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    Boardwalk Empire
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    cylon86
    cylon86

    2 527 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Cinquième et dernière saison pour "Boardwalk Empire" qui marque le déclin de Nucky Thompson (impérial Steve Buscemi), dépassé par les événements. Dans ces huit derniers épisodes, c'est la nostalgie et la mélancolie qui viennent pointer le bout de leur nez, éclipsant l'ambition et la violence qui n'en sont pas moins présentes. Alternant entre le passé de Nucky et son ascension aux côtés du commodore (avec un Marc Pickering parfait pour jouer Steve Buscemi jeune) et le présent où la prohibition touche à sa fin, marquant le déclin d'Al Capone (superbe personnage campé par l'excellent Stephen Graham, capable de la pire violence et de la plus belle émotion) et de Nucky qui voit son empire céder sous lui ainsi que l'ascension de Lucky Luciano et de Meyer Lansky. Le vent tourne et on sent bien que la série touche à sa fin dans ces épisodes où le rythme s'accélère petit à petit pour aller vers une fin qui n'a pas l'éclat que l'on aurait voulu mais qui ne manque certainement pas de grâce, s'avérant aussi juste qu'inévitable. Toujours aussi impeccablement réalisée, la série doit beaucoup à ses décors et à ses costumes qui ne manquent pas de crédibilité. Très bien écrite, parfois lente et parfois abrupte dans la manière dont elle traite ses personnages (Michael Shannon aura tout de même été un brin sous-exploité), "Boardwalk Empire" n'en est pas moins une série exemplaire, plongée frénétique et passionnante dans cette période qu'est la prohibition dont le réalisme en fait presque une leçon d'histoire dont on ne lui reprochera pas sa tournure romancée, pleine de bruit et de fureur.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    110 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Nucky Thompson et tous les survivants aux périples précédents entament leur dernier tout de piste aux travers d’une cinquième saison influencée par les maîtres du cinéma, De Palma pour ses incorruptibles et Francis Ford Coppola pour ses flashbacks dans le second opus du Parrain. Oui, Terrence Winter se fait le disciple des grands artisans du cinéma mafieux, chamboulant son programme coutumier, celui des quatre précédentes saisons, pour offrir un final élaboré tel une tragédie grecque. Acculé, bientôt esseulé, le criminel notoire que nous aimons tant tente de préparer l’après prohibition, tente de survivre à un ultime baroude d’honneur, à la révolution sicilienne du crime organisé et par-dessus tout, de combattre ses propres démons. Pour vitaliser la fin de l’empire Thompson, Terrence Winter use d’un procédé académique, celui des flashback, revenant régulièrement, durant les huit épisodes proposés, sur l’enfance puis la jeunesse de celui qui sera, successivement, shérif, trésorier et seigneur de la pègre d’Atlantic City.

    Soulignons, cela est important, que sept longues années se sont écoulées entre le début de cette saison et la fin de la précédente. Cela démontre clairement l’intention du team de scénaristes de rattacher la destinée de Nucky à l’évolution historique. Cela permet notamment l’amenée d’un final grandiose, logique mais inattendu, un final que rehausse le niveau général d’une composition d’épisodes qui ne peut rivaliser avec la force, la dureté des saisons précédentes. Oui, cette ultime saison n’est pas la meilleure proposée, notamment du fait d’une refonte narrative étonnante, toujours ces fameux flashbacks, mais s’affiche tout de même comme le plus dramatique. S’approchant d’une conclusion que l’on imagine douloureuse, nous sommes ici confrontés à d’avantage de psychologie, à la disparition de personnages clefs, à la perspective claire et nette de ne plus croiser le chemin, à l’avenir, de tout ce beau monde. Les morts ne cessant jamais de s’additionner, qu’adviendra-t-il du personnage central? Que deviendront les survivants de ce jeu de massacre? Question à laquelle répond Terrence Winter en jouant sur une certaine forme de mélancolie, passage obligé pour toute saga de gangsters.

    Cette ultime saison prend donc une allure de tour d’adieu, de conclusion morose à ce qui fût une épopée criminelle en quatre véritables temps. Audacieux sur le plan technique, parfaite sur le plan des interprétations, dramatique et violente à souhait, en 2014, HBO referme la boucle en proposant un final, un vrai. Cela étant dit, cette volonté d’en finir définitivement prétérite quelque peu le plaisir coupable du public, contrait de subir les évènements d’avantage qu’à les anticiper, de se réjouir des potentielles suites à tels ou tels évènements. Accessoirement, ce saut de plusieurs années dans le temps inclut un virage singulier dans le comportement de certains personnages. Terrence Winter prend fermement le parti de transformer en monstre un Al Capone que l’on avait connu humain, de muter Lucky Luciano en seigneur avare et cruel de la pègre alors qu’on le connaissait comme un allié, un électron libre. L’histoire rattrape donc la fiction avec l’impression que quelques maillons manquent entre les évènements des deux dernières saisons.

