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gunbuster
386 abonnés
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Critique de la série
5,0
Publiée le 8 mars 2009
Il y a beaucoup de choses à dire sur cette série. Tout d'abord, c'est regrettable mais c'est certainement la série la moins aboutie de Hideaki Anno. Ceci étant dû à de nombreuses divergences artistiques entre Anno (personnages tourmentés à la psychologie complexe, véritables tragédies se jouant durant les épisodes, mystères non-élucidés, réflexions et beaucoup d'introspection) et les producteurs de la série qui voulaient une SIMPLE série d'aventure, d'action et d'humour. Cela se traduira par une qualité d'animation et un scénario très fluctuants d'un épisode à un autre, d'un manque de continuité et cohérence d'ensemble On retrouve des décors souvent très laids et peu travaillés, ce qui est inhabituel pour un animé du Studio Gainax. Anno jettera l'éponge après l'épisode 22, entrant dans une forte période de dépression avec un sentiment de rejet et d'incompréhension de la part du monde de l'animation. Le Studio Gainax se retrouve à ce moment sans ressources ( les budgets sont dépassés depuis belle lurette) sans réalisateur ni scénariste. Il décide quand même de continuer la série et sous-traite l'animation en Corée du Sud. La série touche vraiment le fond avec les tristement célèbres épisodes sur l'île déserte, le scénario est nul et contredit l'esprit qu'Anno avait essayé de développé durant la série. Anno revient à partir de l'épisode 34 et réalise un final éblouissant et mémorable qui nous fait oublier le début timide et mou de la série et les mauvais épisode sur l'île, rangeant cette série parmi les classiques d'aventures, d'action et d'humour. Une série à posséder malgré tous ces défauts.
Série très inégale, qui prouve que les auteurs de chez GAINAX sont franchement douteux dans leur morale... Pourtant la série débute comme une très bonne série d'aventure, dans le cadre du Paris de la fin du XIXème siècle, et confronte les jeunes héros au racisme. Malheureusement, arrivés dans le sous-marin, avec le couple à vomir Nemo-blondasse, les changements de ton vont se succéder et on sombre progressivement dans le n'importe quoi, même si quelques rares moments redeviennent sympas. La fin est une catastrophe annonçant les prochaines productions du studio... Il n'empêche, la série était bien en avance sur son époque.
Pour ma génération, la série Nadia est une perle ! On suit Jean un ado inventeur surdoué qui va accompagné Nadia, une jeune ado possédant une mystérieuse pierre bleue traqué par des brigands originaux. Cette série mélangeant action, humour sous le fond du célèbre 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne est adorable à suivre pour les plus anciens. Évidemment, le temps passant et le peu de budget alloué à la série, les plus jeunes n'apprécieront pas forcément mais selon moi, c'est une série à avoir vu une fois dans sa vie. Bref : une série incontournable pour tous les fans du club Dorothée.
Meilleure série animée de l'histoire, c'est le sobriquet souvent associé à Nadia. Sans réfuter ce postulat, je pense qu'en fait il s'agit d'un incroyable brouillon pour #Evangelion qui ira pour moi encore plus loin - quitte à perdre en lisibilité. Si de nombreux problèmes surviennent, le manque de rythme narratif, les épisodes sur l’île, les baisses flagrantes de qualité graphique entre les épisodes 20 et 30 et bcp de zones d'ombres scénaristiques, il convient quand meme de recentrer le débat. Nadia est et demeure la base de l'animé moderne. Scénario, écriture des personages, intrigue, réflexion, bref un travail colossal et surtout très en avance sur son temps. Le petit plus génial étant pour moi le souci du détail scientifique et le "réalisme" extrême du mécha-design (qui à été magnifié dans Evangelion) tout bonnement jouissif. Un grand moment d'animation qui fera date.
C'est l'une des meilleures séries animées qui puissent exister selon moi. J'ai découvert Nadia par le biais de Game One en 2001 et ça a été une claque monumentale que de redécouvrir cette série mythique 14 ans plus tard. Une excellente qualité d'animation, une très bonne bande sonore qui fait bien ressortir l'émotion de certaines scènes, une histoire magnifique et par dessus tout des personnages très très attachants. On atteint là la perfection. Ne laissant pas indifférent, foncez voir cette anime du début à la fin et vous ne serez pas déçus je vous le promet. D'ailleurs ils ont sorti un coffret blu-ray de très bonne qualité et avec les pistes VOSTFR (le doublage français n'est pas à cracher dessus comme ceux de Ranma ou City Hunter mais la VO est mieux selon moi).
