est volontairement hyper méga lent. Quelques épisodes avant le final de la saison 2 pose problème au niveau des intrigues à cause d'un conflit entre le réalisateur et la production. Chose bien corrigée dans la saison 3 ;

Conclusion : Regardez Twin Peaks parce que c'est la seule fois dans votre vie où vous visionnerez quelque chose comme cela. C'est une série mélangeant de l'ésotérisme, du fantastique, de l'effrayant et du touchant. Nul autre oeuvre n'égal la mise en scène de cette série.

La saison 1 démarrait bien. C'est une réussite sur tout les plans : des personnages passionnants, une histoire prenante, une musique envoûtante. De quoi attendre la saison 2 avec impatience. Et là, patatra! Lynch décide de faire intervenir le surnaturel dans tout ça. Un problème insoluble pour l'agent Cooper, hop un petit coup de surnaturel et la réponse fuse. La saison s'étire en longueur pour arriver à un final abracadabrant.
Quant à la troisième saison, elle est réellement dispensable. J'ai vraiment eu l'impression qu'on se foutait de moi. Les 18 épisodes reposent sur le néant. Les scènes inutiles s'empilent et durent, durent, durent. Le grand final ne vient même pas rattraper tout ça. Totalement absurde.

T'as du feu ?........................ Lynch Master Of The Universe..........................................................................................

Je trouvais déjà les deux premières saisons un peu surcôtées - je les ai vues en 2017 donc la compétition avait beaucoup évolué - ainsi j'attendais une franche amélioration à la hauteur de la réputation de la série dans le milieu cinéphile. Pour moi cette troisième saison est imbuvable. J'ai eu le sentiment qu'on se moquait de moi. Je ne suis pas trop anti art-contemporain et anti "destructureurs d'intemporalité" mais cette série n'a ni queue ni tête et le scénario est complètement plat. Aucune des bizarreries fantastiques n'a en effet d'intérêt scénaristique, on le découvre au fur et à mesure jusqu'à s'énerver d'y avoir investi un peu de temps.

Cette oeuvre aurait frisé la perfection sans la démesure d'Oliver Stone qui a inutilement caricaturé les personnages. Péché de "grosse tête" qui devient malheureusement la norme dans l'univers trop encensé des cinéastes.
Malgré cela, on s'attache aux personnages dans l'attente un peu vaine d'un dénouement libérateur.

Prétentieux et abscons, ce « return » est terriblement décevant, rien à voir avec les deux saisons précédentes. A oublier.

Cette série est vraiment très bien ! Malgré son rythme un peu lent, j'ai tout aimé ! Ce n'est pas pour rien qu'elle est souvent utilisée comme une référence pour d'autres œuvres cinématographiques !

