AlloCiné
Mon compte
Critiques spectateurs
Critiques presse
Voir les critiques spectateurs de
Toutes les saisons
- Toutes les saisons
- Uniquement la saison 1
- Uniquement la saison 2
- Uniquement la saison 3
- Uniquement la saison 4
- Uniquement la saison 5
Note moyenne
3,8
208865 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Prison Break ?
5
1145 critiques
4
463 critiques
3
183 critiques
2
191 critiques
1
82 critiques
0
120 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Regarder cette série en 2024 c’est 0/10.
Rien ne tient en place, le boug Scofield est un sur-homme à la peau pâle. Son équipe creuse dans un mur en béton armé avec un outil de cuisine en inox pour rejoindre l’infirmerie, pendant ce temps là il réussit à aller à l’infirmerie par le faux plafond pour sauver l’infirmière 😂 Quel navet mon dieu 😦
Rien ne tient en place, le boug Scofield est un sur-homme à la peau pâle. Son équipe creuse dans un mur en béton armé avec un outil de cuisine en inox pour rejoindre l’infirmerie, pendant ce temps là il réussit à aller à l’infirmerie par le faux plafond pour sauver l’infirmière 😂 Quel navet mon dieu 😦
Au fil de ses saisons, "Prison Break" a été une série qui, telle une évasion audacieuse, a oscillé entre le génie tactique et des moments de suspension de l'incrédulité. L'apogée de cette série fut sans aucun doute sa première saison, un tour de force de tension, de drame et d'ingéniosité, où chaque épisode semblait déployer une nouvelle couche d'un plan d'évasion brillamment conçu. Cependant, dès la deuxième saison, bien que conservant une bonne dose de suspense, la série a commencé à montrer des signes d'essoufflement, s'écartant parfois de la crédibilité qui avait fait son succès initial.
La troisième saison a été entravée par un sentiment de répétition et des intrigues parfois trop alambiquées pour maintenir la cohérence narrative qui avait captivé les téléspectateurs auparavant. C'était comme si les personnages tournaient en rond, piégés dans un cycle perpétuel d'évasions et de captures sans fin.
La quatrième saison a malheureusement continué cette descente, s'éloignant encore plus des éléments carcéraux originaux pour plonger dans un mélange de conspirations et de chasses au trésor qui semblaient par moments tirées par les cheveux. L'intensité et le caractère immersif des premiers jours semblaient dilués dans un océan d'intrigues secondaires parfois superflues.
C'est dans ce contexte que la cinquième saison, bien que s'améliorant légèrement par rapport à son prédécesseur, n'a pas réussi à capturer entièrement l'esprit initial qui avait fait de "Prison Break" un phénomène. Elle a oscillé entre moments de nostalgie captivants et nouvelles tentatives d'évasion qui peinaient à recréer l'ingéniosité des débuts. C'était comme tenter de raviver une flamme avec des braises presque éteintes.
Au final, "Prison Break" restera dans les annales comme une série qui a brillamment débuté mais qui, au fil du temps, a perdu une partie de son éclat initial, se laissant emporter par la complexité de ses propres intrigues. Cependant, elle mérite d'être reconnue pour avoir su créer des moments de télévision absolument mémorables et pour avoir donné vie à des personnages emblématiques qui resteront gravés dans la mémoire collective des fans du monde entier.
La troisième saison a été entravée par un sentiment de répétition et des intrigues parfois trop alambiquées pour maintenir la cohérence narrative qui avait captivé les téléspectateurs auparavant. C'était comme si les personnages tournaient en rond, piégés dans un cycle perpétuel d'évasions et de captures sans fin.
La quatrième saison a malheureusement continué cette descente, s'éloignant encore plus des éléments carcéraux originaux pour plonger dans un mélange de conspirations et de chasses au trésor qui semblaient par moments tirées par les cheveux. L'intensité et le caractère immersif des premiers jours semblaient dilués dans un océan d'intrigues secondaires parfois superflues.
C'est dans ce contexte que la cinquième saison, bien que s'améliorant légèrement par rapport à son prédécesseur, n'a pas réussi à capturer entièrement l'esprit initial qui avait fait de "Prison Break" un phénomène. Elle a oscillé entre moments de nostalgie captivants et nouvelles tentatives d'évasion qui peinaient à recréer l'ingéniosité des débuts. C'était comme tenter de raviver une flamme avec des braises presque éteintes.
Au final, "Prison Break" restera dans les annales comme une série qui a brillamment débuté mais qui, au fil du temps, a perdu une partie de son éclat initial, se laissant emporter par la complexité de ses propres intrigues. Cependant, elle mérite d'être reconnue pour avoir su créer des moments de télévision absolument mémorables et pour avoir donné vie à des personnages emblématiques qui resteront gravés dans la mémoire collective des fans du monde entier.
