Une troisième saison haute en couleurs, qui commence mollo avec l'introduction des personnages de la famille Crassus, moins rigolos que Batiatus, Lucrétia et autres Glaber, sans oublier Achour, et l'on introduit, ( si j'ose dire quand on songe à ce qui lui arrive ), le personnage de Jules César, dont on se demande encore, ( sauf en ce qui concerne sa notoriété ), comment il se trouve si impliqué dans cette révolte d'esclaves. Mais bon, l'histoire réelle de Spartacus étant peu connue des historiens, on peut en faire à peu près n'importe quoi, et les scénaristes ne s'en privent pas, comme lors des derniers épisodes, spectaculaires, mais surréalistes. Au final, j'ai bien aimé cette série, qui aurait été sans doute meilleure avec Andy Whitfield tout du long, mais je déplore tout de même encore une fois cette nouvelle génération de peplums trop numérisés, trop sexe, trop grossiers au niveau langage, pour privilégier les anciens, plus classe, générant à mon sens bien plus d'émotion, comme cet ultime épisode complètement barré, et bien loin de la fin inoubliable du Spartacus de 1960. Je crois que je ne regarderais pas les dieux des arènes, bien que j'ai bien aimé les personnages de Gannicus et de Batiatus, celui-ci tout de même bien loin de Sir Peter Ustinov.