Objectivement, le rythme est beaucoup trop lent, j'ai du le voir en accéléré. Dix épisodes, c'était beaucoup trop, Cinq ou Six auraient suffit. Par contre, les deux derniers épisodes sont vraiment du n'importe quoi, plus rien ne colle avec l'histoire et tout ce qui a été bâtit n'a servi à rien. On pourra saluer que pour une fois le drama ne tourne pas autour de l'école ou des yakusas. Mais rien de plus !
Ce J-Drama : Tatta hitotsu no koi, on peut l’adorer et le rejeter quant à ses poncifs lourdingues et tire-larmes, d’ailleurs accentués par la musique, dans la dualité winners-losers ou riches-pauvres, dans ce monde actuel qui se prétend « égalité », du moins et surtout dans certains pays occidentaux. Ce sera donc 5 étoiles pour la qualité de l’ambiance, le jeu des acteurs ; quant à la LENTEUR dénoncée par quelques commentaires, lenteur inhérente au Japon malgré les apparences du speed industriel et occidental du Japon maintenant si américanisé ; mais qui tient bon, parce que le Japon n’a eu que des spiritualités métaphysiques, et il n’a pas eu à défendre le monothéisme d’un Dieu ou d’une république qui se croit ”universelle” (ici-bas et à l’état de veille ou de l’ego), et le sens cosmique ne demandant qu’à s’accoupler avec le sens de la science pure, qui est son complément naturel. Contrairement à l’Occident, le japon n’a pas arraché ses racines… d’où le succès ici en Occident de ses dramas. Merci encore à l’équipe japonaise de l’un de ces meilleurs J-Drama des années 2000.