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Noah N
20 abonnés
137 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 22 août 2024
Je n'avais aucune connaissance de cette Guerre du Pacifique, la surprise fut alors totale pour moi ; j'ai eu tendance à confondre cette Guerre avec celle du Vietnam. La série est très bien rythmée entre les batailles et les différents personnages. Le dernier épisode est ainsi une belle boucle bouclée et c'est aussi bien d'avoir spoiler: une mini biographie sur les soldats présents dans la série . Ces derniers sont très complexes, empathiques pour la plupart et très bien interpétés par des acteurs talentueux, dont un qui m'a offert un des meilleures performances que j'ai vues. Même s'ils sont à la limite de la folie et que j’ai eu un peu de mal de m'attacher à eux au début, on finit par les comprendre et avoir de la peine pour eux. Le résultat final est impressionnant : comme pour "Frères d'armes", les mouvements de caméra sont fluides, les hémorragies et autres blessures sont criantes de vérité, restant aussi dans la même lignée que "Soldat Ryan". La musique de Hans Zimmer est spectaculaire : ça a un côté hommage aux vétérans de la seconde Guerre Mondiale. Chaque bataille est dvertissante, intrigante et bien mise en scène : on ressent bien l'Enfer évoqué dans le titre.
J'adore "The Pacific", je la trouve meilleure que "Frères d'armes" grâce à la complexité de ses personnages et à son ambiance sombre et tourmentée ressentie du début jusqu'à la fin. Bien qu'il y en ait 3 qui sont lents, chaque épisode est agréables à regarder et je suis loin de m'ennuyer. Je pense même qu'il s'agit de ma série préférée, jusqu'à présent.
THE PACIFIC (2010): Le 7/12/1941, les japonais anéantissaient la base navale américaine de Pearl Harbor dans le Pacifique. L'offensive contre le Japon passera alors par la conquête des petites îles du sud-est des Philippines, afin de dégager la route vers l'île d'Okinawa. Cette dernière sera suffisamment proche des grandes îles Japonaises, pour que diférentes opérations militaires américaines puissent agir avec les avantages nécessaires. La série THE PACIFIC nous présentera l'histoire vraie de différents jeunes américains s'engageant dans les Marines pour s'aventurer dans le chaos de la guerre du Pacifique. Dix épisodes efficaces pour ses affrontements, au plus proche d'une authenticité à travers le destin de ces soldats. Un grand nombre de scènes de combat extrêmement violentes, une boucherie à n'en plus finir pour devenir un véritable charnier. Un aperçu des bases arrière, avec ces âmes abimées appartenant à des hommes fatigués, au repos avant de repartir à l'assaut des lignes ennemies. Une réalisation d'une grande perfection pour le réalisme de l'époque, mais dommage, certains spectateurs risqueront de décrocher avant la fin, car malgré des acteurs très engagés, les scènarios parallèles aux batailles traineront vraiment en longueur et pourront devenir ennuyeux par un manque d'attrait. Une présentation d'une épopée dans l'horreur à son plus haut niveau.
Cette palpitante série produite par Steven Spielberg et Tom Hanks, mettant en scène la guerre du Pacifique et les rapports humains au front distille d'excellents scénarios, une époustouflante reconstitution des batailles, des décors et des costumes et est interprétée par des comédiens remarquables. Un chef-d'œuvre.
SERIE : BAND OF BROTHERS, L'ENFER DU PACIFIQUE : 3,875 / 5
Réalisation : 4 / 5 Une réalisation très soignée et originale permet à la série de gagner en crédibilité et en intérêt. Musique : 3 / 5 La musique propose une belle gamme de sonorités. Le thème est splendide. Scénario : 4 / 5 Le scénario est historique mais attire surtout grâce à l'étude des comportements et l'évolution de ces hommes qui partent au combat. Acteurs : 4,5 / 5 De superbes prestations d'acteurs. Ils sont tous presque parfaits.
Bilan : Au final, la série est telle qu'on l'attendait : orginale, touchante et historique, chacun pourra se retrouver dans les personnages qui y évoluent. Splendide !
