Avis Spartacus S1

J'avouerais d'entrée de jeu que ma note pourrait être un petit peu plus élevée, toutefois cette dernière sanctionne un début de saison très poussif qui m'a vraiment rebuté dans un premier temps.

En effet devant les premiers épisodes, je n'avais qu'une seule envie : maudire Snyder et son film 300 pour cette génération de produits culturels bas de gamme qu'il a engendré et dont cette série semblait être le fruit. En effet on y retrouve toute l'esthétique tapageuse et limite vulgaire du film de Snyder. Le même esprit bas du front et le même hymne à une hyper violence gratuite et décérébrée...

Pourtant, même dans ce début de saison médiocre, enchainant les clichés narratifs poussifs, les effets ralentis dans les combats tout aussi poussifs et en point d'orgue des scènes de sexe semblant être présentes uniquement dans le but d'attirer le puceau s'excitant sur un cul de femme; j'y ai décelé quelques qualités.

En effet je dois reconnaitre que l'interprétation des acteurs est vraiment bonne. John Hannah est ultra convaincant dans le rôle du très retors Batiatus, laniste ayant fait l'acquisition de Spartacus. Ce même Spartacus est porté avec conviction par un Andy Whitfielf pour lequel je ne peux qu'avoir une pensée émue. Car au delà de l'émotion suscitée par un tragique décès, il faut reconnaitre que cet acteur apportait énormément à son personnage bien plus complexe que celui interprété par Kirk Douglas dans le film "Spartacus" de Stanley Kubrick. En effet celui de Whitfield est plus arrogant, plus orgueilleux, moins noble dans les sentiments mais au final infiniment plus crédible et humain. Et il faut reconnaitre que l'acteur anglais, naturalisé australien, possédait un réel charisme, une pure gueule de cinéma. Et cela renforce l'ampleur tragique de la disparition de ce comédien ayant entamé très tard cette profession et dont la notoriété avait explosé grâce à son rôle dans cette série. Il avait un très bel avenir devant lui, il est dommage que cette saloperie de cancer l'ai emporté si prématurément. Mais laissons l'émotion et revenons en à la critique de l'oeuvre.

Donc comme je l'ai dis plus haut, les acteurs sont bons. Car si j'ai cité John Hannah et Andy Whitfield, ces derniers étant incontestablement ceux qui ressortaient le plus du lot, je ne peux omettre le très bon Manu Bennett, impeccable dans un rôle pourtant en apparence caricatural. Et le reste du casting est lui aussi très bon. Sans nul doute l'interprétation des acteurs est le gros point fort de cette série et ce bien avant les scènes de sexe et les combats même si ces derniers sont bien chorégraphiés.

Et après 5 épisodes assez moyens, la série décolle réellement dans le 6ème à l'aide d'un retournement de situation bienvenue et d'une attention davantage portée sur les personnages et leurs motivations. L'écriture des scénarios s'améliore aussi amplement. Certes ça reste classique, assez tapageurs et toujours à la limite du mauvais goût visuellement parlant, mais je dois bien admettre que la suite de la première saison franchi un bond qualitatif indéniable et l'on se sent moins honteux à regarder cette série à l'intérêt grandissant.

Un autre point que j'ai apprécié, c'est que malgré la dimension clairement exagérée des combats, les scénaristes respectent une certaine rigueur historique. En effet, bien que des libertés très larges soient prises, la série retranscrit sur certains points assez fidèlement la vie des gladiateurs, si l'on excepte les combats à l'issue fatale dans la presque totalité de ceux présentés dans cette fiction. En effet les affrontements de gladiateurs étaient moins "mortels" dans la réalité. Mais bon passons ce qui est de l'ordre du détail. On appréciera aussi dans cette première saison de Spartacus, cette volonté claire et nette à ne pas verser dans un manichéisme absolue. Les motivations réels du vrai Spartacus et de sa révolte sont aujourd'hui encore assez obscures, et en ce sens la série prend le soin de ne pas nous le présenter tels un libérateur des peuples aux idéaux pures.

Pour conclure, si cette série m'a donné une très mauvaise première impression, je dois reconnaitre que sa suite est bien plus enthousiasmante et la conclusion de cette première saison donne réellement envie de voir la suite des évènements à la tournure encore plus épique.

Je mets trois étoiles et c'est peut-être cher payé, mais au moins, je ne me suis pas ennuyée à mourir, comme lorsque j'ai tenté de visionner la série Rome de HBO. Alors, bien sûr, on est très loin du chef d'oeuvre de Kubrick, il y a bien trop de sang numérique qui gicle en permanence, des ralentis à chaque mouvement lors des combats, des décors pas géniaux, et bien trop de scènes de sexe et de nudité complètement gratuites. Mais la série est distrayante et pas prise de tête, même si je ne comprends toujours pas pourquoi les dialogues sont aussi grossiers et simplistes. Et je n'aime pas trop ce style " roman graphique ", je préfère les vrais films ou séries à l'ancienne, sans toute cette aide informatique dont on use et abuse.

