Avis Spartacus S2

Quelle déception cette seconde saison de "Spartacus : Le sang des gladiateurs". Après une première saison tonitruante et d'une grande réussite, on aurait pu s'attendre à une seconde encore plus aboutie. Malheureusement, il semblerait que l'histoire aurait dû se terminer à la fin de la première saison tant celle-ci est absurde. Tout d'abord le jeu d'acteur n'y est plus du tout ; peut-être est-ce par le remplacement de l'acteur jouant le rôle de Spartacus (c'est tout de même l'acteur principal !). Mais, il n'y a pas que cela. Les dialogues et le scénario sont fades. Personnellement, je me suis arrêté au troisième épisode tant je me suis ennuyé à en mourir durant les deux premiers. Les personnages parlent pour ne rien dire et les scènes d'action et de violence ne sont là que pour y être... elles n'ont aucun but et sont vraiment mal filmées. Et, que dire des effets spéciaux. Certes, ceux des gros plans sont assez bien réalisés mais ceux sur les vues d'ensemble sont véritablement horribles - l'incrustation est nettement moins bien réussie que dans la première saison -. Bref, cette seconde saison est très décevante.

Pour une série qui reste bien fidèle à elle-même, je cite "Spartacus". Certes, la première saison et le préquelle possédaient leurs défauts, à savoir une écriture parfois laborieuse et des effets spéciaux dégueulasses, mais les surprises du scénario relevaient entièrement le niveau. Pour "Spartacus: Vengeance", j'avoue que j'ai eu un peu peur. Peur que la série ne s'enlise dans une répétition faite de sang, sexe et rock n'roll pour plaire aux masses. Pour les trois premiers épisodes, j'ai vu mes craintes se réaliser. Effectivement, le commencement de cette "Vengeance" démarre de manière peu inspirée, avec scénario qui traîne en longueur, et sang et sexe sans justification, un peu comme le fut le commencement de la saison 1. Heureusement, une fois ces trois épisodes passés, on retrouve la force scénaristique qui caractérise la série, même si l'écriture se veut moins subtile que dans les précédentes saisons (si on peut parler de subtilité soit dit en passant...), plus cliché, et c'est dommage. C'est dommage car ça apporte un petit sentiment de superficialité envers les personnages. Toutefois, on éprouve toujours un certain plaisir à suivre cette série. Les rebondissements se font légion (sans mauvais jeu de mot) et les scénaristes prennent un malin plaisir à détourner les codes, notamment dans l'épisode final qui est une véritable mine à surprises. Quant à Liam McIntyre, si il ne possède pas le charisme qu'avait le regretté Andy Whitfield, ce dernier s'en sort plutôt pas mal dans la lourde tâche de succéder au rôle de Spartacus. Comme les deux saisons précédentes, ce "Spartacus: Vengeance" se regarde avec grand plaisir, malgré ses défauts. En attendant la conclusion avec la troisième et dernière saison...

Cette saison notamment marquée par le remplacement d'Andy Withfield alias Spartacus est dans l'ensemble assez décevante, le nouvel acteur le remplaçant est bien moins charismatique que son prédécesseur. De plus d'autres personnages se voient remplacés au cours de cette saison, heureusement que des personnages comme Crixius ou Ganicus sont toujours présents avec le même et seul acteur. Mais ce qui me dérange le plus au cours de cette saison c'est l'absence total ou presque de scénario, on nage complètement dans des histoires annexes inutiles souvent d'amour , de violence ou de sexe. Seul les deux derniers épisodes qui montrent ENFIN l'affrontement entre gladiateurs et Romains que l'on attendait depuis le début de la saison haussent le niveau de cette saison pour le moins assez décevante mais tout de même indispensable pour les fans de la première heure.

Il n'y a pas assez d'épisodes, tout s’enchaine très vire.

Une seconde saison encore plus impressionnante que la précédente. Le changement d'acteur n'affecte en rien la série que bénéficie d'un haussement de rythme non négligeable, une redondance moins présente et des scènes d'action encore plus sanglantes, glorieuses et prenantes que lors de la saison précédente!