Après la mini-série Frères d'armes qui manquait pas de qualité made in HBO, cette fois nous partons dans la direction de l'océan Pacifique. Même-si j'ai un penchant qui tire plus vers les péripéties des frères d'armes en Europe, côté pacifique contre les japonais ne manque pas de mérite. Je craignais trop de surdose pro USA, cependant on peut y voir des remises en question de soldats tels que "pourquoi tout ce massacre ?" et j'en passe ... Le casting sans équivoque, aux petit oignons. L'opportunité pour vous aussi de découvrir ou redécouvrir un acteur prodige j'ai nommé Rami Malek (MR. ROBOT). Band of Brothers : L'enfer du Pacifique me parait bien plus éprouvant, plus violent, plus rouge de sang voire parfois à la limite du gore. En tout cas à ne pas manquer pour les passionnés de l'histoire, de la guerre et ses travers douloureux et dramatique.
Après le front de l'ouest mettant en scène la 101e division aéroportée, Tom Hanks et Steven Spielberg rempilent pour se pencher cette fois sur la Guerre du Pacifique. Cette seconde mini-série (10 épisodes) s'inscrit dans la continuité de la première puisque l'on y retrouve la formule et grosso-modo la même manière de procéder. Toutefois, je place "L'enfer du pacifique" un bon cran en dessous du "Band of brothers" originel. Cette aventure militaire dans les îles du Pacifique accuse de nombreuses longueurs avec des choix scénaristiques pas toujours judicieux comme, par exemple, les nombreuses romances inutiles et souvent longues qui viennent parsemer l'histoire. De même, si on s'attachait aux Winters, Buck, Lipton, Malarkey, etc... de la 101e division aéroportée, il est beaucoup plus rare de se sentir concerné par le destin des marines combattant au Pacifique. Seuls Sledge, Leckie et Snafu sortent du lot. En revanche, les scènes de batailles et leurs reconstitutions sont bluffantes et si l'immersion n'est pas toujours garantie, le spectacle est là, sans édulcorer la violence des combats. Bonne série.
Une bonne série guerrière ? Oui et non. Oui, car le travail de reconstitution est immense, les décors grandioses et les personnages authentiques. Non, car tout cela est un peu brouillon, les scènes se suivent et souvent se ressemble et une grande partie de l'histoire n'est que suite de dialogues et situations ayant tendance à casser le rythme (l'épisode 2 en est un exemple..). On pourrait presque en rester sur sa faim....
Cette nouvelle série suit la même lignée que la précédente de 2001.
Gros point fort, comme pour la série précédente, Steven Spielberg et Tom Hanks ont voulu se concentrer sur les effets d’une guerre sur les hommes. Ainsi, la série développe avec profondeur la psychologie des personnages. Comment une guerre peut changer un homme. Le scénario est habilement mené, on suit les expériences de plusieurs hommes et avec des points de vus différents (ce qui permet de donner une vision plus globale). La série a parfaitement bien exploitée et montrée les effets usants et durs de la guerre. Il a voulu montrer qu’il n’y a rien de positif là-dedans. Du côté de la mise en scène, le travail est remarquable avec des maquillages et des costumes réalistes. De même, les effets spéciaux sont réussis. L’ambiance créée est également très intéressante. Pour le casting, je n’ai également rien à redire. Les acteurs comme James Badge Dale ou Joseph Mazzello sont tous convaincants dans leurs rôles.
À l'instar des courageux soldats à qui elle rend hommage, la mini-série Band of Brothers : The Pacific mérite une médaille. Dix épisodes d'une heure qui mêlent récits de vie et faits historiques pour plonger au cœur de la seconde guerre mondiale, côté îles Salomon, Bismarck, Peleliu et les archipels au large du Pacifique où se battaient férocement les Marines américains et les japonais. L'horreur, les traumatismes et les hommes dépossédés de leurs sentiments (de leur âme, pourrait-on dire... Pauvres jeunes) sont dépeints avec un réalisme impressionnant (l'ayant visionné avec un féru d'Histoire, ce dernier était satisfait de la véracité des scènes de batailles). Le casting est impeccable pour chaque rôle qui retrace la vie de plusieurs soldats ayant participé à ces atroces guerres, à qui la série rend un magnifique hommage jusqu'à l'épilogue du dixième épisode qui nous présente les fins de vies de chacun avec le plus grand respect. Nous suivons donc, entre autres, James Dale campant Robert Leckie, Joseph Mazzelo en Eugene Sledge (à qui l'on doit le livre autobiographique dont est tirée la série) et, fait amusant, un jeune Rami Malek en Snafu, qui retrouvera Mazzelo pour Bohemian Rhapsody...huit ans plus tard. La production est signée Steven Spielberg et Tom Hanks, et l'on ne s'en plaint pas lorsqu'on découvre l'excellente mise en scène de chaque plan. Ces histoires de "frères" liés de façon indéfectible dans la tourmente et qui en viennent à se sacrifier les uns pour les autres alors même qu'ils ne se connaissaient pas la veille, cela donne à réfléchir, et le message fraternel en devient vite émouvant. Un beau casting, une incroyable histoire (Histoire) de soldats frères de cœur, et une magnifique réalisation. Band of Brothers : The Pacific forme une haie d'honneur à des jeunes soldats qui le méritent.
