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Caine78
6 798 abonnés
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4,0
Publiée le 1 janvier 2017
Premier épisode splendide : audacieux, surprenant et incroyablement efficace, qui nous laisse à rêver que cette sixième saison sera la meilleure d'une série déjà assez exceptionnelle. Malheureusement, la suite va (un peu) calmer nos ardeurs, « Un village français » retrouvant un rythme de croisière plus conforme à ce qui était fait habituellement, ce qui n'est pas une tare non plus ! Au contraire, on retrouve avec un réel intérêt ces personnages toujours aussi faillibles, continuant d'évoluer constamment au fil des années et du contexte historique, mais toujours de façon crédible et rigoureuse, au service d'un récit offrant quelques nouveaux venus particulièrement réussis (Alban et surtout Blanchon, brillamment interprété par Bruno Fleury). Surtout, si l'œuvre est parfois légèrement statique dans son action (ce qui peut aussi se justifier par cette année 1944 où la victoire est quasi-certaine), les créateurs confirment dans les derniers épisodes leur désir de se montrer sans concession vis-à-vis spoiler: du comportement de beaucoup de français de l'époque, à l'image d'un dénouement terrifiant de bêtise et de méchanceté gratuite, particulièrement représentatif de l'état d'esprit « revanchard » de certains les amenant à la plus immonde médiocrité : nullement édulcorées, ces scènes glaçantes nous restent en mémoire bien longtemps après visionnage... Bref, si cet avant-dernier volet n'est pas tout à fait à la hauteur de son épisode d'introduction, il n'en reste pas moins la confirmation de l'intelligence, la subtilité et la profondeur d'une série française décidément pas comme les autres : lui dire bientôt adieu ne sera pas chose aisée.
Jusqu'à la saison 4 comprise, cette série était un quasi chef d'oeuvre. La force de la série résidant dans le non manichéisme, le culte du non héros, nous renvoyant toujours à nous-même et vers quelle aurait été notre attitude dans telle ou telle situation. De beaux décors, des femmes élégantes, un suspense dense, des personnages finement traités pour lesquels on tremblait littéralement bref chaque fin d'épisode était un déchirement. Avec la saison 5 fini tout ça. Là, il était question de la Résistance mais je n'ai jamais vu la résistance aussi mal représentée en comparaison à d'autres fictions ou documentaires sur le thème. Ils savent ce que c'était d'être résistants? Dans un village français, les résistants glandent dans une forêt.à faire du théâtre ce qui m'a saoulé c'est peu de le dire.Jamais on ne les verra saboter un train, faire des passages en zone libre, faire évader un éventuel prisonnier, tuer des allemands, non ça c'était les communistes qui s'en chargeaient, les seuls soit-disant ! Je me disais que cette saison 5 était une erreur de parcours mais visiblement la suivante semble être du même acabit. Cet Antoine,comme chef de maquis, est d'un mou!!! C'est à peine croyable. Ses hommes sont toujours coincés dans leur forêt quand enfin ils tentent de faire sauter un pont mais sur l'ordre des américains!! Marie Germain ayant, au passage, perdu toute féminité donne l'impression d'être un vrai mec qui prend une grosse voix et un ton autoritaire pour parler aux trois glands de son maquis quant à Raymond, l'entendre lui dire : "fais pas chier" m'a terriblement choquée en ce sens que c'est un anachronisme du langage terrible car je doute qu'on employait cette expression en 44, tout comme " Laisse tomber". J'avais lu une interview du consultant historique qui disait se soucier grandement des anachronisme de langage disant qu'il interdisait aux dialoguistes de faire dire " OK" aux personnages. Et ben mon pauvre.... Et enfin Gustave pour le peu qu'on en a vu, on ne comprend pas pourquoi il est si odieux avec son oncle alors qu'il vit avec sa tante Hortense en toute harmonie laquelle est la maîtresse de Muller qui a fait tuer Marcel. A part peut-être Audrey Fleurôt et Richard Sammel, on sent les acteurs désabusés, ne faisant plus d'effort, trop habitués à l'équipe, aux réalisateurs quant aux scénaristes, ils ont perdu leur talents en route. Trop de succès tue la créativité.