Une première saison globalement sympathique, la présence du regretté Andy Whithfield y est pour beaucoup. Le scénario n'a rien de très surprenant mais la multitude de rebondissements (plus ou moins intéressants) et le nombre de personnage conséquents nous promet une première saison 1 intrigante à suivre. On notera évidemment quelques scènes érotiques et de boucheries qui sont tellement fréquentes qu'elles finissent presque par lasser. Une saison à la hauteur des moyens de la série c'est à dire pas mal mais sans plus.

Spartacus : Le sang des gladiateurs - Saison 1 très rare de trouver une séries de cette qualité maintenant.

Bien loin du film "culte" et bien long avec Kirk Douglas, cette série en 3 saisons date certes d'il y à presque 10 ans, mais à savoir pourquoi en pleine période de diffusion, W9 l'avait brutalement déprogrammée. Des années plus tard je peux enfin reprofité de cette série très courte niveau saison, mais dont le contenu fut très riche. Certes les points très faibles sont le numérique très limites suivants les scènes et juste passables par d'autres instants, ainsi que la sang numérique qui est lâché en abondance totale voir même avec une exagération kitch. Une série qui revisite ou presque ce mythe romain, puisque le personnage se fait nommer ainsi en référence à un ancien roi du même nom ayant fait sa propre gloire. On peux donc penser que cette série se raconte des années après les évènement du film. Sur le fond, la qualité scénaristique est largement au rendez-vous avec nombres de rebondissements, nombres de scènes causasses, nombres d'instants mêlant comique, tortueux et dramatiques. Des scènes sur la vie quotidienne d'un ludus et de ces dortoirs de gladiateurs, la vie de ces hommes au physiques prenant et pour chacun un comportement et caractère bien tremper. Une vie d'esclave vouée à servir leur maître qui ne voit en eux que des animaux sauvages sans cervelle dont la seule existence est celle d'être combattant pour divertir un peuple obséder par la violence visuelle extrême des exécutions gratuites, combats sans merci ou tous les coup bien préparés sont utilisés. La morale principale à cette série est la vie même d'un romain, qu'il soit paysans, marchant, enfant, ado, politicien, militaire, tous vouent un amour religieux à ces "jeux" mortels" ou la star du moment pouvait chutée du jour au lendemain, être chouchoutée par son maître, adulée par son publique, puis au moment fatidique, être détesté et huée sans nom. Les romains (tout âge, profession et sexe compris), les gladiateurs, un élément les lies presque tous, le sexe, en effet cette série est l'occasion de découvrir (la série "Rome" là également faite) la vie très libérée des hommes et femmes d'époque, les esclaves servant aux plaisirs obsessionnels des maîtres et maîtresses, les gladiateurs remerciés de leur dures combats et fidélités par des femmes esclaves ou autres "catins" comme le disent les romains. Sex, violence visuelle et verbale, combats et entrainements acharnés, nos personnages ont évolués au fil des jours dans ces murs jusqu'à ce que cet homme arrive et y mette son empreinte assez monumentale. Son seul amis, ses nombreux ennemis, sa femme enlevée à ses mains et rendu d'une bien triste manière, son lien avec Batiatus, Doctoré, Krixius et les autres. Une quinzaines d'épisodes ou son passé, son présent et son avenir sont génialement montrer, génialement mise en scène, des instants tant tôt charnels, tant tôt violents, comique, et stressant. La mise en scène de la vie intérieur de la villa est superbement montrée, avec exagération ou non, très bien gérée. Les 2 épisodes dans les fausses sont les plus "Hard" dans le décors et visuel, pas franchement à revoir pour l'anarchie existante, puis les 2 derniers, impeccablement écrit et orchestrés. Le casting pour finir est impeccable avec des hommes et femmes de diverses séries à succès, certains que j'aurais adoré revoir et pour d'autre, adoré découvrir. La vengeance n'à plus qu'à se vivre au 100%.

Voici une première saison que j’ai beaucoup aimé! Les acteurs sont vraiment au top et – autant le dire tout de suite- ont de vrais corps de rêve. J’aime beaucoup cette ambiance du ludus, des gladiateurs, des arènes qui permet de se rendre compte des combats qui se jouent à la fois pour les gladiateurs mais également pour Batiatus et sa femme qui essaient désespérément de prendre du galon par n’importe quel moyen. Les costumes et perruques sont vraiment très beaux. Le scénario est vraiment très bon. J’ai vraiment été prise dans l’histoire. Evidemment, cette série n’est pas à regarder avec les plus jeunes étant donné toutes les scènes de violence et de sexe qu’elle contient. Cependant si vous aimez cette ambiance romaine et gladiatrice je vous la conseille vivement. C’est une première saison passionnante, cruelle et sexy!