En 2001, Steven Spielberg et Tom Hanks nous avaient livré Band of Brothers, une excellente mini-série de 10 épisodes sur les combats en Europe de la Seconde Guerre Mondiale.
9 ans plus tard, les deux compères ressortent les caméras pour The Pacific, mini-série en 10 épisodes sur les combats pour la suprématie du Pacifique, comme son nom l’indique. Il y a donc beaucoup moins d’acteurs reconnaissables et l’impossibilité de réaliser un épisode aussi génial que le 9 de Band of Brothers, mais on peut très bien trouver le même sens de camaraderie et d’héroïsme partagé qu’on avait chez l’aînée. Clairement, The Pacific démarre doucement, avec des histoires d’attente, un an en Australie, quelques mois ailleurs, des combats face à des ennemis qu’on connaît très mal et des personnages qui tardent à se dessiner.
C’est lorsque la série s’attarde sur le personnage de Joseph Mazzello, qui n’arrive que très tard, qu’elle prend toute sa puissance avec des personnages marquants, comme celui de Snafu Shelton, interprété par l’excellent Rami Malek, qui marque la série de sa déshumanisation, face à un ennemi qui n’a pas de personnalité. C’est le plus marquant dans les deux miniséries, le fait de ne jamais réellement représenter l’ennemi et de nous mettre dans l’état de ces guerriers qui ne savent pas pourquoi ils se battent, ici encore plus que dans Band of Brothers. Les acteurs sont encore une fois excellents, James Badge Dale, Annie Parisse, Ashton Holmes et Josh Helman en tête et la réalisation des épisodes est encore une fois époustouflante, avec une photo clairement au-dessus de ce qu’on a l’habitude de voir à la télévision.
The Pacific pourrait être considérée comme inférieure à Band of Brothers si les conflits du Pacifique n’avaient pas été aussi compliqués. Ici, les showrunners parviennent parfaitement à exprimer cette difficulté de comprendre un combat encore flou. Une réussite totale, encore une fois.
Moins convaincant que "Band of Brothers". Pourquoi ? Peut-être car la série peine à démarrer et se disperse dans trop de personnages. L'interprétation sans charisme de certains acteurs clés peut également être une explication. De bons moments toutefois et on ne peut pas nier la réussite technique de l'ensemble.
Spielberg et Hanks nous refont le coup de Band of Brothers où le débarquement laisse la place aux îles (dangereuses) du Pacifique. Sans surprise, The Pacific nous ramène dans une immersion totale de la violence et un postulat de l'instindt animal de chacun. Une oeuvre humaine, une série de guerre historique réaliste. Dommage qu'il n'y ait que le point de vue des "gentils", là où Eastwood avait réussi à nous montrer les deux avec Mémoires de nos pères et lettres d'Iwo Jima, nous prouvant que les "japs" étaient eux aussi victimes de la guerre et de leur régime.
Également produite par Tom Hanks et Steven Spielberg, cette mini-série s'inscrit dans la continuité de "Band of Brothers" (et dans une moindre mesure du film "Il faut sauver le soldat Ryan"), avec laquelle elle sera inévitablement comparée. Ni meilleure, ni plus mauvaise, elle permet surtout de continuer à raconter la seconde guerre mondiale du côté américain en s'inspirant de romans autobiographiques d'ex-Marines mais en prenant cette fois pour décor le front du Pacifique. Cherchant le réalisme avec des scènes de combat au plus près de l'action, la photographie de l'enfer du Pacifique, de ses batailles à mort contre les Japonais dans des paysages de jungle ou de plages paradisiaques est en elle-même plus mémorable, quand le développement des personnages est moins mis en avant (en dehors du portrait des 3 soldats - Leckie, Sledge et Basilone - sur lesquels on s'attarde). Une vraie série de guerre, intense et tirée de l'expérience réellement vécue par des vétérans.