Je viens de regarder (enfin) les six derniers épisodes de cette saison diffusés à partir de Septembre sur RTBF (Merci pour nous en France ou la diffusion n'aura lieu qu'en Décembre ! ) et je n'ai pas été déçu, le jeu des acteurs est toujours aussi bon et la période difficile d'une après guerre, de l'épuration et du passage obligé de la politique et du pouvoir sur la résistance armée est parfaitement montrée. Un chaos total ou les collabos deviennent le gibier, ou les vrais résistants se retrouvent livrés à eux même tandis que ceux de le dernière heure se livrent à une vengeance qui leur fera oublier leur propre vil comportement durant l'occupation. La meilleure série relatant cette époque incontestablement.
J'avais apprécié les précédentes saisons, notamment les premières, car elles tranchaient avec le manichéisme des films traditionnels "de résistance". La volonté de montrer les réactions de la population dans leur complexité était particulièrement intéressante. Toutefois, au fur et à mesure que la série avance, on retombe dans les clichés habituels. Le début de cette saison 6 donne en particulier l'impression d'être constitué à partir d'un catalogue où le sabotage d'un pont fait figure de séquence incontournable. Combien de fois nous a-t-on fait le coup du détonateur ? Sans compter l'invraisemblance grossière de l'opération. Les Américains ne se seraient pas fatigués à embaucher des résistants français inexpérimentés. Soit ils auraient fait sauter le pont eux-mêmes, puisque leurs véhicules pouvaient y accéder, soit, le plus probable, ils l'auraient bombardé et rasé deux ou trois villages de la région par la même occasion. Les scénaristes, contraints de prolonger démesurèment cette série à succès, s'essoufflent donc et retombent dans les clichés. Un village français reste néanmoins infiniment supérieur à sa concurrente Résistance, la pitoyable série de Dan Frank et cie. Ne serait-ce que parce que l'on a affaire à de véritables caractères et non à des caricatures. Reste à espérer que les scénaristes retrouvent leur inspiration...
Si j'en avais la possibilité, par respect pour les vrais résistants, j'arrêterais tout de suite cette série lassante (on frise l'overdose de films de guerre) dans laquelle il faut regrouper soi-même les différentes pièces de ce puzzle ! Pas étonnant : onze personnes pour s'occuper du scénario, ça ne pouvait donner que cette aventure diluée. Bon courage ! Comme le disaient mes grands parents qui eux, ont vécu cette guerre," les vrais résistants eux, ne se sont jamais fait connaître ou sont morts". willycopresto
Aïe aïe aïe, attention, à force de tirer sur un élastique, il peut casser et là, c'est la sensation que ça donne. Au-delà des invraisemblances historiques (pas trop grave dans du roman), les invraisemblances du scénario plombent complètement cette saison 6. Les pauvres acteurs sont obligés de ramer à contre courant, c'en est désastreux. Le point d'orgue, c'est l'épisode 6 qui est d'un ennui mortel et donne envie de zapper. Daniel Larcher + Lucienne Beriot + demi Kurt = nouvelle formule du prosac. Anselme qui devient une vraie caricature, Edmond qui continue à être une vraie caricature de commissaire politique bolchévique. La cerise sur le gateau étant le commentaire du new préfet sur le rôle des femmes après la guerre. L'acteur, il a du être mort de rire quand il a lu ça.
J'ai hâte de voir jusqu'où ils vont aller dans la prochaine (et il faut l'espérer dernière) saison. En apothéose, on pourrait avoir Statham, Cage, Stallone, Willis.... en expendables venir libérer Villeneuve définitivement et surtout tondre Lucienne, Janine et Hortense devant un préfet De Kervern habilement conseillé par Servier qui a sauvé sa peau.
Et si tout va bien, Marchetti s'en tire pour rebondir en Amérique du sud et devenir chef de la police dans une dictature quelconque pour faire profiter de son expérience un tyran bienveillant à l'égard d'un aussi bon professionnel.
Début de 6 eme série très dure, à la limite de l’invraisemblance. De sources historiques connues je n'ai pas trouvé de cas où des miliciens auraient assassiné de sang froid de jeunes enfants. Mais ceux qui ont construit le scénario en ont peut-être ou ont-ils voulu noircir davantage l'image de cette organisation pseudo-militaire qui certainement a commis des exactions? On retrouve dans cette saison cette volonté de s'attarder sur la psychologie des personnages, ce qui rend l’atmosphère un peu lourde à certains moments mais prenante. On peut admettre que cette fiction ait le désir de restituer aussi les sentiments et les craintes éprouvées par la population de cette époque, surtout dans cet espace charnière entre l'occupation, la fuite de l'envahisseur et la libération.Espace / temps dans lequel ont évolué ceux qui portaient l'espoir de la libération du pays, ceux qui ont pris part à une collaboration plus ou moins visible et ceux qui se sont rangés plus activement du côté des envahisseur avec la crainte de représailles incontournables car l'approche de l'armée de libération mettait en évidence l'échec de l'armée allemande. Le jeux des acteurs principaux est toujours aussi bon et la restitution du décor de l'époque est parfaite jusque dans les moindres détails.Attendons les prochains épisodes pour confirmer cette première impression sur la série.
