Avis The Thick of It S2

C’est reparti pour une nouvelle fournée de trois épisodes avec notre cher ministre Hugh Abbot, aussi maladroit qu’incompétent et son garde-chiourme Malcolm Tucker.

Sur des saisons aussi courtes, les créateurs peuvent se permettre de se répéter car le public en redemande toujours plus. C’est d’ailleurs ce que font Armando Iannucci et ses scénaristes, plongeant encore Hugh Abbot, toujours joué par un magistral Chris Langham, dans un bazar sans nom, lui et son équipe, en attendant que l’immense Peter Capaldi vienne les en tirer à grands coups d’insultes, de jurons et de menaces toutes aussi jouissives les unes que les autres. Si le premier épisode est un peu tiède, les deux suivants sont particulièrement réussis, avant de finir en apothéose dans une sombre histoire de mail injurieux envoyé à une gamine de huit ans. C’est malpoli, c’est hilarant, c’est unique, c’est The Thick of It. C’est d’ailleurs pour cela que la série est aussi réussie, c’est parce qu’elle parvient à trouver des concepts nouveaux épisodes après épisodes tout en suivant un format commun à tous les épisodes, fidélisant le public.

Vous l’aurez compris, la deuxième saison de The Thick of It est une véritable réussite, peut-être un peu moins bonne que la première saison à cause de son Season Opening, mais bon… Doit-on réellement jeter la pierre à Armando Iannucci pour avoir un petit coup de mou sur six épisodes ?