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Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 26 octobre 2019
J'ai adoré cette série de bout en bout. Le service public quand il est à sa place, cela donne Le Vllage Français, très grande fresque au casting cinq étoiles !
Une série télévisée française digne des grandes oeuvres de l'ORTF: vue sur SALTO en un peu plus de 4 mois, magnifiquement construite, documentée, jouée...et qui fait réfléchir !
J'ai commencé à trouver que la série perdait toute crédibilité à partir de la saison 4, il me semble, au moment où les scénaristes font jouer, jouer et rejouer la pièce de théâtre aux maquisards. Certains personnages sont bien crédibles, comme le sous-préfet, le directeur d'école, le docteur ou la cheffe des résistants. Par contre l'institutrice joue très très mal et j'ai zappé certaines de ses scènes tellement je la trouvais insupportable et maniérée. En général, les femmes sont représentées comme des hystériques, manipulatrices, soumises (oui je sais, c'était une autre époque), nympho et parfois débiles. Je ne sais pas si le parti communiste embrigadait vraiment ses partisans comme dans la série, mais ne rien remettre en question de la "ligne", c'est aussi assez peu crédible. La psychologie des personnages est très peu subtile, bien trop simpliste. Les répliques sont attendues avant même que les personnages ne les expriment. Le "pompon" est la saison 7 qui ne sert strictement à rien, avec des flashbacks sans raison valable sauf éventuellement pour essayer de démontrer que l'écriture est "élaborée". Bref, cela aurait pu être vraiment mieux et la série aurait gagné à posséder moins d'épisodes mais plus de substance. Donc, en résumé : BOF.
Je viens de regarder (enfin) les six derniers épisodes de cette saison diffusés à partir de Septembre sur RTBF (Merci pour nous en France ou la diffusion n'aura lieu qu'en Décembre ! ) et je n'ai pas été déçu, le jeu des acteurs est toujours aussi bon et la période difficile d'une après guerre, de l'épuration et du passage obligé de la politique et du pouvoir sur la résistance armée est parfaitement montrée. Un chaos total ou les collabos deviennent le gibier, ou les vrais résistants se retrouvent livrés à eux même tandis que ceux de le dernière heure se livrent à une vengeance qui leur fera oublier leur propre vil comportement durant l'occupation. La meilleure série relatant cette époque incontestablement.
Je.adore la série. Je la regarde en streaming sur TF1. Le seul bémol pas sous titre de traduction des allemands quand ils parlent. Donc on ne comprend pas tout c’est vraiment dommage!
Quelle série pathétique et quelle déception car le sujet est passionnant ! Hormis le mauvais jeu des acteurs et la lenteur du scénario tous les personnages sont négatifs : l'un trompe sa femme, l'institutrice perdue reste dans le champ près des enfants morts, l'enfant qui s'est échappé rencontre un vagabond malfaisant qui détrousse les cadavres, le prêtre est débile qui fait réciter des "Notre Père" dès qu'il voit les enfants morts, les soldats français sont corrompus et acceptent l'argent que le médecin leur donnent,... bref quel tableau avant même l'Occupation, le pire reste à venir et je n'ai pas envie de le voir car ce sujet nécessite précision et subtilité, une période très douloureuse pour ceux qui l'ont vécue, ce qu'il n'y a absolument pas dès le début ! Mieux vaut un bon documentaire !
Excellente série !! Elle n'est pas manichéenne, la psychologie des personnages, de tout bords, est travaillée et complexe. La série donne un regard intéressant sur l'histoire et le vécu de nos grands-parents.
J'avais apprécié les précédentes saisons, notamment les premières, car elles tranchaient avec le manichéisme des films traditionnels "de résistance". La volonté de montrer les réactions de la population dans leur complexité était particulièrement intéressante. Toutefois, au fur et à mesure que la série avance, on retombe dans les clichés habituels. Le début de cette saison 6 donne en particulier l'impression d'être constitué à partir d'un catalogue où le sabotage d'un pont fait figure de séquence incontournable. Combien de fois nous a-t-on fait le coup du détonateur ? Sans compter l'invraisemblance grossière de l'opération. Les Américains ne se seraient pas fatigués à embaucher des résistants français inexpérimentés. Soit ils auraient fait sauter le pont eux-mêmes, puisque leurs véhicules pouvaient y accéder, soit, le plus probable, ils l'auraient bombardé et rasé deux ou trois villages de la région par la même occasion. Les scénaristes, contraints de prolonger démesurèment cette série à succès, s'essoufflent donc et retombent dans les clichés. Un village français reste néanmoins infiniment supérieur à sa concurrente Résistance, la pitoyable série de Dan Frank et cie. Ne serait-ce que parce que l'on a affaire à de véritables caractères et non à des caricatures. Reste à espérer que les scénaristes retrouvent leur inspiration...