Série excellente, acteurs parfaits, très bon scénario. Bravo pour une des rares séries françaises qui vaut la peine d'être regardée et d'être appréciée.
Après avoir lu les précédentes critiques sur cette saison 6, je ne peux que me désoler du manque d'intelligence de ceux qui les ont écrites. Cette saison est identique aux autres sur un point, elle est remarquable. Les acteurs jouent véritablement bien et le scénario est impeccable. Je remercie les auteurs pour cette série qui est d'excellente qualité.
je partage le problème de la critique précédente sur la mollesse du début de la saison , beaucoup trop de temps passé sur "la pièce de théatre " et le camp de scout des réfractaires du STO", en revanche pas du tout mais alors pas du tout sur le côté passif, pour répondre il faut bien se dire que cette série n'est pas là pour magnifier ou modifier la réalité mais une série historique or la résistance a fait des actions extraordinaires et plus que dangereuses mais c'était assez marginal au niveau du nombre et le film montre bien mais beaucoup trop longuement qu'en fait dans ce cas là il ne s'agit pas de résistant mais d'échapper au STO, la très grosse majorité des ses garçons ne voulaient pas faire la résistance mais étaient entrés dans la clandestinité pour échapper au voyage en Allemagne c'est tout. Evidemment depuis des décénnies on nous montre une France résistante mais c'est du pipo, en 43 comme l'a dit Renaud dans une chanson y avait pas beaucoup de Jean Moulin, mais des Pétainistes à tout va, ne confondons pas la résistance de 1942 et 1943 avec celle de fin 44 ou avec l'avancée des alliés les risuqe n'étaient plus les mêmes . Pour l'instant cette série est la première qui nous montre vraiment "l'ambiance" et les ambiguïtés de cette époque à travers le "maire, Marchetti, Swchartz, le sous préfet et c'est tant mieux, dommage qu'il y ait eu ces longueurs sur les réfractaires du STO, là on aurait pu gagner un ou DEUX épisodes pour approfondir la création de la milice, l'antisémitisme
Je commence à avoir un gros problème d’ordre idéologique avec cette série et me demande si elle ne diffuse pas des messages véritablement malsains. Les Résistants, ces braves qui ont participé à la libération de notre pays, sont systématiquement pointés du doigt par le réalisateur. On les montre alcooliques, violeurs, meurtriers... Je ne comprends pas ce parti pris. L’être humain, j’en conviens volontiers, est constitué d’une part d’ombre et les héros de la guerre n’y ont pas échappé. Bien sûr que certains d’entre eux ont commis des exactions... Mais de là à les montrer sous un tel angle... Le nouveau préfet est un gros beauf qui aime le bon vin et la chanson française (bonjour les clichés !) et qui commet un meurtre en pleine nuit parce qu’il est complètement bourré. Le chef des FFI est un alcoolique notoire aussi et se couvre de ridicule dans la rue en braillant comme un âne. Il tabasse des miliciens avec ses hommes aussi, et les miliciens de dire avec des yeux de chien battu : vous êtes pire que nous... Mais j’étais sidérée !!! Oui, vraiment, j’ai pitié pour ces pauvres miliciens qui ont volontairement intégré un groupe armé pour purger la populace. Depuis plusieurs saisons, je me questionnais sur le parti pris du réalisateur. Je trouvais les résistants navrants et passifs. Les nazis eux, étaient montrés comme humains. Marquetti, le collabo, vivait par exemple une histoire d’amour avec une juive. Amour qui n’était absolument pas crédible. J’insiste sur le fait que je ne crois pas en un monde manichéen. Chacun est capable du meilleur comme du pire. A mon sens, cette série fait des résistants des méchants déguisés en justes et des collabos des gentils incompris. Le postulat erroné et simpliste me gêne profondément. Encore une fois, je le trouve nauséabond.
Avec cette deuxième partie de la saison 6, on retrouve l'exactitude et le soucis du détail historique qui s'était un peu perdus avec les autres épisodes de cette saison. Les problématiques d'après-guerre sont incroyablement dépeintes, et l'ont partage les frustrations des personnages. Un retour au top donc pour cette grande série !