Cette série créé par Mark Frost (écrivain et auteur de "La Liste des sept", "Les 6 messies" et "Le Second Objectif") et David Lynch (réalisateur notamment de "Elephant Man", "Blue Velvet" et "Sailor et Lula") est un véritable OVNI parmi l'histoire des feuilletons télévisés.
En effet l'atmosphère dégagée par les différents épisodes est complètement envoutante, irréelle, magique, Fantastique et troublante.
De plus l'esthétisme des images et la musique lancinante renforcent énormément cette impression d'étrangeté.
Tout d'abord les principaux acteurs: Kyle MacLachlan (l'agent Dale Cooper), Dana Ashbrook (Bobby Briggs), Lara Flynn Boyle (Donna Hayward), Mädchen Amick (Shelly Johnson), Sherilyn Fenn (Audrey Horne), Michael Ontkean (Le shérif Harry S. Truman), Richard Beymer (Benjamin Horne) et Ray Wise (Leland Palmer).
A noter que David Lynch joue le rôle de Gordon Cole.
L'histoire en très bref: Une jeune fille, Laura Palmer (Sheryl Lee) est retrouvée morte emballé dans du plastique.
C'est un choc pour les habitants de Twin Peaks (ville imaginaire de l'Etat de Washington près de la frontière Canadienne).
On envoi sur place l'agent du FBI, Dale Cooper pour enquêter sur ce meurtre.
Il est secondé pour cela par Le shérif Harry S. Truman.
Cooper aux méthodes d'investigation très spéciales va découvrir que les habitants de la bourgade ont tous des secrets cachés.
Il va ensuite être confronté à Ben Horne qui dirige un hôtel très spécial "Le Jack n'a qu'un oeil".
Son supérieur Gordon Cole "David Lynch" débarque dans l'épisode 13.
Il a des problèmes d'audition et crie sans arrêt (très marrant).
Dale Cooper va de plus en plus se retrouver dans une histoire complètement hallucinante et Fantasmagorique surtout qu'un autre meurtre a lieu.
Avec les épisodes 15 et 16, on découvre l'identité de l'assassin mais le mal est toujours présent et continu son œuvre de destruction.
J'arrêtes là l'histoire qui est beaucoup trop complexe pour être racontée en détails.
Sachez seulement que les 5 dernières minutes de la série sont vraiment inattendues mais je n'en dis pas plus.
Cette série est complètement hors norme, presque "perverse" et comporte une bonne vingtaine de personnages tous plus déjantés et décalés les uns que les autres.
Ce coffret qui regroupe l'épisode pilote plus les vingt neuf autres est d'excellente qualité (Je n'ai pas reçu d'épisodes manquants ou abîmés; ça doit venir de différents tirages) et le boitier en carton dur est plus facile à manipuler que d'autres déjà cités comme "Underworld".
Les bonus sont de bonne tenue et intéressants (interview de Mark Frost, des acteurs et réalisateurs etc...).
Comme je le disais dans ma chronique du long-métrage "Twin Peaks - Fire Walk with Me" il y a environ trois mois, j'aime tellement cette série regardée sur la cinq en 1991 que j'ai acheté d'abord l'intégrale en VHS puis maintenant en DVD.
Ce feuilleton qui compte de nombreux rebondissements n'est pas que policier, il touche en fait à tout (Fantastique, comédie, soap opera, SF mystique etc...).
Il est véritablement inclassable, incontournable, n'a pas vieilli d'un pouce et a mon avis a inspiré plus tard d'autres séries.
J'espère vous avoir fait partager ma fascination pour "Twin Peaks".
PS: Ce qui m'a toujours amusé dans cette série, c'est que l'on nous annonce une ville de 51 000 habitants (plus grande que Saint-Malo, Meaux ou Albi par exemple) mais qui donne l'impression de n'être qu'une petite bourgade de 5 000 personnes.

J'appréhendais ce moment, faire une critique de "Twin Peaks", ça n'a rien de simple, bon je pourrais faire deux lignes et basta mais ça ne rendrait pas hommage à la série sans qui nous n'aurions jamais eu toutes les séries de maintenant.

Twin Peaks, LA série qui a marqué un véritable tournant dans le monde des séries, pour le petit écran et même pour le grand ce fut une révolution, aujourd'hui encore c'est un culte intouchable, un culte que du haut de mes 19 je devais à tout prix voir, en tant que pur cinéphile et grand sériephile je ne pouvais passer à coté, et même maintenant que je suis arrivé au bout je n'arrive toujours pas à me rendre compte que j'ai vu "Twin Peaks".

J'ai profité cette année de sa réédition en blu ray pour me l'offrir, découvrir une telle série en haute définition c'est un luxe que j'ai pu me permettre, et je ne regrette pas l'achat, l'image est magnifiquement retravaillée, et je ne me suis pas privé de la regarder en version originale sous titré, ça me semblait indispensable.
Cela a également permis à ma mère de redécouvrir la série, elle qu'il l'a vu étant jeune.

