Il n'y a aucun mot assez puissant qui puisse décrire la beauté, la splendeur mais surtout le coup de maitre que DeKnight a réalisé en créant cette série. Qui mieux que Spartacus, un guerrier devenu légende, pouvait au mieux devenir le personnage d'une série puissante? A travers une vie tourmentée et difficile, c'est la montée en puissance et en confiance que le personnage prend qui donne cette dimension presque divine au personnage de Spartacus. Au début, il est résigné à faire la guerre avec comme alliés nul autre que les romains, il est dominé, soumis. A la fin, c'est un personnage d'une puissance et d'un mental digne des plus grandes légendes antiques qu'un certain Omer aurait pus nous dépeindre.
Mais là où la série excelle, c'est dans l'émotion. On passe du rire au larme, de la peur à la joie, d'un sentiment de puissance extrême (le I-AM-SPARTACUS en est un exemple) à un sentiment de faiblesse intense fasse à cette puissance extraordinaire qu'est Rome, face à ses Hommes remarquables et a son armée sans peur.
On y voit, contrairement à d'autres séries, un personnage principale détruit par la vie, après avoir été obligé de se battre pour la simple distraction d'un public réclamant toujours plus du sang,
Spartacus découvre le corps, sans vie, de sa femme durement arrachée de ses bras lors de son arrestation. Spartacus est forcé de tuer son meilleur ami, Varro, gladiateur lui-aussi, pour la distraction d'un enfant de 14 ans
et j'en passe.
Sans parler du final juste extraordinaire, cette série est un chef d’œuvre de part la puissance de l'empathie que l'on peut éprouver pour tout ces personnages historiques, et on ne peut que se lier avec eux afin qu'ils puissent atteindre un but si rare à cette époque, mais qui semble si banal aujourd'hui: la liberté. De plus, après la mort de Whitefield, la série n'a pas perdu de sa force qu'elle avait acquise durant la 1ère saison, McIntyre jouant très bien le rôle pendant les deux dernières saisons.
Enfin, je peux lire que l'un des reproches fait à cette série est exhibitionniste du corps humain à travers des scènes d'amour plutôt fréquentes, et très souvent torides. Cela n'a pas dérangé plus que cela étant donné que ces scènes sont là pour représenter la décadence de l'époque, un libertinage assumé et décomplexé, mettant en scène la beauté du corps humains. Certes, je comprenne que cela puisse gêner, mais cela n'entache en rien la beauté du scénario, la beauté de l'actoring, et la beauté des décors d'une Rome Antique qui fait encore tant rêver.
Une série 5 étoiles, à voir absolument.