Les 2 premières saisons sont quasi parfaites. Une histoire certes un peu exagérée mais efficace. Malheureusement les 3 dernières saisons ont tué la série, c'est trop, ça devient même limitée ça tourne en rond, et ça devient du grand n'importe quoi!
Dommage que les saisons 3,4 et surtout 5, baissent de qualité par rapport aux deux premières, car sinon j'aurais mis 4.5 voire 5 étoiles. En effet, la première saison, qui se déroule
spoiler:
au sein de la prison de Fox River,
frôle la perfection, ce qui est remarquable au vu du nombre important d'épisodes. Réalisation impeccable, scénario très bien travaillé et cohérent, jeu d'acteur exceptionnel (big up aux interprètes de Michael, Lincoln et T-Bag notamment). On ne s'ennuie pas un seule seconde, et on est bluffés à chaque épisode par le génie de Michael, spoiler: qui anticipe chaque problème et se sort d'innombrables situations désespérées.
Au passage, je me demande comment on peut le comparer au professeur de La Casa de Papel! Il n'y a pas photo: le Professseur met de nombreuses années à peaufiner son plan, pendant que Michael réussit à improviser sans cesse avec brio, et sans facilités scénaristiques (qui aident beaucoup le Professeur).
La deuxième saison est également somptueuse, avec spoiler: des retournements de situation, des alliances, et beaucoup d'action, menée par le génie de Michael.
Les saisons 3 et 4, moins réussies, méritent tout de même largement d'être visionnées, avec au menu spoiler: une nouvelle évasion de Michael dans une courte saison 3, puis de nouvelles aventures et l'acquittement final des protagonistes en saison 4.
Concernant la saison 5, décevante, je pense comme beaucoup d'autres que 4 saisons étaient suffisantes. Faire revenir la série quasiment 10 ans après sa saison finale était risqué, et le résultat est logiquement loin d'être satisfaisant, avec spoiler: un scénario répétitif (encore une évasion de prison) et l'introduction de Daesh, qui aurait pu être vraiment intéressante, mais qui est très mal gérée.
J'ai tout de même pris du plaisir à la regarder (tout n'est pas à jeter et c'est toujours sympa de retrouver les personnages), mais il aurait mieux valu qu'elle ne voie pas le jour. Comme je l'ai dit au début de ma critique, elle fait baisser la qualité de la série, et lui retire une partie de son immense prestige...
frôle la perfection, ce qui est remarquable au vu du nombre important d'épisodes. Réalisation impeccable, scénario très bien travaillé et cohérent, jeu d'acteur exceptionnel (big up aux interprètes de Michael, Lincoln et T-Bag notamment). On ne s'ennuie pas un seule seconde, et on est bluffés à chaque épisode par le génie de Michael, spoiler: qui anticipe chaque problème et se sort d'innombrables situations désespérées.
Au passage, je me demande comment on peut le comparer au professeur de La Casa de Papel! Il n'y a pas photo: le Professseur met de nombreuses années à peaufiner son plan, pendant que Michael réussit à improviser sans cesse avec brio, et sans facilités scénaristiques (qui aident beaucoup le Professeur).
La deuxième saison est également somptueuse, avec spoiler: des retournements de situation, des alliances, et beaucoup d'action, menée par le génie de Michael.
Les saisons 3 et 4, moins réussies, méritent tout de même largement d'être visionnées, avec au menu spoiler: une nouvelle évasion de Michael dans une courte saison 3, puis de nouvelles aventures et l'acquittement final des protagonistes en saison 4.
Concernant la saison 5, décevante, je pense comme beaucoup d'autres que 4 saisons étaient suffisantes. Faire revenir la série quasiment 10 ans après sa saison finale était risqué, et le résultat est logiquement loin d'être satisfaisant, avec spoiler: un scénario répétitif (encore une évasion de prison) et l'introduction de Daesh, qui aurait pu être vraiment intéressante, mais qui est très mal gérée.
J'ai tout de même pris du plaisir à la regarder (tout n'est pas à jeter et c'est toujours sympa de retrouver les personnages), mais il aurait mieux valu qu'elle ne voie pas le jour. Comme je l'ai dit au début de ma critique, elle fait baisser la qualité de la série, et lui retire une partie de son immense prestige...
