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Spiriel
39 abonnés
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Critique de la série
2,5
Publiée le 22 décembre 2013
Cette série a parfois des moments de grâce et d'émotion, souvent écrasées par l'humour pseudo-déjanté et parodique pas franchement réussi. La fin est un happy end forcé, et la série arrive à lasser en 13 épisodes. Une déception.
Une série originale et totalement déjantée, truffée de références en tous genres qui parodient films, séries animées ou musiques de film, où l'humour omniprésent découle de situations rocambolesques.
Une vraie bonne surprise que cette série fun, originale et déjantée. Je n'ai pas boudé mon plaisir devant les 13 épisodes composant cette série qui m'a fait rire du début à la fin. Dommage d'ailleurs qu'il y en ait seulement 13, je pense qu'il y avait matière à en faire d'avantage. La grande originalité de Abenobashi c'est de faire voyager nos personnages dans un nouvel univers à chaque épisode. Tantôt dans l'espace, dans un monde peuplé de dinosaures, dans un univers de conte de fées, tantôt dans un univers style polar, heroic-fantasy ou guerre (entre autres) la série est extrêmement variée et se moque gentiment des clichés propre à chaque genre en les parodiant. Abenobashi est remplie de références en tout genre, de Star-Wars à Indiana Jones en passant par Retour vers le futur et Freddy, impossible de s'ennuyer. Même les jeux vidéos (Dragon Quest par exemple) et certaines séries animées japonaises (Albator, Glodorak etc...) ont le droit à leur clin d'œil. Les deux personnages principaux sont attachants et la majorité du temps hilarants à souhait. Le début de la série comporte quelques épisodes assez indépendants mais un fil rouge se développe petit à petit jusqu'au dénouement. La conclusion parlons-en, c'est la seule réelle déception que je peux mentionner. Il y a une fin mais je la trouve un peu vite expédiée, le dernier épisode est quand même bordélique à souhait (et puis les dernières minutes sont vraiment trop "happy"). Une série distrayante à découvrir d'urgence si ce n'est pas encore fait car elle s'avère être une grande bouffée de fraîcheur.
Sasshi, un jeune garçon et Arumi, une jeune fille, amis d'enfance, apprennent un soir que le vieux quartier commerçant d'Abenobashi va être rasé et reconstruit. Qui plus est, la famille d'Arumi va s'installer à Hokkaido. En brisant l'une des statues protégeant le vieux quartier, les deux jeunes gens vont entrer dans des univers parallèles et tenter de découvrir l'origine du quartier et le moyen de revenir à la réalité. Chaque épisode est une parodie d'un genre (science-fiction, magical girls, mecha...). Malheureusement, la parodie est bien grasse et trop lourdingue pour être communicative. On assiste dès lors, à un enchaînement d'épisodes sans queue ni tête, dénués d'humour et se moquant des tares des autres séries qu'ils reproduisent pourtant ici. Certaines références vous intrigueront certainement car elles ne sont pas toujours connues en France. D'autant plus que la série a crée un personnage récurrent de fan service Mune Mune , littéralement "grosse poitrine" en rapport à ses formes exagérément généreuses. Les créateurs essayent bien, vers les derniers épisodes, d'amener une réflexion sur la maturité et le fait de quitter le monde de l'enfance et d'assumer ses responsabilités, mais comme ce thème est absent du reste de la série, il fait plutôt figure de vulgaire prétexte. En somme une série destinée uniquement aux otakus pur et durs. À éviter.
N'étant pas un mordu des animés, suis-je seulement bien placé pour donner un avis objectif ? Le mien est de prouver que oui. J'étais donc à la recherche d'animé pour agrandir ma référence culturelle aussi faible soit-elle, j'ai sans doute cultivé la mauvaise graine en m'attaquant à cette série. Toujours est-il qu'au premier épisode, l'immersion n'est pas forcément évidente, en plus de 20 minutes on a déjà totalement saisi nos personnages et deviné le dénouement, mais ça n'est qu'à partir du second épisode que l'on sait à quoi l'on va s'attendre. L'originalité et un esprit parodique sporadique font tout l'intérêt de la série, on accède à tous les différents univers des animés et c'est assez plaisant, mais pour ça sans doute que j'aurai du me miner d'animés plus populaires. Et là où "Abenobashi" un peu dans la colle, c'est qu'on a du mal à être fixé derrière nos écrans et même si elle ne manque pas de cran avec un humour osé, peut-être parfois trop puisqu'il ne fait pas mouche à chaque fois, on a du mal à suivre attentivement la globalité de la série, celle-ci changeant considérablement son rythme pendant son milieu. Cependant j'étais à mille lieux de me dire qu'elle pouvait être attrayante et drôle. Bon par contre je me lasse facilement d'un gros plan sur une poitrine animée, nénés en dessin ça fait un moment que mon cerveau d'ex adolescent ne secoue plus mes petites menottes à un endroit que la morale réprouve. En ce qui concerne la fin, je reste sur la mienne, ne l'a trouvant pas forcément adéquate et perspicace. Ami animé, ici se trouve une série originale, drôle, rythmée, et émouvante (à ce qu'il paraît), alors prépare-toi !
Magnifique série d'animation complétement folle, truffée de référence cinématographique en tout genre et dotée d' un scénario passionant. La réalisation technique est de grande qualité, beaucoup de variété dans les décors et les couleurs sont magnifiques. Arumi,sashi ainsi que tous les protagonistes sont également trés bien fait. Superbe , déjanté et rigolo une série japonnaise à voir et revoir avec bonheur.