Bref, je me doute que parler ne ma vie ne vous intéresse pas, le sujet ici c'est la série, et quelle série, elle est inracontable, indéfinissable, David Lynch et Mark Frost sont imbattables au niveau du délire, et pourtant les films de Lynch je n'en suis pas réellement fan, certains sont bons c'est incontestable mais je n’adhère pas toujours, même rarement, et pourtant cette série m'a plu, je n'ai jamais ressenti devant "Twin Peaks" ce que je ressent devant un film de Lynch, peut être est-ce grâce à Mark Frost car il ne faut pas l'oublier lui.
Avant moi aussi je mettais "Twin Peaks" sur les épaules de Lynch, mais non, il ne faut surtout pas oublier Frost qui apparemment est celui qui amène cette touche d'humour qui envahie la série.
C'est pour cela que les deux réalisateurs et scénaristes se complètent si bien, car sans l'humour de Frost ça aurait pu être très lourd comme série, voir chiant, et d'un autre coté sans l'étrange de Lynch on aurait eu une comédie policière nunuche, limite sitcom, voilà pourquoi le duo est indissociable.

L'idée de départ est simple, un meurtre a été commit, la jeune Laura Palmer est retrouvée morte dans un sac au bord de l'eau, un agent spécial du FBI est appelé, l'agent Dale Cooper, avec l'aide de la police locale il va tenter de découvrir l'assassin.
Synopsis tout bête n'est-ce pas ? Mais ce n'est qu'une façade, toute cette affaire se déroule donc dans le comté de Twin Peaks, une ville entourée d'une forêt immense et très étrange, la ville ne l'est pas moins, les nombreux personnages que nous suivons ou croisons tout le long de la série sont indéfinissables, "étrange" est un euphémisme à coté.
Je pourrais parler de la femme à la bûche, du nain qui parle à l'envers ou encore de l'homme qui n'a qu'un bras mais ce serait inutile, il est inutile que je parle des personnages car ce serait gâcher le plaisir de les découvrir, et de plus ils sont si nombreux que j'en oublierais largement plus de la moitié.

Tout ce que je peux dire c'est que l'agent Cooper qui passe son temps à parler à une personne probablement inexistante dans un dictaphone, à boire du café et manger des tartes est un personnage incroyable, il est carrément fascinant, comme tout les autres personnages en faite, je ne sais pas pourquoi je parle de lui spécifiquement car ils sont tous fascinants, mystérieux et inclassables, certains sont même irrésistibles au possible, je pense à Andy et sa tête de chien battu ou encore l'agent Gordon Cole joué par Lynch lui même, un personnage à mourir de rire.
Non sérieusement je ne peux rien dire sur les personnages, je ne saurais quoi dire, si ce n'est qu'ils vouent tous un culte au café, aux tartes et aux donuts, c'est absolument incroyable, les scènes où ils sont assis devant une table remplie de donuts c'est purement et simplement de la torture, un délire bien trouvé et toujours aussi drôle à chaque fois.

Autour du meurtre de Laura Palmer nous aurons de nombreuses sous enquêtes et sous intrigues, ce qui dans le fond est plutôt bien même si parfois il est un peu difficile de si retrouver, par exemple si vous ne regardez pas d'épisodes pendant quelques jours il est fort possible que vous vous perdiez un peu, ce n'est jamais bien méchant ni trop grave, on fini par retrouver le bout du tunnel mais c'est une chose à dire quand même.