Je ne voulais pas la regarder, pas très intéressée par l'univers de la prison , rabattu. Je viens de m'y mettre, mais même si je regarde avec un certain intérêt, je suis un peu fatiguée par cette tension constante...pour parfois pas grand chose. La violence est pénible, il y a beaucoup d'invraisemblances. On s'attache néanmoins aux personnages et au héros. Mais pour avoir vu breaking bad avant, je constate le manque de subtilités de prison break. Je ne suis pas accro, je regarde de temps en temps...
Prison Break fonctionne sur les mêmes hiérarchies sombres que Oz et les mêmes inventions malignes que L'évadé d'Alcatraz.
J'ai adoré cette première saison, le suspense qu'elle contient, les personnages et les dialogues. Vraiment haletante, il est impossible pour moi de commencer la saison 1 sans la finir, on a vraiment envie de savoir ils vont vraiment réussir à s'évader ou non.
Nous ne sommes pas loin de la parfaite série des années 2000 .... tout y est : l'histoire, les personnages attachant, le suspens, les rebondissement... Prison Break n'a pas pris tant de ride que ça malgré les années, et sera à jamais LA série de prison par excellence, rien que pour sa musique d'introduction (pour la France en tout cas)
bien sur , plus les saisons défilent , plus on a l'impression que cette série perd en valeur . mais pour l'ensemble du projet , et pour tous les souvenirs que j'en garde , je la place en culte .
Cette série est un véritable chef d'oeuvre, les acteurs jouent très bien leurs rôles, ont peut même allez à croire que c'est la vraie vie. Ont s'attache très vite aux personnages. Le réalisateur à de superbes idées et met en place une série incroyable. Ont défile les épisodes sans regarder l'heure, on ne s'en lasse pas limite je peut y passer ma journée. Je met 5/5 car il fait clairement partie de mon TOP3, cela fait depuis 2010 que je l'ai terminée et c'est toujours un plaisir à regarder. ATTENTE IMPATIENTE DE LA SAISON 6, arrivant prochainement....
C'est la saison que j'aime le moins, certes l'univers de Sona est intense et on se demande comment Michael va pouvoir en sortir mais pour le reste j'ai décroché sur Whisler, sur Sofia, sur Gretchen...le scénario tient la route mais je l'ai trouvé un peu plat par rapport aux deux autres saisons.
Moins bon que la première saison, mais néanmoins haletant, ce deuxième volet de la série s'éparpille un peu trop, mais tient tout de même la route. En effet, cette saison perd un peu d'impact par rapport à sa grande sœur, et mise sur les rebondissements et les manipulations plus que le suspense et la tension. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, mais le tout perd un peu de sa saveur originelle. On a toutefois plaisir à retrouver nos personnages, dans cette chasse à l'homme qui se révèle tordue et un poil alambiquée. Les nouveaux personnages sont bons, à commencer par Alex Mahone, personnalité ambigüe et némésis de Michael, mais aussi Bill Kim, un peu cliché certes, mais efficace.
Ce qui m'a gêné, c'est qu'on sent que les scénaristes sont parfois perdus. Ce n'est pas non plus du niveau de Lost, mais par moments l'écriture est un peu poussive. Peut-être est-ce dû à la longueur de la saison, que j'ai trouvée trop longue, plus qu'aux scénaristes en eux-mêmes. Déjà, je trouve qu'à l'heure d'internet et des chaînes d'infos en continu, la probabilité que spoiler: les fugitifs passent autant inaperçu
est faible. Par ailleurs, spoiler: j'ai trouvé dommage de tuer certains personnages aussi vite (John Abruzzi, Tweener), alors qu'ils avaient du potentiel. Certes, je comprends que gérer autant d'intrigues était laborieux, mais tout de même, j'ai trouvé ça regrettable
. Enfin, spoiler: bien que satisfaisant, j'ai trouvé l'arc narratif de Paul Kellerman quelque peu invraisemblable; je conçois qu'il veuille se venger, mais son retournement de situation et son passage chez les "gentils" est quand même gros au vu de tout ce qu'il a fait subir à nos personnages.
Malgré tout, il y a quand même du suspense, notamment avec spoiler: l'intrigue de l'argent de Westmoreland, ou encore avec le tatouage qui va finalement se retourner contre Michael
. Par contre, je trouve la toute fin de la saison vraiment frustrante : au-delà de l'aspect dramatique, spoiler: j'ai vraiment été blasé lorsque j'ai compris que pour la suite on aurait encore une histoire d'évasion, qui risque fatalement d'être lassante
.
En clair, cette deuxième saison de Prison Break n'est pas aussi bonne que son aînée, mais reste largement satisfaisante. Malgré une écriture un peu poussive et un schéma répétitif, l'intrigue se conclut bien. Dommage que ça finisse un peu en eau de boudin.
