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Jean-Luc Malandain
34 abonnés
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Critique de la saison 1
1,5
Publiée le 21 juillet 2016
Kurt Wallander est, les lecteurs de HENNIG le savent, dépressif, et assez constamment fatigué. Le problème, c'est que Kenneth BRANAGH nous fatigue et déprime, ce qui ne saurait ou devrait pas être le but, mais constitue la seule originalité de la série. Terriblement mal réalisée, avec des effets "spéciaux" ridiculement TV, terriblement mal interprétée -non seulement Brannagh mais toute la fine équipe surjoue outrageusement. Il faut voir cette escouade de vieux flics -censés "en avoir vu d'autres"- rivaliser d'expressions horrifiées en toute situation "nouvelle"... Les dialogues sont ineptes -au moins dans la VF... Pour faire bref: je recommande de découvrir ou ressortir les superbes romans si honteusement "traités" ici...
Je ne saurais vous dire s'il y a une réelle baisse de qualité entre cette saison et la précédente, mais toujours est-il qu'elle m'a moins plu... Est-ce dû aux enquêtes adaptées, moins captivantes ? Car tout en se laissant voir, j'avoue avoir été moins sensible et réceptif à ce climat grisâtre et à ce personnage dont on n'apprend pas grand-chose de nouveau, si ce n'est qu'il est encore plus déprimé et légèrement asociale, même Kenneth Branagh semblant à court de solution. Après, les réalisateurs et scénaristes connaissent leur boulot, tout cela n'est pas mal ficelé ni pensé (quoique ce ne soit pas toujours très clair), mais cette troisième saison m'a un peu déçu. En espérant que la dernière saura nous faire quitter l'ami Kurt sur une bonne note.
Original à tout point de vue: au lieu des villes américaine, la campagne suédoise ! Au lieu de courses poursuites une lenteur avec dialogues minimalistes et gros plans plus un flic dépressif. J'ai bien aimé car les histoires sont solides et bien construites, et l'interprétation sobre, Kenneth Branagh est excellent dans un rôle ingrat.
J'ai été happé par cette série policière dès le début, avec son ambiance nordique unique et ses décors fascinants. Kenneth Branagh incarne brillamment le policier scandinave, apportant une profondeur notable à son personnage tout au long des saisons. Malgré quelques clichés typiques des séries policières, l'intrigue reste captivante grâce à une réalisation soignée et des scènes contemplatives de la nature suédoise. Les thèmes comme la vieillesse, la maladie et la mort sont abordés dans la sphère personnelle des personnages et ajoutent de la noirceur à l’ambiance glauque générale. Les performances des acteurs, notamment Branagh et David Warner, sont remarquables, et chaque épisode offre une immersion totale grâce à des scénarios bien ficelés. La série réussit à maintenir un équilibre entre les enquêtes criminelles et les luttes personnelles du personnage principal, rendant chaque saison un véritable plaisir à regarder. Quel plaisir de découvrir le génial Tom Hiddleston à ses débuts (le futur Loki) face à l’excellent Kenneth Branagh. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Je n'ai regardé que les 2 premières saisons, intrigues complexes et bien écrites, ambiance particulière, assez sombre.,ca change des séries policières américaines, c'est "exotique" Kenneth Branagh excellent en flic désespéré et pour ses nombreux fans un tout jeune Tom Hiddleston
Il est possible, voire probable que mon jugement eût été plus sévère si j'avais lu non pas un mais les trois romans d'Henning Mankell adaptés ici, comme en témoigne mon enthousiasme modéré devant le premier « épisode ». Reste qu'il faut aussi savoir parfois apprécier une œuvre sans connaître le matériel originel, et c'est ce que j'ai su faire durant les deux derniers téléfilms, polars de bonne facture parfois éprouvants et bien menés, le tout interprété par des acteurs sobres et crédibles (Kenneth Branagh en tête bien sûr) : cela ne révolutionnera pas le genre (contrairement, ou presque, aux livres), mais ça n'en reste pas moins de la télévision de qualité, dont il serait dommage de se priver, surtout si vous n'êtes pas familier du brillant auteur suédois.
D'un côté, ayant lu les romans dont les deux premiers épisodes sont adaptés, je ne peux pas vraiment dire que j'ai été surpris par le déroulement des enquêtes, d'autant que, sans surprise, celles-ci sont évidement beaucoup moins développés que dans les livres, tout comme les personnages. De l'autre, même si l'intrigue est en définitive plutôt classique, ne pas connaître les événements de « La Cinquième femme » m'a permis d'éviter d'être en terrain totalement connu, l'ensemble restant par ailleurs correctement mené et bien dans l'esprit « déprime » des best-sellers d'Henning Mankell, Kenneth Branagh en imposant toujours avec une belle sobriété dans le rôle-titre. Quitte à choisir, autant donc lire les excellents polars du maître suédois, mais cette seconde saison d'honnête facture et parfois touchante se regarde sans ennui.
