Avis Pokémon S1

Ce qui est marrant chez TF1, c'est que l'on a évincé le Club Dorothée parce qu'entre autres on y diffusait trop de dessins animés japonais. Donc exit le Club Dorothée pour passer...Pokémon. Après, il faut rappeler le contexte de l'époque. En 1997-1998, on était en pleine folie Pokémon. Il y avait les jeux vidéos sur Gameboy qui étaient excellents, il faut l'avouer. Mais également le dessin animé donc qui a eu son petit succès, les cartes à jouer, les figurines, etc, etc. Bref, TF1 a voulu se faire du blé là-dessus en profitant de l'aubaine. Je viens de me refaire la première saison que je n'avais plus regardé depuis sa diffusion à la télé il y a bien quinze ans. A l'époque, je la regardais avant d'aller au collège et bon ma foi ça passait. Disons que le dessin animé était fidèle au jeu et il avait le bon goût de nous donner quelques conseils pour mieux appréhender l'univers. C'était pas mal. Mais sinon, dieu que c'est répétitif. On retrouve ce flot de bons sentiments sirupeux. Cette exacerbation de l'Amitié avec un grand A. Et qu'est ce que les personnages sont redondants aussi ! Sacha le héros de l'histoire est un gosse prétentieux, incapable d'apprendre de ses erreurs et d'attraper le moindre pokémon alors que dans le jeu le but est quand même de compléter le Pokédex. Ondine est une pimbêche se baladant à moitié à poil (heureusement que l'on est dans le monde des pokémons) qui, au lieu de jouer son rôle d'amie en encourageant Sacha, passera son temps à le rabaisser quand elle ne vocifère pas. Pierre est un obsédé sexuel, tombant amoureux de toutes les filles qu'il rencontre. Et les méchants, même constat. Jessy et James de la Team Rocket saoulent tout le monde à chaque entrée avec leur refrain débile. Après, vous me direz, c'était peut-être le but. Ils finiront à chaque fois par s'envoler dans les airs une fois leur plan foireux déjoué par Pikachu ou un autre des pokémons de Sacha. C'est une série qui aura marqué les esprits quoi qu'on en dise. Mais maintenant que l'on a tous grandi et que la pokémania s'est un peu calmée, ce sont un peu les défauts qui ressortent et qui sont gênants à force. Tout dépend dans quel camp on se trouve : nostalgique ou réaliste.