Ce qui rend si unique cette série, ce sont bien évidement ses personnages avant tout, jamais des personnages n'auront étés aussi intrigants et mystérieux, et ne pas oublier originaux, car il est très rare de voir les mêmes portraits ailleurs.
Pour avoir d'aussi bon personnages ils faut de toute évidence un casting solide, sans donner tous les noms car ma critique gagnerait facilement six/sept lignes de plus, ce serait de la triche^^.
Je vais citer les plus importants: Kyle MacLachlan en tête, le fameux agent Cooper avec son coup de pouce mémorable, avant je n'étais pas forcement fan de lui, sans le basher je n'étais pas un grand fan quoi, je trouve pas d'autres mots, et avec ce rôle il m'a vraiment fait changer d'avis, bon ce n'est pas devenu mon acteur préféré et je ne suis toujours pas un fan absolu mais je sais que maintenant que je devrais le voir ce sera moins à reculons qu'avant, il a complètement su inventer son personnage, ce qui le rend totalement unique.
Je vais passer un peu plus vite sur les autres même si ils méritent qu'on dise des choses sur eux, Michael Ontkean, Joan Chen, Piper Laurie, Dana Ashbrook, James Marshall, Richard Beymer, Sheryl Lee, Kimmy Robertson, Peggy Lipton, Billy Zane, David Duchovny, Heather Graham, Grace Zabriskie, Michael Parks, John Boylan, Russ Tamblyn et j'en passe un tas sont tous géniaux, j'ai quand même voulu garder les meilleurs pour la fin, déjà le trio de femmes, des vraies beautés (à l'époque), Sherilyn Fenn, Lara Flynn Boyle et Mädchen Amick, trois bombes qui sont génialissimes, je voulais aussi dire en vitesse que les apparitions de Miguel Ferrer sont excellentes, tout comme celles de Lynch, j'ai également gardé Jack Nance de coté, un fidèle de Lynch qui porte son tout premier film "Eraserhead", je ne l'avais même pas reconnu au début, j'ai vu qu'il était au casting mais je n'avais pas fait le rapprochement, faut dire que sa tête dans "Eraserhead" était bien différente et il était plus jeune aussi, ce n'est que grâce à ses yeux que je l'ai reconnu, il a des mimiques exceptionnelles ce mec.
Je garde donc le best de chez best pour la fin, Ray Wise évidement, ce gars sans déconner est magistral, en faite j'ai quasi rien à dire sur lui, il nous offre une prestation incroyable, ou plutôt deux prestations mais je n'en dirais pas plus.

Un casting remarquable pour une série extrêmement riche et inventive, quoi de mieux ? Peut être une BO d'enfer non ?
Nombreux sont ceux tombés amoureux de la musique de Angelo Badalamenti et je les comprends, même si elle ne me transcende pas je la trouve tout de même sublime, à l'heure où toute les compositions se ressemblent ça fait du bien d'entendre du neuf et surtout du bon, du très bon, certains pourraient surement en parler durant des heures mais encore une fois je ne sais que dire, il est impossible de détailler ou même d'expliquer le travail de Badalamenti sur cette série.
Pour la réalisation, à chaque épisode nous retrouvons une réelle atmosphère, un cadrage bien particulier, une ambiance propre à la série, tout comme la mise en scène irréprochable, et je ne chougne même pas sur la qualité de l'époque qui ici donne un charme fou à l'histoire, quant aux décors eux sont tout simplement fantastiques, que ça aille de cette magnifique et étrange forêt à un simple bureau.

Plus haut, même beaucoup plus haut je parlais de l'humour qui règne sur la série, j'aimerais y revenir un peu plus en détail, moi qui suis un grand amateur d'absurde j'ai adoré l'humour de cette série, certaines scènes sont tout simplement mythiques, la scène où Cooper lance des pierres sur la bouteille par exemple, ou encore quand Andy se prend une latte de bois en pleine poire et tente d'essayer de rester debout, surement la scène où j'ai le plus ri, toute la série est bombé d'humour, des fois c'est minime mais ça vaut tout de même son pesant de cacahuète.

Pour ce qui est de la fin de la série, personne n’ignore qu'elle fut annulée au bout de deux saisons, elle est troublante et inattendue, je ne voyais pas du tout ça comme final, ça peut paraître bâclé car finir une série aussi riche en un épisode c'est pas tellement facile mais il est plutôt réussi comme final, peut être pas parfait mais du moins réussi, et puis nous aurons quand même droit en 2016 à une saison trois, comme le dit Laura Palmer à l'agent Cooper dans le dernier épisode "Nous nous reverrons dans 25 ans", Lynch et Frost on tenu la promesse faite lors de ce final, 25 après la fin brutale de la série culte "Twin Peaks" les fans de la première heure et les nouveaux fans vont pouvoir se délecter devant une nouvelle saison qui en plus devrait résoudre quelques éléments des deux premières, rendez vous donc en 2016 pour une critique de cette très attendue troisième saison.

