Oui la moyenne car, j’ai honte de l’avouer, mais j’adorais étant petit, peut être même plus qu’Olive et Tom car c’était un peu plus censé, on s’identifiait mieux aux personnages et le triangle amoureux, faut bien découvrir ça un jour…
Sinon objectivement c’était pourri, une pâle copie de Captain Tsubasa, mais ce sont les différences qui me plaisaient. En effet, le générique de Bernard Minet déjà, légendaire forcément, il faisait les chevaliers du zodiaque, Fly, Bioman, Juliette je t’aime, Sailor Moon, le collège fou fou fou, Ranma ½, Dragon ball, Goldorak et surtout Nicky Larson. Voilà ça pose le level. L’animation est très bonne, bon les décors en arrière plan n’existent pas toujours mais c’est pas grave. Dans l’histoire et la construction de la série (et des épisodes) c’est comme son prédécesseur nippon, avec les longueurs en moins car là pas de manga à suivre, tout (ou presque) était déjà écrit, ça aide la narration, promis. Notons tout de même que c'était prévisible et bateau comme story, surtout si on comparait à Tsubasa. A ce niveau pas de truc louche comme un père qui reste en mer des années, ou son copain qui crèche à la maison, non juste un docteur et un campagnard qui fait le coach, pourquoi pas (pas de parents par contre). Les dialogues sont moins nunuches, pas de traduction et de doublage par des bègues ça a des avantages, mais ça vole pas haut non plus. Enfin les matchs duraient mais pas 36 plombes, juste 33, puis le triangle amoureux était sympa, les nanas étant plus dans nos critères de beautés ça marquait plus, puis Benjamin conclu (version soft) donc c’est mieux qu’une attente infinie pour rien.
Bon sinon on avait toujours la surenchère de techniques impossibles et ce dès le 1er épisode ; pas par les nuls qui assistent le héros hein ? Syndrome de la copine moche qui met plus en valeur oblige. D’ailleurs on peut aussi mettre les blessures et l’état dans lequel ils se mettent, pas réaliste pour 2 sous évidemment, mais tellement plus impressionnant. Transposer la série en Italie pourquoi pas mais bizarre. Passage incontournable dans les DA de l’époque (pour plaire à la censure, au gouvernement et à Ségo, c’est pareil tout ça) : la bonne morale bien lourde et chiante, reposant sur les vraies valeurs comme l’amitié, le courage, la dévotion, l’amour du ballon, des autres… bon je passe hein ? Enfin pas trop loin puisque la fin est nulle à chier, merci les Japonais qui n’ont pas été foutu de terminer la série, donc on a droit à des flashbacks, des remakes d’épisodes, des répétitions, des longueurs etc. M’enfin ça faisait passer un bon moment et ça immergeait déjà un peu plus dans le vrai foot.