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    Six Feet Under
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    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2016
    Les péripéties dramatique de l’aîné, les frasques sentimentales homosexuelles du cadet, les élucubrations artistiques de la petite sœur, l’introspection puis l’épanouissement de la mère, tout ça pour une série qui ronronne, une série qui déroule, qui ne dérape jamais en dépit de quelques difficultés à ne pas trop se disperser. Précédemment, Alan Ball nous avait laissé avec un Nathaniel Junior aux portes de la mort, une famille réunie dans l’inquiétude de voir l’un des leurs passer l’arme à gauche. Ce fût le point final de la deuxième saison. Sans réelle souhait d’harmonie temporelle, voulant simplement tourner une page pour avancer d’avantage, le créateur choisi ici l’écart temporel pour nous faire retrouver des personnages dont la vie est changée, ou est devenue routine, pour certains, histoire de dissocier un tant soit peu les évènements de cette troisième saison de ceux des précédentes. Nouvelle vie? Pas tant que ça, tant le passé et les impondérables du show rattraperont bien vite notre bonne famille Fisher.

    Ball choisit, également, de privilégier les rapports familiaux et amoureux des protagonistes aux évènements directement liés à leur activité commune, l’entreprise de pompes-funèbres. Si chaque épisode commence toujours par le mort d’un individu inconnu, dont la famille se retrouvera cliente de la petite entreprise, les scénaristes semblent délaisser quelque peu les aléas de la profession pour tenter de mieux cerner les thématiques proprement privées de chacun. En soi, on ne pourrait leur reprocher ce pari, mais foncièrement, les meilleurs moments des deux premières saisons ne concernaient-ils pas ces instants de professionnalisme forcés chez les deux frères? On note également, histoire de redynamiser l’ensemble, l’incursion de quelques nouvelles trombines, dont Kathy Bates, excellente bien que trop rare, ou encore d’Arthur, élément perturbateur mais bienvenu dans la maison Fisher, ou encore de Georges, arrivé de nulle part et sur qui il semble falloir compter à l’avenir.

    Bref, entre resserrements narratifs sur la vie privée des personnages, même Rico aura droit à son chapitre hors entreprise, entre les arrivées intéressantes de nouveaux personnages, entre quelques séquences d’introduction bien torchées, la série semble légèrement se complaire dans son procédé, avançant docilement face à une audience de toute manière conquise. Reste que les élucubrations artistiques de Claire, pas forcément emballant d’autant que le personnage de son prof n’est que très rarement intéressant, et les problèmes de couple de David et Keith finissent par amoindrir l’ampleur d’une saison sincèrement un ton au-dessous des deux premières. Rien de catastrophique, s’entend, simplement une baisse mineure d’intensité, une forme de routine que Ball et son team n’arrivent pas vraiment à trouer, quand bien même la saison se clôture sur de tragiques évènements.

    Six Feet Under, cela reste du pur produit HBO, bien écrit, finement travaillé psychologiquement, le must du drama au début des années 2000 aux cotés des légendaires Soprano et des flics de Baltimore. Je dis simplement qu’ici, la série subit un coup de mou, quand bien même je peine à l’expliquer. 14/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Voilà donc déjà cinq ans que le public suit les pérégrinations existentielles, les déboires amoureux et professionnels, les cocasses quiproquos de la famille Fisher et de son entourage sur HBO. Six Feet Under, bébé d’Alan Ball sur la plus prolifique des chaînes câblées américaines, prend fin après cinq ans de bons et loyaux services. Une saison finale qui conclut parfaitement l’œuvre originale qui nous aura été présentée de 2001 à 2005, qui met un point final tout à fait conforme aux attentes à une série humainement riche mais qui aura souffert, tout de même, de quelques baisses d’intensité, de quelques répétitions.

