Comme je vous le disais dans ma critique de la saison d'Himym, c'est pour moi un véritable coup de coeur que cette série ci. En une semaine, ou moins, j'avais fini la première saison. Je n'avais alors plus qu'à me concentrer sur la suivante, dont j'avais eu nombre d'échos positifs. Et pour tout vous dire, je ne m'attendais pas à pareille surprise, à une telle explosion de gags hilarants. Le tout s'avère, en effet, d'une finesse incroyable, d'une finesse que je n'aurai jamais soupçonnée. Pour commencer, il paraît évident, à mon introduction, que cette saison ci est encore plus drôle; les mecs ont pris conscience de tout le potentiel que leur bijoux contenait, et nous ont pondu un résultat encore plus convaincant que le précédent. Premièrement, c'est véritablement décapant d'originalité, et à la fois beaucoup moins dramatique : le personnage d'Olivia étant parti, l'on peut enfin revenir à la bande de plaisantins professionnels. Et justement, cela nous permet de voir un Barney déchaïné, et de découvrir une nouvelle facette de la personnalité de Ted, notre héros ( quoi que l'on en dise, c'est bel et bien lui le personnage principal ). C'est donc l'occasion pour nous de parler avec plus ample profondeur de ce protagoniste ci, et de son interprète même, Josh Radnor, que j'ai personnellement découvert ici. Tout comme ses quatre compères, il faut avouer qu'il a été choisi à la perfection; qui aurait-on pu choisir de plus banal, et d'encore plus sympathique que cet acteur ci? Pas grand monde. Très convaincant, il est en même temps très attachant, et offre une certaine vulnérabilité à son personnage, loin d'être un sérial-baiseur de l'accabit de Barney Stinson, LE gros comique de la série. Il a, semble-t-il, quelques peu évolué depuis la première saison, et à tout de même changé sa manière d'interpréter son rôle, et visiblement de le penser. Ensuite, pour parler de l'écriture de la chose, je dois tout de même avouer que c'est véritablement irrésistible : leur manière de traiter les sujets importants et universels qui concernent l'homme est incroyablement amusante. Le mariage gay, par exemple, est évoqué de la meilleure des manières, avec un humour décapent et une originalité particulière. De plus, les dialogues possèdent une répartie savoureuse, ainsi qu'une recherche des gags intelligente et bien trouvée. Et puis, il faut tout de même avouer que la série joue d'une totale démesure artistique, tant dans l'écriture, précédemment évoquée, que dans sa mise en scène, rythmée et bien rodée. Le découpage est par ailleurs très important dans Himym, trouvant son apogée dans l'épisode des ex. Mais nous en reparlerons dans la saison 3, elle-même extrêmement plaisante. La fin de la saison est à la limite du grandiose, et d'une émotivité tantôt croissante, tantôt touchante. Un grand moment, tout simplement. De plus, c'est également dans cette saison que le personnage de Barney prend enfin une certaine complexité qu'il lui fallait; dans le fond, c'est un être triste, un homme pathétique qui n'agit comme cela que pour combler un vide émotionnel grandissant. Et voyez-vous, cette réflexion démontre la qualité même de la série. En fait, un terrible constat viendra rapidement : dans le fond, il n'est pas réellement leur ami. Vraiment? Hmm... Réponse dans la prochaine critique, ou dans la prochaine saison ...