Twin Peaks reste pour moi l'une des grandes séries que j'ai vu. Mêlant humour, horreur, polar et paranormal cette série aux multiples facettes, particulière et riche en rebondissement connait un vive succès et cela est justifié. Même si parfois des épisodes sembles s’essouffler ou manquant de rythme, les personnages tous plus loufoques les uns que les autres apportent pour beaucoup au charme de cette série et les décors assez sombre voir intriguant rendent la série encore plus appréciable.
Je n'ai qu'une hâte découvrir au plus vite la saison 3 arrivant très prochainement sur nos écrans

Twin Peaks c'est avant tout des personnages. Dale Cooper est tout simplement génial, charismatique, extrêmement drôle. Fan de café bien noir ("That's a damn fine coffee !", aime-t-il dire avec son grand sourire), de donuts et de tartes en tous genres, il a des habitudes assez étranges, des mimiques amusantes qui font qu'on s'attache immédiatement à lui, bien plus que tous les autres. Pour ceci, Kyle Maclachan est l'élément fort du casting, l'un des seuls à ne pas surjouer et à nous faire marrer constamment. Qui plus est, ce personnage et son passé nous intriguent, d'autant que ses techniques d'enquête sont assez spéciales : il se base sur ses rêves et sur la méditation tibétaine, ce qui fait qu'il a toujours des révélations un peu bizarres au cours de la série. Les personnages féminins sont vraiment réussis, des plus attachantes comme Donna, Shelly et Norma comme des plus insupportables (Catherine est irritante au possible). Twin Peaks est caractérisée par un humour qui fait mouche, l'humour Lynchien que je ne pourrais pas vraiment définir, un comique de situation qui s'approche parfois de l'absurde. C'est juste savoureux et je ne sais pas combien de fois je me suis esclaffé en entendant les répliques de Cooper, Andy ou Lucy. La relation que Cooper entretient avec Annie en fin de série est tout simplement une merveille d'humour et de sensibilité. Le personnage joué par David Lynch (Gordon Cole) est hilarant, en malentendant qui passe son temps à gueuler. De même, l'apparition de David Duchovny dans le rôle de Denise est juste ultra-comique et bienvenue. Tous les personnages de cette série ont leur importance, un grand rôle à jouer. Leo Johnson est assez central et on le haïra avant d'avoir pitié pour lui (il finira littéralement traité comme un vulgaire animal et je ne pensais pas que je plaindrais ce personnage un jour). Je ne vais pas citer tous les personnages mais j'ai également adoré le personnage de Bobby Briggs et notamment la relation qu'il entretient avec son père, le major Briggs. Il y a une scène que j'affectionne tout particulièrement, quand le père raconte une de ses visions à son fils et que l'émotion est au rendez-vous. Twin Peaks c'est aussi une putain d'ambiance et une BO à frissons. Le style années 70/80 propre au cinéaste, avec les coiffures et les vêtements démodés, est ici dément. Le surjeu des acteurs m'avait déstabilisé au début (c'est d'ailleurs pour ça que j'avais abandonné une première fois), mais finalement on s'y fait très bien. L'ambiance de la série est au rouge, presque tout le temps. Les grands rideaux rouges ont une place importance dans la série, puisqu'on les retrouve très souvent, symbolisant le secret qui se cache. David Lynch nous plonge dans un univers décalé, très émouvant, prenant, intriguant. L'intrigue prend son temps, le cinéaste accordant judicieusement plusieurs moments de grand calme à ses personnages. La musique, mon dieu, est du pur génie aussi. Angelo Badalamenti a fait un travail de dingue. Plusieurs d'entre elles passent pendant toute la série, parfois à des moments où on ne s'y attend pas. Le thème "Audrey's Prayer" (qu'on entend lorsque les Briggs père/fils discutent au Double R) est d'une somptuosité impressionnante et débarque toujours sans prévenir, ce qui m'a plongé à chaque fois dans une atmosphère d'émotion assez intense. C'est un procédé très intelligent, de mettre une musique sans raison particulière, et je trouve que beaucoup de réalisateurs l'oublient. Egalement, on a droit à la fin de l'épisode 2x07 à des chansons de Julee Cruise qui nous font vibrer, car la puissance de la scène est magnifique. Le scénario en lui-même est plutôt réussi, même si certaines intrigues sont un peu chiantes, comme l'histoire de la scierie ou du projet Ghostwood. Cependant, tout le reste est captivant, que ce soient les histoires d'amour comme l'intrigue policière. Les fins d'épisodes nous laissent souvent sur des cliffhangers assez bien pensés et qui donnent envie de voir la suite, ce qui fut par la suite la marque de fabrique de Lost. Même si les intrigues "banales" sont sympathiques à regarder, j'ai de loin préféré tout ce qui tourne autour de Bob et du supernaturel, bien sûr. Ces histoires de Loges Blanche et Noire, la chambre rouge avec le nain, le géant, je suis littéralement dingue de tout ça. Le début de la saison 2, lorsque Dale Cooper est blessé au sol et reste allongé ici un bon moment, est un pur délire d'absurdité et de révélations avec ce géant, j'adore. Toutes les scènes dans la Chambre Rouge sont impressionnantes, avec ce nain qui danse, fout les boules et parle à l'envers. Dérangeant mais du génie. Les 25 dernières minutes au coeur de la Black Lodge (ou quoi que ce soit) sont prenantes, complètement folles, terrifiantes et j'adore ce genre de trucs qui dépassent totalement la réalité en nous procurant des sentiments très bizarres. Bref, du grand art. On s'attache rapidement aux personnages mais on les quitte malheureusement trop vite.