Ce qui m'a gêné, c'est qu'on sent que les scénaristes sont parfois perdus. Ce n'est pas non plus du niveau de Lost, mais par moments l'écriture est un peu poussive. Peut-être est-ce dû à la longueur de la saison, que j'ai trouvée trop longue, plus qu'aux scénaristes en eux-mêmes. Déjà, je trouve qu'à l'heure d'internet et des chaînes d'infos en continu, la probabilité que spoiler: les fugitifs passent autant inaperçu
est faible. Par ailleurs, spoiler: j'ai trouvé dommage de tuer certains personnages aussi vite (John Abruzzi, Tweener), alors qu'ils avaient du potentiel. Certes, je comprends que gérer autant d'intrigues était laborieux, mais tout de même, j'ai trouvé ça regrettable
. Enfin, spoiler: bien que satisfaisant, j'ai trouvé l'arc narratif de Paul Kellerman quelque peu invraisemblable; je conçois qu'il veuille se venger, mais son retournement de situation et son passage chez les "gentils" est quand même gros au vu de tout ce qu'il a fait subir à nos personnages.
Malgré tout, il y a quand même du suspense, notamment avec spoiler: l'intrigue de l'argent de Westmoreland, ou encore avec le tatouage qui va finalement se retourner contre Michael
. Par contre, je trouve la toute fin de la saison vraiment frustrante : au-delà de l'aspect dramatique, spoiler: j'ai vraiment été blasé lorsque j'ai compris que pour la suite on aurait encore une histoire d'évasion, qui risque fatalement d'être lassante
.
En clair, cette deuxième saison de Prison Break n'est pas aussi bonne que son aînée, mais reste largement satisfaisante. Malgré une écriture un peu poussive et un schéma répétitif, l'intrigue se conclut bien. Dommage que ça finisse un peu en eau de boudin.
Une très bonne série qui nous propose une histoire originale, parfaitement bien ficelée, et remarquablement mise en scène. L’ensemble est d’une grande intensité et d’un rythme endiablé, proposant suspense, action et nombre de rebondissements. Véritablement prenante et intrigante, la première saison avec l’emprisonnement puis l’évasion de Fox River reste la plus marquante. Mais, même si la série s’essouffle ensuite un peu au fil des saisons, on prend quand même grand plaisir à suivre les personnages (Scofield, Linc', T-Bag...), tous très creusés et attachants, au cours de leur traque. Une série de qualité !
J'aurais aimé mettre plus, car j'avais de grands espoirs dans cette saison, que j'imaginais être une plus-value pour la série, mais pas tellement au final, je trouve même qu'elle lui fait plus de mal, bien qu'elle tente de faire l'inverse. Je comprends l'idée de faire une saison 5, honnêtement, pourquoi pas. C'est du fan service plus qu'autre chose, mais je trouve les personnages de cette série tellement incroyables que ça ne me dérange pas de les voir plus longtemps. Et malgré quelques fulgurances, cette saison ne tire clairement pas la série vers le haut, mais l'entretient dans cet espèce d'entre-deux tantôt médiocre et tantôt très bon qu'on trouvait en saison 3 et 4. Car entre incohérences, personnages dénaturés et trous de scénario, il y a beaucoup à dire sur ce segment, paradoxalement le plus court de la série (9 épisodes).
Commençons par le positif : le Yémen. Le Moyen-Orient qu'on voit dans les productions américaines est souvent lamentablement parodique, ici le climat de guerre avec Daesh est juste magnifique, et fait retrouver à la série ce suspens et ce sentiment d'urgence qu'elle avait fut un temps, mais constitue aussi un cadre très rafraîchissant. Certains nouveaux personnages sont bons, tel que Whip ou Sheba, et honnêtement ça se regarde sans trop de problèmes jusqu'à l'épisode 6. Au niveau des bonnes idées, il y a aussi spoiler: les nouveaux tatouages, et la reconstitution du crime pour piéger Jacob dans le dernier épisode, très stylée
.
Qu'est-ce qui peut donc clocher dans tout ça ? Et bah à vrai dire tout le reste, à commencer par l'intrigue.
