Avis Power Rangers S3

Après une deuxième saison qui introduisait de nouveaux personnages, un nouveau Ranger et de nouveaux Zords, et après un long-métrage ciné, voici l'ultime saison des "Mighty Morphin Power Rangers" avant de laisser la place à de nouveaux héros. Pour cette troisième saison, nous retrouvons les mêmes personnages à savoir Tommy le Ranger Blanc, Rocky le Ranger Rouge, Billy le Ranger Bleu, Kimberly le Ranger Rose, Adam le Ranger Noir et Aisha le Ranger Jaune face au frère de Rita, le dénommé Rito Revolto et sa horde de monstres. Et si la précédente saison regorgeait de nouveautés, cette dernière va aller encore plus loin en très peu de temps... Au début très classique, la série voit ses nouveautés apparaitre en milieu de saison avec le départ de Kimberly qui préfère devenir une championne de gymnastique plutôt que de sauver le monde (on a tous des priorités). Elle est alors remplacée par Kat, encore plus nunuche mais finalement attachante. Puis, la fin de la saison donne lieu au premier vrai gros chamboulement de la série : tous les TonnerreZords sont détruits par Rito. Les Rangers sont alors aidés par Ninjor, le créateur original des Power Rangers, et les Zords sont remplacés par les NinjaZords. De plus, nos héros deviennent désormais des ninjas (bien que leur nom soit les Alien Rangers) et changent enfin de costumes... pour seulement dix épisodes ! En effet, les Alien Rangers (basés sur le modèle d'origine japonais "Ninja Sentai Kakuranger") n'auront que peu de place à l'écran et laisseront un final dantesque où nos héros changeront définitivement de style dans la saison suivante pour devenir les "Power Rangers Zeo". Ainsi, comme séparée en deux parties bien distinctes, cette ultime saison des "Mighty Morphin" sert plus de grosse transition pour la prochaine saison qu'autre chose, la première partie contenant bien trop d'épisodes peu impressionnants si ce n'est le triple épisode de début où nos héros rencontrent le Masked Rider (qui aura lui aussi sa propre série américanisée). Bref, essoufflée et en manque de réelle nouveauté, la qualité baisse d'un cran pour mieux rebondir.