Meilleure et plus spectaculaire que la première saison, Spartacus et ses acolytes s'enfuient du ludus et cela permet bien plus d'action, avec toujours autant de violence, de gore, de sexe, mais aussi de giclées de sang numérique et de fx pas franchement convaincants. Si je n'ai pas mis une meilleure note à cette saison pourtant plus excitante que la première, c'est que le nouveau Spartacus fait bien pâle figure face au premier. Ils auraient pu choisir un acteur plus charismatique, car j'ai peine à m'habituer à ce Spartacus discount.

Après un moment d'adaptation lié au changement d'acteur suite au décès d'Andy Whitfield, on reprend vite ses marques. Et Liam McIntyre s'en sort très bien dans le rôle du célèbre esclave devenu révolutionnaire, campant un personnage modéré et d'une finesse tactique sans égale. La violence, le sexe et les intrigues reprennent leur place, dans la droite lignée de la saison 1, avec un thème de la vengeance qui guident les héros tout au long de la saison. Quelques nouveaux personnages font leur apparition, et se fondent très bien dans le scénario. Jouissif.

Même si cette deuxième saison enchaine les bonnes idées et les rebondissements, il faut bien admettre qu'elle est moins bonne que la première. Liam McInTyre malgré tous ces efforts, n'a pas le charisme du regretté Andy Whitfield. Et d'un point de vue générale, cette saison manque de saveur. Il faut néanmoins nuancer, car la première saison avait mis la barre très haute.

Après une aparté en mode "prequel" avec "Gods of Arena", Spartacus revient pour une saison 2 où ça va saigner. Cette saison prend place directement après la fin de la première et le massacre perpétré dans la maison Batiatus à l'issu duquel Spartacus et sa joyeuse bande de gladiateurs sanguinaires prirent leur liberté en main. Ici la révolte du célèbre Thrace n'en est encore qu'à ses débuts, ce dernier n'ayant pas encore constitué son armée et se contentant d'opérations de "guerilla" contre les troupes de Rome. Bien qu'il n'est pour l'Empire qu'une modeste écharde coincée dans la botte de Rome, les sénateurs décident d'envoyer Claudius Glaber, celui là même qui est responsable de la mort de le femme de Spartacus. Cette saison 2 est donc l'occasion de solder les comptes et de voir la vengeance du Gladiateur s'achever en un violent bain de sang.

Le premier constat s'impose à nous dès le premier épisode : globalement cette saison se voit mieux dotée en terme de budget et cela s'en ressent dans une réalisation moins kitch et plus maitrisée. Certes certains plans sont toujours à la limite du mauvais goût, mais la sensation d'assister à quelque chose d'épique est bien plus présente. On regrettera toujours la gratuité des scènes de sexe mais à force on s'y fait, cet élément semblant faire partie de manière indélébile du cahier des charges de la série. Au pire, on les zappe (c'est ce que je fais personnellement). Disons pour résumer la réalisation c'est que si elle apparait plus maitrisée, ça reste du "Spartacus" tout de même alors si d'avance on n'est pas capable de passer outre les maniérismes formels de cette série, autant laisser tomber la saison 2.

Surtout qu'il faut reconnaitre que d'un point de vue de l'intrigue, ce pan de l'histoire du célèbre Thrace, manque d'un antagoniste crédible. Disons le mais si l'acteur incarnant Glaber n'est en soi pas mauvais, il peine à vraiment s'imposer comme un adversaire crédible et redoutable pour Spartacus. Ilithyia, la femme de Glaber, quant à elle est carrément énervante, mais cela semble volontaire. Le seul "méchant" tirant son épingle du jeu demeure Ashur, le gladiateur déchu à l'esprit encore plus retors que celui de son ancien maitre. Ce dernier assure le spectacle en tant que personnage que l'on adore détester. Si l'intrigue côté "romain" est assez redondante, je dois reconnaitre que celle du côté des "révoltés" est plus intéressante. On voit petit à petit, Spartacus s'imposer en tant que leader incontesté d'une armée qu'il est en train de former. A ce sujet je tient à évoquer la très bonne prestation de Liam McIntyre qui s'est vu confier la tâche difficile de succéder à Andy Whitfield. Si il ne nous fait pas oublier ce dernier, il faut reconnaitre qu'il parvient à apporter sa petite touche personnelle au personnage qui par ailleurs demeure très bien écrit. Le reste du casting demeure lui aussi très bon et c'est avec plaisir que l'on retrouve un Gannicus se mêlant malgré lui à la révolte de Spartacus. Ce personnage demeure toujours aussi intéressant et sympathique et on apprécie de le revoir dans cette série.