    Une cinquième saison, donc, ni meilleure ni moins bonne qu’une autre, simplement homogène avec le reste de la série. Si quelques surprises de taille pourront ravir le public, il s’agit simplement, en définitive, que d’un esprit de pure logique, un déroulé harmonieux qui mènera à des au-revoir sans doute touchants. Alan Ball, en effet, et c’est tout en son honneur, avait clairement un plan pour parachever son œuvre, nous offrir à la fois une conclusion logique mais aussi quelques émotions sympathiques.

    Je reviendrais donc m’épancher sur les mérites et vertus de Six Feet Under dans ma critique prochaine de l’intégralité de la série. Sachez simplement qui cette cinquième saison fait parfaitement corps avec les quatre précédentes, que cette cinquième saison est donc d’excellente facture. 15/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Alors que le décor fût planté lors des épisodes de la première saison, le retour de Six Feet Under, en 2002, marque l’adoption d’une vitesse de croisière privilégiant une approche très précise des rapports humains, des rapports de l’homme avec la mort, l’amour ou la fatalité. Moins vitaminée que la première saison, plus métaphysique, plus profonde, sans doute, cette seconde volée d’épisode pousse les personnages à une introspection souvent douloureuse mais toujours parfaitement juste. C’est ronflant d’authenticité, c’est touchant. On n’en demandait pas moins à Alan Ball, scénariste en chef de ce petit bijou télévisuel troublant.

    Oui, quoiqu’on puisse en dire, Six Feet Under ne peut laisser indifférent. L’éternel rapport que nous entretenons avec la mort, la peur de mourir, nous touche à chaque épisode, ou les personnages y sont parfois confrontés en tant que spectateurs, travailleurs funéraires, ou plus personnellement. Cet aspect-là est parfaitement maîtrisé, troublant donc intimiste. J’emettrais toutefois quelques réserves quant aux rapports amoureux entres les protagonistes. Ces rapports prennent, durant cette seconde saison, plus de place que précédemment, et n’offre pas d’aussi puissantes émotions que lorsque les Fisher côtoient la mort. Croque-mort un jour, croque-mort toujours. Oui, certes, mais il s’agit aussi d’individus amoureux, craintifs, jaloux, heureux ou malheureux.

    On soulignera aussi que l’humour noir qui caractérisait la première saison est moins présent ici, le ton étant résolument plus grave. Cela n’empêche en rien cette cuvée 2002 d’être prestigieuse. Une série qu’il s’agit de voir ou d’avoir vu au moins une fois dans sa vie. 16/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2016
    Une première saison remarquable et prometteuse, une seconde saison qui confirmait, globalement, toutes les qualités initiées précédemment et puis une troisième saison qui m’avait laissé, assez inexplicablement, sur ma faim. Que penser alors de cette quatrième volée si ce n’est que la série reprend quelques couleurs? Oui, Six Feet Under, en dépit des divagations sexuelles des uns et des autres, semble sortir de son début de marasme, celui de la saison 3 donc, en intégrant à son déroulé somme toute assez pépère quelques moments forts, dont le fameux épisode de l’agression de David, un épisode finalement très important pour redonner son souffle au show d’Alan Ball. Au surplus, le statut de veuf de Nat est bien plus mouvementé qu’escompté, là-aussi une manière de redynamiser la série en y intégrant une véritable dose de dramaturgie, de suspense aussi.

    Oui, cette quatrième saison, à défaut d’être aussi convaincante que la toute première, permet à la série de retrouver son statut de drama familial phare dans l’univers télévisuel du début des années 2000. Si l’on s’était permis de douter, on se rassure ici avec, globalement, une douzaine d’épisodes d’excellente facture, ponctués de séquences chocs et de retournements dramatiques qui manquaient durant la troisième saison. Bon, nous n’irons pas jusqu’à parler de série endiablée, mais force est de constater que lorsque Alan Ball entend appuyer sur la pédale des gaz, il le fait avec la manière, sachant quand, où et comment il faut y mettre de l’intensité. Si l’on en revient encore à l’épisode consacré à la descente aux enfers de David, c’est bien parce que celui-ci fait basculer la routine de la série dans un potentiel chaos, manière d’affirmer que rien n’est acquis et que tout peut, à chaque instant, s’écrouler. Sans compter qu’une expérience telle que celle-ci laisse des traces, moteurs, en partie, des évènements de la seconde moitié de saison.