L'ambiance générale (scénario/photo/direction artistique) est assez éloignée des 2 premières saisons, et se rapproche bien plus du film "Fire Walk with me" et globalement du style "Lynchien" que l'on lui connait de part ses films iconiques tels que "Lost Highway"/"Mullholand drive" ou "Inland Empire".
C'est donc rarement un entre 2 quant à l'appréciation que l'on se fait de cette saison et soit on adore, soit on deteste.
Personnellement, c'est définitivement un chef d'oeuvre tant les lectures/interprétations sont fascinante,s en laissant de côté l'aspect sitcom qui m'avait toujours dérangé sur les précédentes saisons. (Choix artistique qui est vécu comme une trahison par les amoureux indéféctibles de ces précédentes saisons, ce qui se s'entend parfaitement tant le résultat final est complétement diférent)
Ici on s'attache quasi exclusivement à l'aspect fantastique du lore "Twin Peaks" et c'est tout bonnement vertigineux voir extremement flippant me concernant.

Si vous êtes bon public des films cités, cette saison est pour vous, car on est en plein dans cette fameuse allégorie de la TV cassée par un coup de marteau que l'on voyait en préambule de "Fire walk with me"...David Lynch semble n'avoir fait aucune concession et on a lui a donné les moyens d'arriver à ses fins.

Toujours autant énigmatique,déroutante,hypnotique,cette nouvelle mouture de Twin Peaks n'a rien à envier à la première saison.On prend ainsi un plaisir immense à revoir certains protagonistes vingt-cinq ans après avec quelques guests irrésistibles(M Cera,J.Belushi,R Knepper,T Roth,H Dean Stanton etc.).L'atmosphère est toujours autant prenante et les multiples intrigues et personnages annexes nous laissent parfois sur le côté mais qu'il est agréable de se perdre dans ce dédale mental et spatio-temporel s'apparentant au testament cinématographique et sérielle de D. Lynch.Un véritable chef d'oeuvre.

Pas belle image, pas bon scénario et surtout moi rien comprendre... Pourtant moi avoir aimé et compris première saison d'il y a 25 ans, mais peut-être moi devenu plus bête.
Moi aimer et comprendre aussi en général les films de Lynch.
Sais pas si c'est bien l'endroit, mais moi cherche donneur pour greffe de Q.I., au moins 80 de plus, merci d'avance.
Sinon attention, moi retourner regarder Zorro... version galactique quand même...

Hoho super mega série jai adoré la 3eme saison.jai pas mis 5 étoiles car ça manque un peu de couleur,hé ouais .