En conclusion on a une saison 2 plus maitrisé que la première, toujours portée par ses interprètes qui demeurent très impliqués. McIntyre reprend brillamment le flambeau, et si cette saison n'est pas non plus mémorable, elle parvient sans peine à offrir une transition crédible entre la fin du destin de gladiateur de Spartacus et sa guerre ouverte contre Rome à la tête d'une armée forte de milliers d'hommes et femmes. A l'issue de cette saison on n'a qu'une envie : voir la suite... et en soi c'est la première qualité d'une série.

La troisième saison des aventures cultissimes de Spartacus offre au spectateur son lot d'adrénaline avec une pertinence qui n'en finit plus d'étonner, de séduire. Entre trahisons, rapprochements et complot à première vue inenvisageables, le créateur Steven ht frappe une nouvelle fois très fort.

Cette suite directe nous replonge dans la poursuite de nos gladiateurs en quête d'une liberté à retrouver, massacrer les maîtres et maîtresse d'esclaves et en libérer leur victime, massacrer les soldats romains afin d'effrayer, d'affaiblir et de tourmenter la politique autoritaire, la politique envahissante et simplement dictatoriale. Une nouvelle saison marquée par un nouvel acteur incarnant le génie Rebel, succédant au regretter Andy Whitfield mort tellement tôt alors qu'une grande et belle carrière s'offrait à lui à coup sûr. Un acteur qui aura donner au personnage un grand talent et sincérité. Mais son successeur "forcer" l'aura nettement bien remplacer en reprenant à sa vitesse et sa manière, le talent du premier acteur. Une saison marquée donc par cette vengeance nécessaire pour abattre une dictature qui met à sac une population entière. des acteurs acteurs convaincant du premier au dernier rôle, des mises en scène toujours aussi gérer du côté romain comme gladiateur. Des qualité visuelles toujours si présente des costumes aux accessoires, les décors très beaux et intact de cette époque révolue toujours autant accompagner d'effets numérique toujours juste passable. Une saison ou l'on change radicalement de décors de combat cette fois-ci, fini l'arène, la foule et les politiques, à présent c'est la forêt, les champs, les routes et les villas qui sont le théâtre des hostilités. Un abus s'est fait nettement remarquer sur les épisodes, l'utilisation de caméra "Phantom" pour les ralentis, aucun combat qu'il soit court ou long ne s'est passer de cette technique. certes le rendu est magique pour la mise en boîte, mais comme tous, un abus est vite lourd. Le sang, le gore, les effets de plateau, tout y aura été plus accentuer afin de prouver cette vengeance et haine du peuple de Rome. Des passages toujours si kitsch qui s'avéraient parfois très percutant quand à la qualité visuelle. Niveau jeu donc, notre homme de lutte fut brillant et aura parfaitement succéder au précédent, son acolyte toujours si virile l'aura parfaitement suivie, un dommage scénaristique par contre par rapport à des acteurs secondaires de la première saison non présent ici. Des hommes convainquant, avec en nouveautés, des allemands très caractériels, musclés et bien "mâles". Nos romains sont toujours aussi percutant, avec le retour fracassant de Lucrécia ayant survécu à l'assaut des hommes de son mari déchu. Une revenante totalement changée et possédée par des envie constante de prières et de bons vouloir spiritueux. Caius Claudius Glaber sera jusqu'à la fin de la série, le personnage secondaire le plus percutant et sincère dans cette lutte contre le Thrace et ses hommes de main, incarné par le désormais et génial Craig Parker, il apporte un charisme dingue. Sa femme Ilithyia jouée par Viva Bianca en fait tout aussi partie, une rage et un puissant appétit de pouvoir vengeresse. Des scène clés comme l'assaut de l'arène de Capue, l'attaque du camp romain et l'assaut romain de la villa des esclaves sont les étapes clés pour la continuité des évènements. Une qualité numérique bien meilleure pour les 2 dernières sans conteste. Des morts de personnages très bien faites, des émotions différentes pour chacun, un soulagement pour d'autre qui n'avaient plus à vivre et voir ce monde. seul point faible mais malheureusement nécessaire, voir les exécutions en public est franchement lourd car cela montre la cruauté gratuite des Romains, à croire que la croix n'était que l'unique mise à mort dans l'antiquité. Evolution de personnage, qualité scénaristique, combat dantesque, cette seconde saison met le paquet pour nous offrir une histoire et un contenu convainquant, réaliste et percutant.