    Micheal C. Hall, David donc, prend clairement les commandes de cette quatrième saison, en termes de présence et d’intérêts que l’on pourrait lui porter. Sans déséquilibre notable de l’harmonie générale, l’acteur parvient à amasser d’avantage qu’à l’ordinaire, les regards du fait de son délicat moment de détresse et des conséquences qui s’en suivent. Du coté de Peter Krause, Nat, celui-ci arrive à sortir de sa torpeur passée pour enfin retrouver une certaine tonicité. De bon aloi pour la cinquième et dernière saison que l’on devine haute en couleurs et riche en émotions. 15/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Lorsque l’on évoque les programmes d’HBO, beaucoup, sans doute, repenseront à Six Feet Under, série, drame familial, étalée sur cinq ans entre 2001 et 2005 et acteur certain d’un nouvel âge d’or de la télévision aux cotés des Soprano et de Sur écoute. Création d’Alan Ball, scénariste du chef d’œuvre que fût American Beauty, la série nous immerge dans le grand monde des pompes funèbres, dans le cercle familial des Fisher à l’heure ou le doyen, l’entrepreneur, tire sa révérence, laissant à ses fils la tâche de maintenir son entreprise à flots. Deux fils, une petite sœur, une veuve, un collègue et tous les gens qui graviteront autour d’eux, cinq saisons durant, côtoieront la mort, le deuil mais aussi la vie, l’amour. Une famille autour de laquelle le monde tourne. En somme, la recette, un brin stéréotypée, du parfait Drama des chaumières, exercice parfaitement maîtrisé ici.

    D’emblée, les personnages sont attachants, étonnants, surprenants même tant ils se doivent d’évoluer dans un curieux monde de tristesse, de bouleversements. Mais l’humanité est plus forte, tant et si bien qu’Alan Ball privilégiera, tout au long de sa série, une certaine forme d’humour noire pour apaiser son propos. Mais Six Feet Under, c’est aussi un grand cercle de névroses. Les personnages, de Nat à David, en passant par Ruth, Claire ou Brenda, souffrent tous de crises existentielles permanentes. Est-ce leurs rapports à la mort? Leurs sexualités? Leurs passifs? Qu’importe tant rien ne semble acquis, permanant, dans la bulle des Fisher, de leur business. Sans doute que le ton résolument révolté des uns et l’obstination des autres pourraient irriter, mais cela n’est-il pas le cœur même de la série? Cette perpétuelle remise en question, cet élan d’amertume qui régit tous les rapports entre personnages n’est-il pas le moteur de l’œuvre d’Alan Ball? Sans doute que oui. Reste à l’apprivoiser.

    Quoiqu’il en soit, certains comédiens, on pense à Peter Krause, Michael C. Hall, Frances Conroy ou encore Freddie Rodriguez, auront trouvés ici matière à exprimer tous leurs talents, chacun dans des rôles complexes, exigeants. En effet, la réussite d’un tel show tenait sans doute beaucoup à la prestation de ses acteurs, du fait de la place prise par la psychologie, l’humour subtil, l’intériorisation des sentiments. La série, en soit, n’offre que peu de spectacle hormis aux travers de la personnalité de ses personnages. Pour dire vrai, Six Feet Under s’avère relativement inclassable tant il est difficile de lui trouver un équivalent, tant télévisuel qu’au cinéma. Tout ça pour dire que la série est unique, ce qui, en soit, est déjà une réussite.

