Bon, je m’étais forcé à faire un écart de quelques mois entre mon visionnage des saisons de Sherlock. Mais après, le final grandiose de la deuxième saison, je ne pouvais pas attendre. Non, je ne le pouvais pas.
Donc, sans attendre, je me suis jeté sur la troisième saison. Et voir six épisodes en une semaines m’a permis de me rendre compte de quelque chose, Sherlock évolue. Quoi donc ? La série, ou le personnage ? Tout en fait.
A vrai dire, j’avais déjà remarqué dans la deuxième saison, que le montage original que je trouvais génial dans les premiers épisodes devenaient un peu plus classique. Et cela, s’est aggravé dans cette troisième saison. Cependant, j’avais aussi remarqué, qu’en parallèle, le scénario et les personnages prenaient une ampleur nettement plus sérieuse, et le fait est… que l’intrigue est vraiment devenue quelque chose. En fin de compte, c’est vraiment dans cette saison que j’ai compris que le côté léger du début avait quitté la série. Cependant, l’humour est toujours là. Il est toujours aussi génial par ailleurs. Parce que Sherlock est toujours aussi génial. Et mieux encore, c’est un personnage qui évolue, et qui se rend lui-même compte, qu’il s’ouvre au monde (revoyez le premier épisode et faites la différence). On a donc un personnage qui se rend compte de son changement, de son ouverture d’esprit, mais qui reste persuadé que le monde qui l’entoure n’est qu’une immonde façade (exemple : le mariage). Et c’est encore plus intéressant lors de ses discussions avec son frère, qui lui, reste distant.
Et puis, il y a les personnages secondaires aussi. Et là, c’est intelligent. Parce qu’en fin de compte, c’est les personnages secondaires qui déterminent directement l’évolution de Sherlock. John Watson se mari, et Sherlock doit prendre conscience que sa vie dépend de lui. Et toutes ces réflexions, ces questionnements, sont à la fois pertinentes, intelligentes, et traitées avec humour. Et ce, en conservant une intrigue riche en péripéties et déductions hilarantes.
Enfin bref, cette troisième saison prouve que la série ne stagne pas. Et ça me soulage parce que j’avais peur qu’on reste sur ce format, un épisode, une intrigue. Donc, je conclus tout simplement en disant ce que j’ai répété mille fois dans cette critique, Sherlock évolue, et c’est bien.