Aaah « Malcolm » ! Autant le dire tout de suite, les conditions dans lesquelles j’ai découvert cette saison 1 sont tout de même particulières. « Malcolm », je connaissais déjà grâce à des potes qui m’en avaient montré deux ou trois épisodes…et j’avais aimé. Depuis, je n’avais su retrouver à la télé quelques autres morceaux d’épisodes, jamais entier, mais qui, une fois de plus, m’avait bien fait marrer. Au final, comme pour lutter contre la frustration de connaître cette série sans la connaître vraiment, je me suis risqué à l’achat des deux premières saisons en DVD. Or, qu’en dire ? Tout d’abord, c’est que, il n’y a pas à dire, il y a vraiment un état d’esprit barré dans cette série que je trouve vraiment génial. J’adore l’état d’esprit, j’adore les personnages, j’adore l’humour. Voilà une des rares sitcoms capables de me botter. Après, au-delà de ça, je dois bien reconnaitre qu’à regarder d’un bloc, la série souffre forcément d’épisodes plus mous que d’autres, ainsi que d’une certaine répétition. L’un dans l’autre, ça marche quand même, surtout que certains moments me tordent littéralement de rire (la partie de billard de Francis dans l’épisode 16 est pour moi tellement représentative de l’humour de la série : j’ai adoré) et il est peut-être juste dommage que la série n’ait pas davantage de densité. Après, ce sentiment tient au fait que je regarde tous les épisodes d’affilée, ce qui n’est peut-être pas la meilleure façon de découvrir une sitcom, et aussi au fait que je compare cette saison 1 a d’autres épisodes d’autres saisons que j’ai vu antièrement et qui poussent, selon moi, le concept tellement plus loin. Donc l’un dans l’autre, cette saison 1 est agréable à voir, même si j’avoue qu’aux vues de ce qui se passera par la suite, elle peut décevoir par un certain manque de densité. A vous de voir jusqu’où vous pouvez être fan de cette série déjantée…