Une réalisation hasardeuse et une violence auséabonde et difficilement supportable. Pour les amateurs d'évanouissements permanents et de niaiserie candycandienne.
Une pépite, ce dessin animé largement sous-estimé à l'époque de sa diffusion dans les années 80. Riche dans les problématiques qu'il aborde, et passionnant dans les voyages où il nous entraîne, Clémentine peut être vu comme un conte moderne : merveilleux mais aussi difficile avec les épreuves traversées par l'héroïne : la vie sans sa mère, l'accident, le handicap, et la confrontation avec la malveillance, la perversité sous les traits de Malmoth. C'est sûr qu'à côté des dessins animés de l'époque celui-ci détonnait ! Il a mis bien des enfants mal à l'aise, mais ce malaise n' était-il pas finalement causé par l'ignorance du fait que la vraie vie peut être jalonnée d'épreuves : la maladie, le handicap, la mort d'un proche. Même si j' avais peur de Malmoth et des grouillants, ce dessin animé qui savait aborder avec intelligence et sans mièvrerie des problématiques auxquelles j' avais été confrontée moi-même dans mon enfance a été un vrai réconfort. L'héroïne, curieuse et optimiste, incarnait bien l'enfant dans sa candeur et dépassait avec maturité les épreuves qui se présentait à elle. Des personnages secondaires : Gontran, la puce Ginette, etc. apportaient une touche d'humour et de légèreté à l'ensemble.