La chronique complète sur mon blog!

Même avec un budget limité, avec une omniprésence des fonds verts et des effets spéciaux dépassés, Spartacus saison 1, le sang des gladiateurs, est un vrai chef d'oeuvre ! Que ce soit au niveau du scénario, des combats, des acteurs et même de la reconstitution de l'époque des romains, tout y est. A voir absolument.
N.B : Pour plus de confort à tous, il faut savoir que l'acteur qui joue Spartacus lors de la saison 1, Andy Whitfield, est tombé malade. Pendant sa convalescence une préquelle de la série a été réalisé, celle-ci se nomme Les dieux de l'arène. A la suite de son décès, les deux saisons suivantes de Spartacus, Vengeance et La guerre des damnés, ont vu un nouvel acteur reprendre le rôle : Liam McIntyre.

Cette première saison de Spartacus est une réussite totale, du premier épisode à la dernière seconde on est comblé et on reste bouche bée tout le long. Les personnages principaux (petite pensée a Andy Whitfield, on t'oublie pas) corresponde parfaitement à leurs personnages, les rôles secondaire sont tout autant attrayant et l'esthétique nous laisse vraiment sur le cul. Des excès en tout, principalement niveau violence, sang et sexe, une série à ne pas laisser entre toutes les mains. Il me tarde de voir la seconde saison car avec ce final on nous promet un truc juste énorme. Le seul côté que j'ai trouvé un peu négligé est le générique de début si on peut appeler ça ainsi qui n'est pas vraiment travailler, mais bon on peut pas être parfait partout hein...

Vraiment excellent, extrêmement réaliste tout en étant fantastique !

A la croisée des chemins entre un Gladiateur de Ridley Scott et un 300 de Znyder, Spartacus est un péplum captivant, et plein de rebondissements. Attention aux âmes les plus sensibles, car cette série est loin d'être tout public. La violence et les scènes de sexe (très) suggestives sont légions.

Après certains doutes en ce qui concerne la reprise de la technique "Zack Snyder" dont je suis grand Fan, je me suis laissé plonger dans cette première saison.

L'aspect visuel est présent,(ouf merci!!!) les combats sont esthétiques, la soif de vengeance est ressentit même par le spectateur et on ne peut s’empêcher de serrer les poing après chaque coup donné comme si on y était... Le coté 300 passe comme une lettre à la poste et plutôt réussit, même si on ressent (?) une sorte de pompage bien fait.

En ce qui concerne Andy Whitfield, qui, je vous avoue n'avoir jamais entendu parler avant, est simplement exceptionnel, une perfection visuelle et charismatique à souhait. Cet acteur aurait pu et de loin avoir sa place au panthéon des grands rôles. C'est avec regret que j'ai appris son décès, d'autant qu'il m'a touché d'un point de vu beaucoup plus personnel à cause de sa maladie que j'ai partagé avec lui.

Une série à mettre au même titre que ROME et bien d'autres...

Très bon!

En espérant que les autres saisons soient tout aussi bonnes... Avec une certaine appréhension pour le nouveau Spartacus...

Vraiment une superbe surprise, j'ai adoré cette saison. Les séries style "peplum" sont rares car difficile à faire mais Spartacus est une vrai réussite, le style graphique est spectaculaire et la storyline très très bonne. Alors c'est vraiment mais vraiment violent et ce n'est certainement pas pour tous les publics mais pour moi ça reste une réussite totale.

une 1 er saisons excellente vraiment ca monte crescendo d épisode en épisode sa parle d honneur fierté courage fraternité d amour respect mais aussi de chose moins avouable lâcheté complot bassesse et pire attention a ne pas monter au plus jeune il pourrait être choquer par certaine scène................... ave

Filmé dans le style de 300, les effets sont un peu exagérés et sur-exploités (ralentis, jaillissements d'hémoglobine, décors sur-exposés...), et les dialogues trop "modernisés".
L'ensemble renouvelle tout de même le genre peplum et un divertissant pour les amoureux du genre revisité.

Spartacus, série clairement inspirée par le très médiocre "300", n'arrive pas à briller au milieu des bonne séries que l'on peut retrouver aujourd'hui. En effet, entre un jeu d'acteurs faux et insipide on retrouve un scénario ultra-violent et sans profondeur, qui tend à tirer vers le bas notre pauvre encéphale. Pas la peine de caricaturer cette série, elle le fait très bien toute seule.

Pour une série de qualité, allez plutôt voir du côté de Game of Thrones ou bien de Rome .