Après un troisième volet particulièrement captivant, « Un village français » revient dans une forme légèrement moindre, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, le trait est parfois moins subtil qu'à l'accoutumée, et l'on s'étonne de ficelles presque gênantes, notamment dans la deuxième partie où l'on sent des scénaristes en légère difficulté. De plus, la passion qui animait le feuilleton constamment jusque-là est un peu moins présente, à l'image donc de ce petit passage à vide en milieu de saison. Mais pourquoi à nouveau quatre étoiles alors ? Et bien parce que pour autant, ce nouveau volet n'en reste pas moins souvent captivant et riche d'enjeux fascinants, comme en témoigne cette galerie de personnages toujours aussi complexes et parfois ambigus, ou encore quelques séquences particulièrement réussies et intenses, renouant alors avec le meilleur des précédentes saisons. Enfin, on est toujours assez admiratif de voir les trois créateurs mêler avec autant d'aisance « petite et grande Histoire », à l'image du rapprochement entre résistants gaullistes et communistes, ou encore des relations toujours terrifiantes entre la police française et allemande... Au final, c'est donc largement le positif qui l'emporte, confirmant le statut particulier d' « Un village français » au milieu de la production télévisuelle hexagonale, en espérant toutefois que la série nous reviendra encore plus inspirée que ce dernier volet légèrement en-deçà de ses prédécesseurs.
"Un Village français" est un cas unique en France. La déclinaison en épisodes de cette période particulière de l’Histoire de France (l'Occupation) a permis de plonger les téléspectateurs dans un passé vivant et palpable. Collaborateurs ou résistants, la série a fait émerger des figures marquantes au fil des épisodes, tout en évitant une version manichéenne de cette période trouble.
Une série française de haut niveau qui pour moi est exceptionnelle. Les acteurs sont épatants. Les décors et le scénario arrivent à nous faire remonter le temps. Cette époque si cruelle. On aime ou on déteste ses personnages qui font revivre un moment des plus tragique de l'histoire. Un petit bijou ! 7 saisons d'exceptions.
Au début, on est un peu inquiet. Deux des trois premiers épisodes sont plutôt faibles, nos héros préférés faisant quasiment de la figuration au détriment d'autres ayant du mal à s'intégrer dans le récit, d'autant qu'ils n'ont rien de spécialement captivants. Et puis, rapidement, on retrouve ce qui nous plaisait tant dans les précédents volets : une forte dimension humaine, beaucoup d'enjeux captivants et des personnages toujours aussi complexes, d'autant que les « petits nouveaux » ont enfin trouvé leur place au cœur de cette histoire foisonnante. Alors il y a quand même quelques faiblesses, notamment dans cette volonté de reléguer certaines figures historiques de la série au détriment d'autres moins convaincantes, ou encore certaines sous-intrigues ne tenant qu'à moitié la route, me poussant à hésiter entre cette note et celle inférieure. Mais ne serait-ce que pour quelques scènes superbes, une tension parfois inouïe et cette volonté de ne (presque) jamais céder à la facilité, cette cinquième saison reste une réussite, s'offrant même le moment le plus déchirant depuis le début avec la mort d'un protagoniste essentiel lors du dernier acte. Bref, si ce (probable) antépénultième volet montre comme son prédécesseur quelques signes d'essoufflement, on fait toutefois confiance au trio Frédéric Krivine - Philippe Triboit - Emmanuel Daucé pour terminer en beauté une fiction qui nous aura décidément procuré beaucoup d'émotions.
Si j'en avais la possibilité, par respect pour les vrais résistants, j'arrêterais tout de suite cette série lassante (on frise l'overdose de films de guerre) dans laquelle il faut regrouper soi-même les différentes pièces de ce puzzle ! Pas étonnant : onze personnes pour s'occuper du scénario, ça ne pouvait donner que cette aventure diluée. Bon courage ! Comme le disaient mes grands parents qui eux, ont vécu cette guerre," les vrais résistants eux, ne se sont jamais fait connaître ou sont morts". willycopresto