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Un visiteur
Critique de la saison 3
5,0
Publiée le 10 janvier 2012
Bored To Death remonte le moral... il y a encore de bon scénaristes dans ce bas monde. Efficace et rythmée cette série se regarde sans modération. Un très bon moment de rire, la seule chose qu'on pourrait dires... c'est que les épisodes sont trop courts (une vingtaine de minutes) et les saisons trop courtes elles aussi (8 épisodes) car Bored To Death on en veut toujours
Gunbuster. Critique acerbe non justifiée. De la part d'un critique de films Coen (et autre tout-et-n'importe-quoi, et qui met 5 étoiles au dernier star wars (!!!)), ne pas voir ou entendre l'ironie du sentimentalisme par le décalage des réactions des personnages et de la caméra (parfois subtiles, trop vraiment? qui semble être la base de cette série au scénario et aux références littéraires et cinématographiques savamment effleurés), on est dans les combles. Rien ne semble sous couvert, tout s'étale devant nous avec légèreté et simplicité et sans l'outrance lourde des sitcoms, des types à la James Franco et Seth Rogen un temps t'y n'ais mieux nourris à la sauce gribiche mais tout aussi infantilisés, dans le parfait héritage de la comédie new-yorkaise. Voilà gunbuster qui tire aussi bien ses balles que le Cousin Avi et qui voudrait de la série sans juifs (dont l'humour se fonde, voilà tout, sur l'autodérision...c'est une série qui vise les juifs new-yorkais oui oui c'est dit!) ni new york ni clichés joués au cordeau et du tout-tout public. Bon... sans-voix miniloquante donc! (Tête de veau: on s'interrogera sur la valeur insultante de "ce plat sans sa sauce" --> à répéter vite, plein de fois) PS: je ne suis pas juif, ma mère non plus. PPS: perdre son temps
À l'image de son titre, une série ennuyante à mourir. Et l'humour ? Pardon, mais il faut avoir vidé combien de bouteilles de vin blanc pour trouver ça drôle ? Une sorte d'improbable drame sentimental sous couvert de pseudo comédie policière pour les juifs new-yorkais, ce qui réduit drastiquement le public potentiel d'une telle série. Donc le stéréotype de l'écrivain en manque d'inspiration et malheureux en amour, de l'alcoolique, gros, goinfre et auteur raté de bande-dessinée, et le richard de service en manque d'herbe un peu fêlé sur les bords. ça laisse sans voix...
(...) Un pétard loin d’être mouillé mais pas un feu d’artifice comique non plus. Critique complète sur http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-serie/critique-serie-bored-to-death-saisons-1-et-2/
Série assez limitée, mais à coup de 8 épisodes par saison, on garde une certaine fraîcheur. C'est un peu n'importe quoi, un peu fou, un peu con. Un bon condensé. C'est limite dommage qu'il n'y ait pas plus d'intrigue générale.
Une série décalée avec 3 personnages principaux que l'ont pourrait qualifier de loosers (dont le fameux Zach Galifianakis - Very Bad Trip/ Date Limite). Au programme : des enquêtes sans envergures, des problèmes d'alcools ou de sexe, et une grosse addiction à la beuh.. le tout rythmés par des dialogues hors normes, sans tabous. Une série qui se regarde facilement (20 min seulement par épisode)
Contrairement à la personne avant mwa, je notifie l'originalité de cette nouvelle série. HBO y met du sien, Jason Schwartzman est aussi drôle que dans "THe Darjeeling Limited", ses compères (dont Zach Galifianakis) valent le détour, l'ambiance est propice aux gags et bien que le fil conducteur puisse paraître sans intérêt (un énième écrivaillon), l'originalité de son caractère permet de tirer cette série de la pullulation des nouvelles séries de la rentrée.
