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Alain D.
594 abonnés
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Critique de la série
4,5
Publiée le 30 avril 2016
C’était il y a très, très longtemps. En ce temps là, il y avait La voix de Claude Pieplu. Il nous contait des histoires de Shadoks et de Gibis. Les Shadoks sont de drôles d’oiseaux primaires aux longues pattes et les Gibis, des petits animaux gentils et intelligents. Cette série d’animation aux dessins rudimentaires nous délivre des scénarios désopilants, bourrés d’humour, et faisant preuve d’une imagination débordante. Produite en 1968, créée par Jacques Rouxel, réalisée par René Borg, la saison 1 comporte 52 épisodes de 2 Minutes 30. Le pitch : Leur planète respective étant devenue pratiquement inutilisable, les Shadoks et les Gibis ont décidé de conquérir la Terre.
Série extrêmement originale bercée par la voie si spéciale de Claude Piéplu. La musique et les voix de Shadoks ainsi que les dessins primaires qui la compose font de cette série une curiosité artistique. A voir surtout pour la 1ère et 2ème saison.
Un mythique DA du PAF avec la voix de Claude Piéplu qui narre la vie absurde mais au combien humoristique de ses drôles de volatiles que sont les Shadoks.
Un mythe de la télévision française cette série de courtes animations 3 minutes au plus beaucoup servie par la voix de Claude Piéplu. Ga bu zo meu qui rythment les saisons 68-69-73 dont une dernière ajoutée en 2000 pour apporter une conclusion. Les Shadoks et les Gibbs supposés un peu plus évolués quoique moins originaux et inventifs avec leur chapeau melon. Les Shadoks pompaient et pompaient et lorsqu'ils ne pompaient plus ils rêvaient qu'ils pompaient. Une sorte d'ovni S.F. art moderne, allégorie du monde vue comme un gros délire telle est la limite de cette univers éminemment créatif.