    On notera aussi que la règle de débuter la série par la mort d’un illustre inconnu, bien sûr futur client de l’entreprise familial, est savoureuse et qu’elle permettra à chaque fois d’ouvrir un nouveau dialogue, un nouveau questionnement dans le rapport qu’entretiennent nos personnages avec la mort. Ce rapport, justement, est sans doute la clef de voute de la série, quelque chose de subtile, certes mais d’efficace. On regrette simplement quelques errements, des redites, une obstination des scénaristes à en revenir, souvent, sur les même rengaines. Mais cela importe peu tant Six Feet Under est une série réussie, maîtrisée, qui, inévitablement, laissera des traces chez tous ceux qui l’auront suivie. 15.4/20
    Serpiko77
    Serpiko77

    61 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 16 décembre 2011
    Une série originale complètement décalée des autres. L'humour noir est très présente lors des deux premières saisons, on commence réellement à s'attacher aux personnages à partir de la saison 3. Beaucoup de moment très poignant et particulièrement l'emballage final.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 6 mai 2019
    Une des plus belles séries de la grande époque HBO. Pitch pas évident autour d'une entreprise de pompe funèbre. Et pourtant, c'est très bien écrit, documenté, fait réfléchir sur la mort, et donc sur la vie. Et quelle fin magnifique, pour une série suivie sur 5 saisons. Le Breathe me de Sia, qui accompagne ce final, nous bouleverse toujours autant. Magique
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 28 avril 2008
    Serie tres original ,des personnages tres interessants .J ai vraiment adore les 2 premieres saisons puis ensuite ,j ai l impressions que ca tourne en rond ,pour ainsi dire sa devient vraiment lourd et plat .Pour moi c est vraiment une serie qui restera un mystere.Cela reste quand meme a voir si il y a une redif a la tv ,mais pas de la a acheter le coffret dvd .
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2007
    Cinq saisons pour vivre le quotidien d’une famille de croque-morts : le sujet n’en emballera peut-être pas plus d’un et pourtant… Alan Ball, le créateur d’American Beauty, parvient à nous dresser une galerie de personnages d’une incroyable richesse et auquel on s’intéresse très rapidement. Chaque personnalité est source de complexité, de nuance, mais surtout d’authenticité, si bien que la réalisation ne se sent jamais obliger de forcer le trait. C’est bien simple : on découvre ces gens, on les redécouvre, on les interprète en fonction de notre propre regard, bref on vit littéralement cette série. Et le qualificatif « vivre » n’est pas ici surévalué, puisque ces "Six Feet Under" peuvent se vanter d’avoir ce qui manque cruellement à la plupart de ses pairs : un fond. Cette présentation des personnages au travers de leur rapport à la mort, et donc de leur rapport à la vie, touche à quelque chose de profondément universel, et surtout d’infiniment juste. Cette série est une véritable expérience de vie, un moment qui ne laisse pas indifférent. N’ayons pas peur des mots : cette série est un chef d’œuvre.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Alors, le commencement de cette seconde saison est assez timide voir poussif et son épisode de reprise notamment, le moins bon depuis le début et pour dire vrai je ne l'est pas du tout apprécié. Mais petit à petit les qualités que je trouvais à la première saison vont revenir et en grande partie grâce à Ruth qui réussit l’exploit de m'émouvoir quasi systématiquement et plus spécifiquement dans le 5,6 et 7 ème épisodes. L'évolution de Nate se sent et se ressent j'apprécie par contre LA Brenda et sa foutue crise existentiel c'est un cauchemar, impossible de m’empêché de soufflé à chacune de ses apparitions et son délire je suis écrivain et je vais au bout de mes pulsions ... Quel connerie ! Billy, j'adore, tout le contraire de sa sœur lui pour le coup je trépignais d'impatience de le voir et revoir. Dans les personnages secondaires je suis fan de Sarah et Lisa, elles apportent toutes deux de l'humour et beaucoup de tendresse à la série. Fererico, David, Claire, Keith ( attention pour ce dernier ! ) je les apprécie toujours autant et les apparitions de Nathaniel Fisher Senior sont jouissif et font partie des meilleures moment de Six Feet Under . C'est dingue ce que cette série arrive à ce point à mettre le doigt sur les bonnes questions et surtout de transmettre des émotions pareil, car on passe du rire au larme sans sans rendre compte. La saison 1 m'a appris ce que c'était l'humour noir et celle-ci ce que voulait vraiment dire le mot poignant ( les flash-back de Rico dans le 12 ! ) et surtout ce treizième et conclusion du second acte ou dés le début il est difficile de respirer et j'ai jamais autant pleuré devant ma télé. Dommage que e début soit mauvais mais le final rattrape le tout de façon brillante. Parmi toutes les séries que j'aime et il y'en à beaucoup, je trouve que Six Feet Under est la mieux écrite car on parle de la vie, de la mort et du quotidien à tel point que parfois je me suis confondu dans ce récit, j'y es crus Voila !
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    3,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Je reconnais avoir pris du plaisir avec cette quatrième saison, mais globalement je suis déçu. J'ai perdu cette sensation de manque ou j'étais terriblement impatient pour regardé un épisode, je ne pensais qu'à sa et malgré quelques fulgurances qui m'on ramené aux saisons précédentes je trouve cela trop peu. J'ai presque honte de l'avoué mais je me suis ennuyé à mourir parfois ! J’espère de tout cœur que l'ultime saison sera de meilleur qualité comme le douzième épisode fantastique et on sait enfin la vérité sur Lisa ...