Bored to Death est une série irrésistible, parce qu'elle cultive les paradoxes. Sur un scénario qui sentait à plein nez la parodie des vieux romans noirs des Chandler ou Hammett, Jonathan Ames érige une figure étrange, celle d'un pseudo-Philip Marlowe juif. Comme si le rêve ultime de Woody Allen dans Play it Again, Sam d'Herbert Ross s'était réalisé : le jeune homme juif, piqué dans sa virilité, se réinvente en avatar d'Humphrey Bogart. Faire mention du nom de Woody Allen n'est pas anodin : Bored to Death aurait très bien pu être une de ses oeuvres. Ce rapport obsédant à l'identité religieuse, à la conception de la masculinité, au passé individuel et collectif.
Bored to Death ne parle finalement que de ça : que d'un petit écrivain juif lassé d'être un produit passif de son propre passé et s'invente une nouvelle identité. Sauf que cette identité n'est évidemment qu'une façade, une énième déclinaison d'un personnage avant tout romanesque, fictionnel, sans aucune réalité. Jonathan Ames n'est pas un détective privé. Un vrai privé boit du whisky et fume la pipe ou le cigare. Ames boit du vin blanc et fume de la marijuana, comme tout bon écrivain. Et le détective Ames reste finalement souvent tristement passif, résolvant la plupart de ses enquêtes avec un coup de pouce du destin.
D'où cet état de cause très simple : Jason Schwartzmann est un acteur génial. Dans cet exercice toujours aussi périlleux du "rôle dans le rôle", il s'en tire avec cette classe qu'on ne peut lui retirer. La drôlerie de Bored to Death tient avant tout dans la subtilité de son interprétation, grâce à laquelle il parvient avec brio à jongler habilement avec les clichés qu'il manipule. Les rôles secondaires, sans doute moins profonds, n'en demeurent pas moins excellents, qu'il s'agisse de Ted Danson ou Zack Galifianakis.
Il se dégage donc de Bored to Death cette étrange et agréable sensation d'une série vintage, qui naviguerait sans cesse entre les années 50 et le 21ème siècle. Profondément juive, profondément new-yorkaise, Bored to Death avait tout pour plaire. Et atteint le coeur de cible. Affaire résolue, détective Ames!
Rien à faire, mais le petit côté loser juif new-yorkais conduit irrémédiablement à se dire que cette série est comme une fille cachée de Woody Allen. Au-delà de cette filiation évidente, il n'en demeure pas moins que les trois personnages principaux sont très intéressants et qu'ils sont joués par des acteurs absolument parfaits dans leurs rôles (Jason Schwartzman en tête). Les intrigues des affaires de détective ne sont pas des plus fouillées, à cause du format de la série sans doute, mais l'essentiel se trouve plutôt dans les rapports des personnages entre eux et avec leur entourage. Si l'ensemble forme une comédie, l'écriture ne manque pas d'intelligence. Le fait qu'il n'y ait que 8 épisodes par saison permet également de ne pas trop perdre en crédibilité. Cette série mériterait d'être plus connue, assurément...
Chronique de trois anti-héros new-yorkais que l’on suit dans leurs aventures quotidiennes, Bored to Death possède un humour en finesse qui n’empêche pas quelques fous rire ; mais il n’est pas désagréable de sourire constamment en savourant des scènes ubuesques lorsque la plupart des autres séries n’offre qu’un enchaînement de gags et de blagues hilarants, mais présentant de ce fait des épisodes inégaux. Avec Bored to Death, le comique va crescendo. On jubile constamment dès la première saison et la deuxième nous fait vraiment prendre notre pied.
Bien evidemment une excellent serie dans le style bachelor etc. sans croiser forcément avec les clichés du genre. L'ensemble parfois caustique réjouit par son casting représentatif (peigne culs bobos comme faux "relax" de ville), se moquant d'une génération trop bien dans ses pantoufles ou singeant seulement ses aînés au détriment des ideaux. Ne laisse personne indifférent; objet de culte.
Une série très courte (8 épisodes sans compter le temps qu'il faut à une série pour décoller) mais prometteuse pour sa prochaine saison, tant l'ensemble joue admirablement avec les codes du roman noir et devient très attachant sur les derniers épisodes. A suivre.