La série de 6 épisodes est tres proche des excellents romans de Mankell, roi du polar suédois. La réalisation est très "froide" à la suédoise et le résultat est très correct malgré quelques passages de léger ennui. La série vaut surtout par le role de l'inspecteur Wallander légèrement dépressif, aimant l'alcool mais très attachant et parfaitement interprété par Kenneth Branangh...
Kenneth Branagh a de la présence, mais c'est bien la seule qualité du seul épisode que j'ai vu. Une histoire de secte religieuse qui pousse ses adeptes au suicide, un thème mille fois utilisé et traité ici de façon linéaire sans la moindre idée originale. L'humour est totalement absent et l'atmosphère triste à mourir. De quoi vous dégoûter de la Suède.
Série de qualité, soignée, remarquable pour son rendu de l'ambiance scandinave, la qualité de la photographie, l'originalité de l'histoire. Mais il lui manque la rigueur scénaristique qui en ferait un must, d'autant que les rares scènes d'action nécessaires sont totalement baclées ! Et si l'immense Kenneth Branagh est saisissant pour l'émotion et la tristesse qu'il dispense, il n'en est pas moins un peu trop omniprésent au détriment d'excellents seconds rôles (dont la touchante Sarah Smart) qui n'ont guère de place dans le film, alors que leur rôle est important dans les romans de Mankell.
Épisode 1 : Mort clandestine. Cette mini-série reprend du mauvais pied ! Certes nous retrouvons l’ambiance particulière des paysages suédois et Kenneth Branagh portant sa prenante mélancolie, mais l’adaptation — à laquelle Henning Menkell a pourtant participé — est confuse, le rythme très mou et l’interprétation hasardeuse. Même Branagh semble s’ennuyer. Un des moins bons jusqu’à maintenant. Épisode 2 : Avant le gel. Ça se confirme : cette suite est en demi-teinte. C’est ennuyeux et “mou du genou” : Kenneth Branagh s’emmerde, le réalisateur s’emmerde… et on a bien du mal à s’intéresser à cette histoire ésotérique genre « Mariage pour tous » revu et corrigé dans les brumes scandinaves. Restent toujours cette mélancolie pas désagréable et l’ambiance suédoise si particulière. Un point d’intérêt : l’introduction du personnage de Linda, la fille de Wallander. Mais si elle est enceinte et revient vers son père, rien ne dit qu’elle va lui succéder dans la carrière.
C'est souvent le problème lorsque l'on a lu le livre avant : l'adaptation est moins bonne. « Le Guerrier solitaire », premier « épisode » (90 minutes quand même) de la série télévisée « Wallander » ne fait hélas pas exception tant celui-ci est moins complexe et profond que le superbe roman d'Henning Mankell. Alors difficile de le nier : c'est sobre, plutôt efficace et bien mené, et on retrouve sans trop de souci l'ambiance assez singulière caractérisant les livres de l'auteur suédois, sans oublier un Kenneth Branagh crédible dans le rôle-titre. Reste que tous les petits détails qui faisaient l'excellence et la saveur du livre sont ici quasiment réduits à néant, si ce n'est la présence salutaire de Povel Wallander, fort bien interprété d'ailleurs par David Warner, ou encore une Linda aussi charmante qu'on l'avait imaginé, ce qui est hélas un peu court, d'autant que si l'œuvre d'origine avait la brillante idée de se placer parfois dans l'esprit du tueur, il est évidemment impossible d'en faire de même ici... Honnête donc, mais probablement bien plus intéressant si vous n'avez pas lu le roman auparavant.
Alors que mon plaisir avait été limité par ma lecture du roman dans le précédent épisode, voilà que celui-ci fût réel pour cette adaptation de la « Muraille invisible », que je n'avais auparavant... pas lu. Reste que si le roman était donc probablement une fois de plus supérieur, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt cette enquête solide et bien menée, au propos aussi clair que cohérent et trouvant un bel équilibre entre récit épuré et détails bienvenus. Ce qui n'empêche pas ce séduisant personnage de Kurt Wallander d'exister pleinement, à l'image de la touchante relation qu'il entretient avec l'intrigante Ella, sans oublier la présence de la toujours aussi sympathique Linda... Bref, du polar solide, bien rythmé, faisant la part belle aux personnages, ne tombant pas trop dans la facilité et nous offrant un cadre toujours aussi bien rendu : que demande le peuple ?
Les séries policières scandinaves ont souvent ce petit truc en plus qui en font de bons divertissements. Wallander n'échappe pas à la règle même s'il faut 2 épisodes pour se plonger réellement dans l'univers de cette nouvelle adaptation d'une série de romans policiers de Henning Mankell. Série intéressante donc et une grande partie du mérite en revient à Kenneth Branagh, acteur talentueux et impliqué, qui incarne l'inspecteur Wallander. Le britannique met son talent au service de cet enquêteur parfois impliqué personnellement dans ses investigations. Le reste du casting se met clairement à son service et le sert parfaitement. Il est à noter que les enquêtes abordent subtilement des thèmes éclectiques qui sortent des sentiers battus.