La spoiler: pirouette scénaristique pour ramener Michael à la vie est mieux que ce à quoi je m'attendais (ça restera toujours mieux que le retour à peine justifié de Sara en saison 4)
, mais elle pose tout un tas de problèmes. Si spoiler: Kellerman n'avait pas l'autorité pour les blanchir, comment se fait-il qu'ils soient tous en liberté sans le moindre problème, et ce depuis 7 ans ? Michael aurait dû voir que Poséidon disait n'importe quoi, il ne peut pas se laisser berner comme ça
. Une autre énorme incohérence concerne son identité en tant que Kaniel Outis. Il a fait la une des journaux il y a 7 ans avec une évasion spectaculaire, est connu de tous les services de renseignements, mais apparemment, personne ne le reconnait et se dit qu’il y a un problème. Franchement… J'ai d'autres problèmes avec les personnages, à commencer par T-Bag. Antagoniste mythique, qui entretient avec Michael une relation complexe, il est assez catastrophique dans cette saison. Pour commencer, comment spoiler: un pédophile et tueur multi récidiviste peut-il sortir de prison, à défaut d'être condamné à mort ? Et qui lui paye sa prothèse à 1 million de dollars ? Michael ? Depuis sa prison au Yémen ?
Laissez-moi rire. Ces trous béants de scénario ne seront bien sûr jamais comblés. De plus, spoiler: il me semblait qu'il était stérile, alors lui donner un fils ? Vraiment ? En plus de ça, je le trouve trop "gentil". C'est un personnage égoïste, or il aide Michael sans difficultés, et ce malgré leur lourd passif
. Continuons avec Sara. Comment peut-elle vivre sa vie normalement aux Etats-Unis alors qu'elle y était condamnée à 25 ans de prison et qu'elle a dû fuir au Costa Rica ? Elle aurait été exonérée entre temps ? Dans ce cas il faudrait le préciser, or ce n'est jamais fait. Lincoln, quant à lui, ne tient plus son magasin de surf au Panama, il est lui aussi de retour aux Etats-Unis, au même point qu'en saison 1 (belle évolution de personnage, on sent que 4 saisons sont passées par là). Sucre, lui, bosse sur un bateau, loin de sa famille pour laquelle il a traversé une tonne d'épreuves tout au long de la série, là aussi c'est un peu difficile à avaler. Enfin, Kellerman est fidèle à lui-même, froid et charismatique, mais spoiler: sa mort est juste honteuse
. Le seul qui n'est pas dénaturé est C-Note. Ce n'était pas mon personnage préféré avant, mais là sa présence fait vraiment du bien, il forme un bon duo avec Lincoln, même s'il disparaît d'un coup. Au niveau des nouveaux personnages, certains ne servent à rien, ils sont certes sympathiques mais font quasiment office de figurants spoiler: (le coréen et le gay, pour ne citer qu’eux)
. Pour finir, parlons de Jacob. Alors là... spoiler: Autant les deux agents qu'il dirige sont pas mal, mais lui, dans le classement des méchants de la série, il est bon dernier. Il est plat, insipide, et totalement caricatural. On ne comprend jamais ce qu'il veut précisément et pourquoi il fait ce qu'il fait. Nan parce que de ce que je vois il déstabilise juste le Yémen, il faut m'expliquer en quoi faire évader des terroristes a un quelconque intérêt. C'est vraiment lui le point noir de la saison, d'ailleurs dès qu'il passe en mode méchant cette dernière s'effondre.
Au-delà de ça, il y a beaucoup d'autres trous de scénario, comme le fait que spoiler: Poséidon peut très bien, au lieu de laisser Michael se débrouiller en taule, l'aider depuis l'extérieur, en coupant lui-même l'électricité par exemple, plutôt que de coucher avec sa femme (ce qui n'a aucun intérêt à part qu'il contrôle son courrier)
. Enfin, je trouve la fin très abrupte, et un peu clichée., mais ça, c’est du détail à la limite.
Bref, il y a beaucoup à dire sur cette saison pourtant pas très longue, plus en mal qu’en bien malheureusement, c’est pourquoi j’ai décidé d’être indulgent, car j’ai quand même pris plaisir à regarder. Ce n’était toutefois pas nécessaire, et je me demande bien pourquoi les créateurs sont si entêtés et veulent surenchérir avec une saison 6.
Commençons par le positif : le Yémen. Le Moyen-Orient qu'on voit dans les productions américaines est souvent lamentablement parodique, ici le climat de guerre avec Daesh est juste magnifique, et fait retrouver à la série ce suspens et ce sentiment d'urgence qu'elle avait fut un temps, mais constitue aussi un cadre très rafraîchissant. Certains nouveaux personnages sont bons, tel que Whip ou Sheba, et honnêtement ça se regarde sans trop de problèmes jusqu'à l'épisode 6. Au niveau des bonnes idées, il y a aussi spoiler: les nouveaux tatouages, et la reconstitution du crime pour piéger Jacob dans le dernier épisode, très stylée
.
Qu'est-ce qui peut donc clocher dans tout ça ? Et bah à vrai dire tout le reste, à commencer par l'intrigue.
