La saison un m'avait séduite. La saison deux a achevé de me faire littéralement tomber amoureuse de cette série.
Tout, absolument tout, est excellent.
Le premier épisode de la saison deux reprend sur le cliffanger de la saison un, et enchaîne rapidement sur un jeu de manipulation remarquablement brillant, où Sherlock se retrouve face à son miroir féminin. Probablement le meilleur épisode de ces deux premières saisons, 'Scandale in Belgravia' est un pur bijou, un chef d'oeuvre d'esthétisme ( sublime BO... ) , d'intelligence... Que dire des personnages ( l'envoûtante Irène Adler, avec son élégance années 50, son regard énigmatique et son intelligence redoutable, devient en un épisode un personnage inoubliable de la série ), et des séquences cultes pour les fans ( le fameux "I'm Sherlocked' en VO, sublimissime confrontation finale entre Sherlock et Irène où le jeu fascinant des acteurs, additionné à la musique lyrique, donne littéralement le frisson ).
Le second épisode 'le chien des baskervilles', est étonnant. Filmé à la manière d'un film d'horreur fantastique, il nous plonge dans un univers encore plus sombre que d'ordinaire, et l'enquête alternant entre ce laboratoire top secret et cette forêt effrayante nous tient en haleine tout du long. Les séquences de nuit au cœur de l'étrange forêt sont excellentes. De nouveau, l'esthétisme de la série est respectée tout en basculant dans le fantastique.
Le dernier épisode de la saison, 'la chute du Reichenbach ) est sans doute le plus haletant. Déroutante confrontation entre un Sherlock poussé au bout de ses retranchements, et d'un Moriarty définitivement aussi excentrique que psychopathe, mais au moins aussi intelligent que Sherlock donc d'autant plus redoutable. Une tension qui ne fait que s'amplifier, jusqu'à la scène de confrontation finale exceptionnelle pour laquelle il est impossible de rester indemne.
Une saison qui mérite largement les 5 étoiles, la qualité ayant indubitablement augmenté comparée à la pourtant si excellente saison un. L'esthétisme ( pourtant si rare dans les séries) est partout, tout comme l'intelligence, mais les parfaites scènes d'action viennent renforcer l'attrait pour cette saison qui ne se contente pas d'être envoûtante, elle est aussi haletante. Son personnage principal lui aussi, est de plus en plus fascinant, de plus en plus étoffé
(son armure habituelle de sociopathe est mise à mal à travers des séquences grandioses comme son attirance dangereuse pour la déroutante Irène, ses inquiétudes pour John à qui il révèle pour la première fois son attachement, son ego mis à mal par Moriarty ou bien sa crise d'angoisse et ses crises de colère et de manque dans le chien des Baskerville)
. Le personnage de John devient lui aussi encore plus intéressant avec le nombres de situations difficiles voire dramatiques qu'il doit gérer, si souvent victime de la 'folie' de Sherlock mais pourtant oh combien indispensable à ce dernier, et par le même coup, indispensable à la série. Ses dernières scènes dans le dernier épisode sont déchirantes et amène l'humanité et la gentillesse là où les autres héros sont plutôt le froid et le cynisme...
Définitivement , un chef-d'oeuvre dans l'univers des séries TV.