Une saison deux en deça de la première : De part ce léger essoufflement dû au changement involontaire d'acteur pour le rôle de Spartacus, Liam se pose un peu la question de savoir ce qu'il fait là et sa musculature est largement moins impressionnante qu'Andy. De part l'obsession du prêteur à essayer de savoir où se cache Spartacus et ses hommes. De part ces combats qui ne sont plus digne de gladiateur mais plutôt de sauvage, certainement dû au fait que des sauvages intègrent l'équipe de Spartacus. Nous aurons beaucoup moins de combats spectaculaire et cela jouera sur notre manque de satisfaction.
N.B : Pour plus de confort à tous, il faut savoir que l'acteur qui joue Spartacus lors de la saison 1, Andy Whitfield, est tombé malade. Pendant sa convalescence une préquelle de la série a été réalisé, celle-ci se nomme Les dieux de l'arène. A la suite de son décès, les deux saisons suivantes de Spartacus, Vengeance et La guerre des damnés, ont vu un nouvel acteur reprendre le rôle : Liam McIntyre.

Cette seconde saison de Spartacus est très différente de la première et de son prequel par sa nouvelle ambiance ainsi que certains nouveaux visages dans des rôle emblématiques de la série. L'esthétique est toujours présente et les combats sont enragés et très subtiles. La rencontre de certains personnages fait plaisir à voir. Cette saison est tout de même moins aboutie que la précédente malgré que cela reste une très bonne saison. Le final était prévisible mais l'esthétique nous fait de nouvelle fois savourer tout ça. Ça m'a l'air bien parti pour une troisième saison excellente...

Je l'écris tout de suite... Que les personnes ne supportant pas les scènes d'horreur passent leur chemin.
Il faut savoir que la série est interdite aux moins de 17 ans aux Etats-Unis et aux moins de 16 ans en France. Très sincèrement c'est justifié.
Que ce soit dans la violence graphique, le gore, les scènes de sexe explicites et le langage d'une crudité sans nom jamais aucune série que j'ai pu voir n'a été aussi loin que "Spartacus" !
La première saison, ainsi que sa préquelle, donnaient déjà le ton de cette aventure sulfureuse... mais là, je crois que nous atteignons le sommet !
Des tripes à l'air, une tête littéralement coupée en tranche, des crânes fendus, une scène de torture en public, des crucifixions, des orgies, des corps dénudés, des meurtres de femmes, d'enfants, des litres de sang versés au service de la vengeance d'un libérateur : Spartacus.
Loin d'être une série sans âme qui se contenterait d'aller au delà de ce que la télé peu montrer, nous avons droit à une bande originale sublime, une réalisation magistrales et beaucoup d'émotions
Cette émotion que nous vivons avec ses héros au fil des épisodes, car les scénaristes ne font pas de cadeaux au casting.
Malgré ses 10 épisodes, l'histoire tourne un peu en rond. Et c'est avec les effets spéciaux bien trop numériques à mon goût les seuls reproches que je trouve à formuler.
Est-ce tout simplement un manque de budget ou la volonté de ses créateurs pour paraître moins réaliste et éviter ainsi le traumatisme visuel ou le voyeurisme que les FX soient de cette nature ?
Peut m'importe, car avec une bonne histoire nous avons un plaisir à tirer ailleurs.

Quelle malheur d'apprendre de découvrir une série si bien réalisée avec des personnages si charismatiques pour ensuite apprendre le décès de l'acteur principal Andy Whitfield. Liam McIntyre ne lui arrive pas à la cheville, il n'a pas son charisme et brise tout le charme de cette série à mon goût...
Heureusement que les acteurs précédents sont toujours là pour assurer la survie de cette série, je dirai.
J'ai lu que de nombreux castings ont eu lieu pour choisir le "nouveau Spartacus" mais le résultat est très décevant surtout lorsque dans la série ont parle de flammes dans les yeux de Spartacus qu'on ne retrouve par chez ce nouvel acteur.
Pour ma part, il ne dégage aucune émotion et je me pose la question de continuer à suivre cette série qui devient répétitive et rébarbative...