La spoiler: pirouette scénaristique pour ramener Michael à la vie est mieux que ce à quoi je m'attendais (ça restera toujours mieux que le retour à peine justifié de Sara en saison 4)
, mais elle pose tout un tas de problèmes. Si spoiler: Kellerman n'avait pas l'autorité pour les blanchir, comment se fait-il qu'ils soient tous en liberté sans le moindre problème, et ce depuis 7 ans ? Michael aurait dû voir que Poséidon disait n'importe quoi, il ne peut pas se laisser berner comme ça
. Une autre énorme incohérence concerne son identité en tant que Kaniel Outis. Il a fait la une des journaux il y a 7 ans avec une évasion spectaculaire, est connu de tous les services de renseignements, mais apparemment, personne ne le reconnait et se dit qu’il y a un problème. Franchement… J'ai d'autres problèmes avec les personnages, à commencer par T-Bag. Antagoniste mythique, qui entretient avec Michael une relation complexe, il est assez catastrophique dans cette saison. Pour commencer, comment spoiler: un pédophile et tueur multi récidiviste peut-il sortir de prison, à défaut d'être condamné à mort ? Et qui lui paye sa prothèse à 1 million de dollars ? Michael ? Depuis sa prison au Yémen ?
Laissez-moi rire. Ces trous béants de scénario ne seront bien sûr jamais comblés. De plus, spoiler: il me semblait qu'il était stérile, alors lui donner un fils ? Vraiment ? En plus de ça, je le trouve trop "gentil". C'est un personnage égoïste, or il aide Michael sans difficultés, et ce malgré leur lourd passif
. Continuons avec Sara. Comment peut-elle vivre sa vie normalement aux Etats-Unis alors qu'elle y était condamnée à 25 ans de prison et qu'elle a dû fuir au Costa Rica ? Elle aurait été exonérée entre temps ? Dans ce cas il faudrait le préciser, or ce n'est jamais fait. Lincoln, quant à lui, ne tient plus son magasin de surf au Panama, il est lui aussi de retour aux Etats-Unis, au même point qu'en saison 1 (belle évolution de personnage, on sent que 4 saisons sont passées par là). Sucre, lui, bosse sur un bateau, loin de sa famille pour laquelle il a traversé une tonne d'épreuves tout au long de la série, là aussi c'est un peu difficile à avaler. Enfin, Kellerman est fidèle à lui-même, froid et charismatique, mais spoiler: sa mort est juste honteuse
. Le seul qui n'est pas dénaturé est C-Note. Ce n'était pas mon personnage préféré avant, mais là sa présence fait vraiment du bien, il forme un bon duo avec Lincoln, même s'il disparaît d'un coup. Au niveau des nouveaux personnages, certains ne servent à rien, ils sont certes sympathiques mais font quasiment office de figurants spoiler: (le coréen et le gay, pour ne citer qu’eux)
. Pour finir, parlons de Jacob. Alors là... spoiler: Autant les deux agents qu'il dirige sont pas mal, mais lui, dans le classement des méchants de la série, il est bon dernier. Il est plat, insipide, et totalement caricatural. On ne comprend jamais ce qu'il veut précisément et pourquoi il fait ce qu'il fait. Nan parce que de ce que je vois il déstabilise juste le Yémen, il faut m'expliquer en quoi faire évader des terroristes a un quelconque intérêt. C'est vraiment lui le point noir de la saison, d'ailleurs dès qu'il passe en mode méchant cette dernière s'effondre.
Au-delà de ça, il y a beaucoup d'autres trous de scénario, comme le fait que spoiler: Poséidon peut très bien, au lieu de laisser Michael se débrouiller en taule, l'aider depuis l'extérieur, en coupant lui-même l'électricité par exemple, plutôt que de coucher avec sa femme (ce qui n'a aucun intérêt à part qu'il contrôle son courrier)
. Enfin, je trouve la fin très abrupte, et un peu clichée., mais ça, c’est du détail à la limite.
Bref, il y a beaucoup à dire sur cette saison pourtant pas très longue, plus en mal qu’en bien malheureusement, c’est pourquoi j’ai décidé d’être indulgent, car j’ai quand même pris plaisir à regarder. Ce n’était toutefois pas nécessaire, et je me demande bien pourquoi les créateurs sont si entêtés et veulent surenchérir avec une saison 6.