Série atypique qui regroupe à peu près ce que l'animation asiatique est capable de faire de mieux et de pire. Le pire est atteint aux épisodes 23 à 27 lorsque les héros sont naufragés sur une ile déserte et une ile "mystérieuse". Heureusement le meilleur représente les 34 autres épisodes avec une mention spéciale aux épisodes 21, 22 et les 3 derniers, théatres de batailles aériennes, navales, voire spatiales, ahurissantes. Bourrés de thèmes mythologiques ingénieusement mis en commun (on commence dans un univers à la vingt mille lieux sous les mers pour passer à l'Atlantide, aux aliens, l'origine humaine etc...) et de dialogues d'une rare humanité qui redonnerait la joie de vivre aux plus dépressif des français, Le Secret de l'Eau Bleue, malgré ces quelques défauts, frappe en plein coeur et dépasse largement l'objet de série. Tout comme un Seigneur des Anneaux, Nadia ne se regarde pas, mais se vit. Inoubliable. Et puis la musique...
L'histoire de "Nadia, le secret de l'eau bleue" a pour socle le Nautilus et le capitaine Némo (20 000 lieues sous les mers), mais va bien au delà. Au de là des aspects aventure et SF ou fantastique de l'oeuvre de Jules Verne, y sont ajoutés de aspects humains bien plus fouillés. On y parle de l'Atlantide, de la tour de Babel, de Sodome et Gomorre, mais aussi d'écologie, d'humanisme, de la place de la femme dans la société. Tout cela est pas mal du tout pour les enfants, mais pas que pour eux.
Nadia est une série qu'il faut voir pour (au moins) 3 raisons: 1: les épisodes d'Anno sont excellents: un savant mélange aventure, humour, psychologie servit par une musique discrète et inspiré, des acteurs convaincants (en vo) et charismatiques (en particulier le méchant). Le scénario (dut à Miyazaki) nous tient en haleine de bout en bout . Même si tous les épisodes ne sont pas géniaux, il y en a bien 2,3 qui le sont vraiment!!!! 2: on voit la bêtise des producteurs qui, pour des raisons de fric, ont sous traité des épisodes: la tentative de démolition dure un dizaine d'épisodes, dont 3,4 atteignent un niveau pitoyable assez fou!!!! 3: Enfin, après avoir vu la série (en vo), je vous encourage à regarder les sites qui montrent la censure dont elle a été l'objet en France. Après avoir vu ça, vous partagerez sans doute mon dégoût pour les censeurs et leur morale de merde!!!!
Sans faire le vieux schnock de base, j'ai quand même envi de dire que pour certaines séries animées c'était effectivement mieux avant. Avant de faire la fantastique série qu'est Evangelion, Hideaki Anno s'est aventuré dans le steampunk avec succès. Nadia est le digne représentant des séries animées de son époque. Intelligemment réalisé, bourré d'humour et de personnage tantôt attachants, tantôt ultra charismatiques. Doté d'un scénario solide et additif, d'un rythme soutenu et d'un univers riche Nadia fera des heureux. Seul bémol, le série perd en qualité vers le milieu du fait de l'absence d'Anno aux commandes. Toutefois Nadia se termine de façon magistrale et restera parmi les séries les plus incroyables. Des histoires comme celle là j'en veux tous les jours !
Une des meilleures série animée qui existe. Le personnages présents au sein de cette histoire sont tous simplement grandiose et d'un attachement indéniable. Le capitaine Nemo porte la série a lui seul armé de son légendaire Nautilus.
poilant, triste, éloquant... Des personnage vraiment approfondis, une histoire assez banale, mais un humour surprenant et une richesse dans les relations entre personnages. Les doublages français sont réussis, mais les parties censurées restent essentielles. Une série qui parle adolescence avant tout et annonce le talent d'Evangelion.