Qui a dit que les sagas de l'été étaient toutes les mêmes ? Celle-ci les surpasse toutes largement par sa médiocrité, mais il est malheureusement impossible de mettre moins de 0,5 étoile ! Le zodiaque était déjà loin d'être brillant, mais là ça dépasse l'entendement. Inutile de préciser à quel point le scénario est lamentable : pour le premier c'était déjà ridicule, mais ici on rajoute des interprétations scientifiques de thèmes astraux saupoudrés de manipulations à base d'hypnose à l'aide d'électrodes, dans une université appartenant à la famille Daguerre qui finalement se révèle être en parenté avec les Saint André... Vous ne comprenez rien ? C'est pourtant limpide : c'est débile ! Les interprètes semblent avoir été choisis pour leur aptitude à surjouer (à l'exception de Stéphan Guérin-Tillié dont on se demande ce qu'il vient faire ici. Mais la palme revient aux acteurs principaux : Claire Keim a la tête insupportable de quelqu'un qui semble être sur le point de fondre en larmes à tout moment et elle joue comme une cruche. Quant à Francis Huster, il est exceptionnel : il parle continuellement avec cette voix mystérieuse qui donne l'impression qu'il devrait se racler la gorge un bon coup, crispe ses traits pour montrer qu'il réfléchit, et en plus on l'a doté de répliques à se tordre de rire ("c'est moi qui ai mis le cutter dans la poche de Matthias", "le zodiaque c'est le mal absolu", "mon horoscope m'a dit que j'allais retrouver la femme de ma vie",... ). Ah ! Il a aussi appris à tous ses collègues que lorsqu'on ne sait pas jouer, il faut crier, hurler, pour paraître concerné, sérieux, dramatique, affecté... Et tout le monde lui emboîte merveilleusement le pas. Non, vraiment, je ne raterais un épisode pour rien au monde, c'est trop drôle. Quand on pense que tant de gens sont en admiration devant une telle chose, ça fait peur ! Peut-être la réponse se trouve-t-elle dans les astres...