Une saison passable, moins bonne que ses aînées, mais sauvée par quelques moments de bravoure et une fin en apothéose. Si on devait résumer cette saison 3 de Prison Break, je dirais que c'est une contrefaçon de la saison 1. On prend un point de départ similaire, à savoir un homme qui veut faire évader son frère de prison, mais on le fait dans un cadre un peu différent, et en 13 épisodes au lieu de 22. Le résultat est donc moins bon qu'auparavant, mais l'intrigue est encore assez prenante et les cliffhangers nombreux pour nous donner envie de regarder.
Premier défaut de la saison : son nombre d'épisodes. Je suis d'accord que 22 c'est beaucoup, mais 13 me semble un peu trop rushé. J'aurais bien vu deux épisodes en plus, un pour rendre le tout moins compact et incohérent, et un autre pour retracer le parcours des différents protagonistes de la saison. Deuxième problème, qui d'un autre côté peut sembler ne pas en être un, c'est le postulat de base : voir qu'il s'agit à nouveau de Michael qui cherche à s'évader est pénible, on a l'impression de voir une redite de ce qui a été fait avant, et on retrouve beaucoup d'éléments pareils qu'en saison 1... mais en moins bons. D'un autre côté, la série s'appelle "Prison Break", il n'est donc pas aberrant que l'intrigue se déroule dans une prison. Pour autant, tout sent un peu le réchauffée : les personnages, l'histoire, la prison, le plan de Michael, les scènes d'action... on sent le manque d'inspiration dû à la grève des scénaristes de l'époque.
Déjà, on nous vend Sona comme l'enfer sur Terre, là où on met les pires criminels. Première incohérence, que fait un jeune homme comme McGrady dans cet endroit ? Il est là pour la perpétuité en plus, or on ne sait pas pourquoi il est là, ni ce qui justifie dans son attitude qu'il se retrouve avec les bas-fonds de la racaille panaméenne. De plus, la prison est moins impressionnante et esthétique que Fox River, elle semble très petite en extérieur alors que les couloirs ont l'air longs et les cellules nombreuses. Enfin, la majorité des détenus n'ont pas l'air plus dangereux qu'à Fox River, on a beaucoup moins ce sentiment de danger alors qu'il devrait être accru. Concernant l'intrigue, je ne l'ai pas trouvée mauvaise, mais elle est extrêmement rushée, et assez incohérente. Pour commencer, spoiler: si la compagnie est si puissante et inarrêtable, comment se fait-il qu'elle demande à Scofield de faire évader un prisonnier ? Pourquoi ne pas l'exfiltrer de manière random, elle qui a le pouvoir de faire condamner à mort un innocent et de tuer des hommes politiques ? Ca éviterait bien des ennuis et des morts.
Ensuite, je trouve que les scénaristes utilisent l'intelligence de Michael comme un prétexte aux plus grosses invraisemblances, il ne semble quasiment jamais inquiété. Car là où spoiler: l'évasion était minutieuse, préparée et assez crédible en saison 1, se heurtant à de nombreux obstacles, ici c'est du grand n'importe quoi. Déjà, ils creusent un tunnel en deux jours avec trois fois rien, ensuite ils s'en vont tranquillement alors que l'ensemble des gardes sont rassemblés juste à côté d'eux, à travers un trou que tout le monde aurait dû remarquer et, alors qu'il est clairement précisé que les garde-côtes sont mobilisés, ils s'échappent dans le plus grand des calmes par bateau, comme si de rien n'était.
. Si toute la partie en prison est redondante, j'ai toutefois apprécié l'intrigue avec Lincoln, personnage jusque là un peu limité, et qui va se révéler intelligent et déterminé. Mais là aussi il y a un non-sens, car Lincoln tue. Pourquoi pas en soi, mais les saisons 1 et 2 nous faisaient comprendre que ce n'est justement pas un assassin, ce qui est confirmé en saison 2 par Mahone qu'il n'arrive pas à tuer. Par ailleurs, j'ai trouvé les scènes d'action peu lisibles comparé à avant.
Le dernier point concerne les personnages. Alors là, il y a de tout. Gretchen est très réussie, c'est bien la seule qui aura un impact sur la suite d'ailleurs. Lechero est pas mal aussi, assez charismatique et intimidant. Sammy passe, mais Whistler est insipide. C'est plus un McGuffin qu'un personnage en soi, ce qui est assez triste. Preuve ultime que les scénaristes étaient perdus, spoiler: tous ces personnages mis à part Gretchen mourront très prématurément
.
Pour conclure, j'ai apprécié cette saison qui, malgré ses nombreux défauts et son intrigue un peu décousue, reste assez addictive et bien ficelée pour nous tenir en haleine. Son principal problème repose sur le fait qu'elle n'a quasiment aucun impact dans l'univers de la série. Sona se présente comme un chapitre à part, qui n'aura jamais d'écho pour la suite. Les seuls évènements marquants ont lieu hors de Sona, c'est dire si cette saison fera du mal à la série dans son ensemble.