    Quoiqu’on puisse y trouver comme défaut, cette dernière volée d’épisode n’en reste pas moins brillante, somptueuse de noirceur, de pessimisme et de beauté. Comme nous l’on enseigner l’histoire et les œuvres majeures du cinéma mafieux, le métier de gangster n’est qu’un cruel jeu de pouvoir n’étant jamais prédestiné à durer. Nucky Thompson, à l’image d’un Michael Corleone, d’un Carlito Brigante, d’un Tony Montana, doit faire face à l’inéluctable. Et nous, nous apprécions, comme nous avons apprécié suivre de très près cette saga criminelle majestueuse. 16/20
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    96 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Une conclusion admirable pour cette série qui aura su me procurer un très grand plaisir. Dommage qu’elle se soit essoufflée si vite, car le potentiel était là. Cette saison se propose de nous raconter en parallèle la jeunesse de Nucky, et il faut avouer qu’il y a plusieurs passages intéressants. On rencontre également de nouveaux personnages (dont ni plus ni moins que Joe Kennedy himself), mais on se rend compte très vite que cette saison est la fin : tout le monde ou presque y passe. La mise en place d’une nouvelle forme du crime organisé chamboule tout et chacun tente de se sauver. Une véritable petite guerre de gang qui ne laissera personne complètement intact. Les masques tombent, les choses s’accélèrent jusqu’au dernier épisode, final plus que correct, et même dramatique par son montage, pour cette saison et cette série. La boucle est bouclée. Le seul défaut c’est que, comme pour la saison précédente, on retrouve des longueurs ici et là au cours des épisodes. Le casting est toujours aussi impeccable et la mise en scène, les décors et la musique toujours au rendez-vous. Bref, une conclusion qui tire le rideau sur cette série qui nous aura montré un visage terriblement réaliste et passionnant de l’Amérique sous la prohibition.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    La série mafieuse se termine donc avec une dernière saison qui nous laisse un peu sur notre faim.
    Cela ne veut pas dire que la saison soit mauvaise ,mais un peu à la manière des "Sopranos", les scénaristes nous ont écrites un final attendu et inattendu à la fois en restant en dehors des conventions habituelles.
    On aurait toutefois aimé voir plus de règlements de comptes pour une dernière saison mais personnages historiques oblige, les scénaristes se sont efforcés de respecter l'histoire, ce qui est tout à fait normal.
    Restera cependant une série de grande qualité qui nous aura fait vivre le temps de cinq saisons les ascensions et les chutes des plus grands criminels de la Prohibition, notamment Al Capone qui demeurera un des plus célèbres.
    La reconstitution historique et le souci du détail ont été impressionnants de bout en bout, ainsi que le travail des scénaristes qui ont su trouver le parfait mélange entre évènements historiques et fiction.
    Peu de séries ont eu aussi un casting aussi prestigieux avec des acteurs de renom tels que Steve Buscemi ou Michael Shannon.
    Bref une série mémorable où l'aura de Martin Scorsese aura plané durant cinq saisons cohérentes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Retrouver Boardwalk,son univers, l'enfance de nucky...
    schumiforever
    schumiforever

    7 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    Une dernière saison sous le signe de la nostalgie, au rythme de nombreux flashbacks réussis mais pas toujours bien utiles il faut l'avouer. Surtout, le fil conducteur tend parfois à trop s'étirer à force de coupures narrant la jeunesse de Nucky, et certains personnages sont du coup trop vite expédiés. Le contexte historique est par contre très bien mis en avant, l'ambiance de fin de règne accompagnant l'arrêt annoncé de la prohibition et le tournant que seuls certains sauront prendre sert parfaitement d'angle de clôture pour le scénario de la série. Restent des visages, ou plutôt des gueules, qui viendront nous hanter au moment de se souvenir de cette excellente série qui tire sa révérence de bien belle manière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    Une saison moins bien construite que les autres. Il y a un manque de précisions qui est dû aux (trop) nombreuses histoires qui sont la faiblesse de cette saison. La fin est prévisible et me laisse un goût de trop peu.
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