Bouzi Bouzouf aime les huit épisodes de « Pigalle, la nuit », qui prouvent que les cerveaux français, quand ils veulent (mais aussi sûrement quand ils bénéficient d'un vrai budget), peuvent donner naissance à d'excellentes séries (« Braquo », une autre série estampillée Canal , diffusée en fin d'année dernière juste avant « Pigalle, la nuit », le démontrait également avec évidence). Bouzi Bouzouf va résumer brièvement ce show télévisé consacré au célèbre quartier immortalisé notamment par Toulouse-Lautrec : c'est l'histoire d'un mec qui erre dans les rues de Pigalle à la recherche de sa soeur disparue, laquelle est une strip-teaseuse qui travaille pour le puissant propriétaire de plusieurs établissements coquins du coin, Nadir Zainoun (joué par Simon Abkarian, l'acteur le plus marquant de la série ; on peut même parler de révélation), lequel voit d'un mauvais oeil l'installation à coté de son territoire d'une boîte concurrente, le Paradise, dirigé par le mystérieux Dimitri, lequel a un porte-flingue black plutôt violent, Adam, lequel se met à harceler Fleur, une effeuilleuse échangiste qui bosse pour Nadir, lequel va jouer au chat et à la souris avec Alice, la propriétaire d'une petite boutique complètement niaise au premier abord mais dont la personnalité va s'épaissir au fur et à mesure des épisodes... Pendant ce temps-là, le saxophoniste Archie Shepp (hein ? ; et si Michel Petrucciani était toujours vivant, on lui aurait proposé le rôle d'E.T. dans un remake jazzy du film de Spielberg, c'est ça ?), pendant ce temps, donc, Archie Shepp dessine sur la table d'un bar et se souvient de son passé... Bon, parlons bien, parlons femmes : Sara Martins, qui joue Fleur, est une véritable bombe ; Armelle Deutsch (la soeur manquante) représente l'actrice française formatée par excellence ; Linh-Dan Pham est très élégante et a de jolis traits ; quant à Catherine Mouchet (Alice ; elle a interprété en 86 Thérèse de Lisieux), elle ressemble pas mal à Ségolène Royal, non ?