Premier défaut de la saison : son nombre d'épisodes. Je suis d'accord que 22 c'est beaucoup, mais 13 me semble un peu trop rushé. J'aurais bien vu deux épisodes en plus, un pour rendre le tout moins compact et incohérent, et un autre pour retracer le parcours des différents protagonistes de la saison. Deuxième problème, qui d'un autre côté peut sembler ne pas en être un, c'est le postulat de base : voir qu'il s'agit à nouveau de Michael qui cherche à s'évader est pénible, on a l'impression de voir une redite de ce qui a été fait avant, et on retrouve beaucoup d'éléments pareils qu'en saison 1... mais en moins bons. D'un autre côté, la série s'appelle "Prison Break", il n'est donc pas aberrant que l'intrigue se déroule dans une prison. Pour autant, tout sent un peu le réchauffée : les personnages, l'histoire, la prison, le plan de Michael, les scènes d'action... on sent le manque d'inspiration dû à la grève des scénaristes de l'époque.
Déjà, on nous vend Sona comme l'enfer sur Terre, là où on met les pires criminels. Première incohérence, que fait un jeune homme comme McGrady dans cet endroit ? Il est là pour la perpétuité en plus, or on ne sait pas pourquoi il est là, ni ce qui justifie dans son attitude qu'il se retrouve avec les bas-fonds de la racaille panaméenne. De plus, la prison est moins impressionnante et esthétique que Fox River, elle semble très petite en extérieur alors que les couloirs ont l'air longs et les cellules nombreuses. Enfin, la majorité des détenus n'ont pas l'air plus dangereux qu'à Fox River, on a beaucoup moins ce sentiment de danger alors qu'il devrait être accru. Concernant l'intrigue, je ne l'ai pas trouvée mauvaise, mais elle est extrêmement rushée, et assez incohérente. Pour commencer, spoiler: si la compagnie est si puissante et inarrêtable, comment se fait-il qu'elle demande à Scofield de faire évader un prisonnier ? Pourquoi ne pas l'exfiltrer de manière random, elle qui a le pouvoir de faire condamner à mort un innocent et de tuer des hommes politiques ? Ca éviterait bien des ennuis et des morts.
Ensuite, je trouve que les scénaristes utilisent l'intelligence de Michael comme un prétexte aux plus grosses invraisemblances, il ne semble quasiment jamais inquiété. Car là où spoiler: l'évasion était minutieuse, préparée et assez crédible en saison 1, se heurtant à de nombreux obstacles, ici c'est du grand n'importe quoi. Déjà, ils creusent un tunnel en deux jours avec trois fois rien, ensuite ils s'en vont tranquillement alors que l'ensemble des gardes sont rassemblés juste à côté d'eux, à travers un trou que tout le monde aurait dû remarquer et, alors qu'il est clairement précisé que les garde-côtes sont mobilisés, ils s'échappent dans le plus grand des calmes par bateau, comme si de rien n'était.
. Si toute la partie en prison est redondante, j'ai toutefois apprécié l'intrigue avec Lincoln, personnage jusque là un peu limité, et qui va se révéler intelligent et déterminé. Mais là aussi il y a un non-sens, car Lincoln tue. Pourquoi pas en soi, mais les saisons 1 et 2 nous faisaient comprendre que ce n'est justement pas un assassin, ce qui est confirmé en saison 2 par Mahone qu'il n'arrive pas à tuer. Par ailleurs, j'ai trouvé les scènes d'action peu lisibles comparé à avant.
Le dernier point concerne les personnages. Alors là, il y a de tout. Gretchen est très réussie, c'est bien la seule qui aura un impact sur la suite d'ailleurs. Lechero est pas mal aussi, assez charismatique et intimidant. Sammy passe, mais Whistler est insipide. C'est plus un McGuffin qu'un personnage en soi, ce qui est assez triste. Preuve ultime que les scénaristes étaient perdus, spoiler: tous ces personnages mis à part Gretchen mourront très prématurément
.
Pour conclure, j'ai apprécié cette saison qui, malgré ses nombreux défauts et son intrigue un peu décousue, reste assez addictive et bien ficelée pour nous tenir en haleine. Son principal problème repose sur le fait qu'elle n'a quasiment aucun impact dans l'univers de la série. Sona se présente comme un chapitre à part, qui n'aura jamais d'écho pour la suite. Les seuls évènements marquants ont lieu hors de Sona, c'est dire si cette saison fera du mal à la série dans son ensemble.