    Nate ma bouleversé en ce début de saison, une leçon d'amour pour Lisa comme le final du premier épisode spoiler: ou il enterre sa femme dans le désert après un désaccord avec la famille de celle-ci. Lorsqu'il dit à David " il y'a un peu de ménage à faire aux sous-sol " et que ce dernier lui répond " je m'en occupe " on comprend que David sait ce que vient de faire son frère mais que malgré tout il l'aide, magnifique scène d'amour fraternel.
    . Ce n'est pas le seul moment ou il me donne envie de pleuré car dans l'épisode qui suit une conversation avec son père ( les apparitions de Nathaniel Senior sont bien trop rare ! ) ou il dit " J'aimerais vraiment que Lisa soit là ... et pourtant lorsqu'elle était là je ne rêvais que de liberté ". Passage magnifique. Prestation de haute volé de Peter Krause qui se démarque nettement en ce début de quatrième acte. Par la suite il me gonfle un peu surtout pour son éternel retour de flamme avec Brenda qui tourne en rond, spoiler: la dernière apparition du trio qu'ils forment avec Maya est touchante il faut l'avoué
    .

    Brenda, comme d’habitude elle me pompe l'air ! Sa relation avec son voisin est insipide ... Joe ne sert strictement à rien mis à part meublé les temps mort ! Son seul fait d'armes ( et pas des moindres ) est qu'il balance ces quatre vérités à celle-ci dans l'épisode 8, et il résume merveilleusement bien ce que je pence d'elle depuis le début. Dans le dernier épisode et ceux pour la première fois elle ma conquis, j'en suis le premier surpris que se soit avec Maya ou dans son attitude elle ma plu ( dans le 5, le déjeuner avec sa mère est hilarant, en grande partie à Margaret que j'adore ).

    Le changement de Claire, au début j'adhère totalement. Lorsqu'elle avoue à Russell son avortement et que ce dernier lui pique une crise en lui demandant " Si au moins tu à pleuré ? " et qu'elle lui répond " Plus que tu n'a jamais fait dans ta vie ", déchirant. Par la suite sa se gâte, son trip Lesbien, la drogue et je suis une artiste ... Sa me rappel quelqu'un et sa me gonfle car elle mérite bien mieux. Autre changement, l'adolescente du début est vraiment devenu une femme car elle n'a jamais été aussi belle qu'ici. Par contre son rapprochement avec David, je fond totalement. Les moments qu'ils passent ensembles sont à pleuré tellement de beauté.

    David, je l'adore pour les moment qu'il passe avec sa sœur, pour sa complicité avec Nate, les rapports avec sa mère, son humour, en faite il est exceptionnel avec tout les personnages qui font partie de l'univers Six Feet Under que se soit avec Georges, Anita, Arthur ( le shopping dans le troisième est à pleuré de rire, quel dommage qu'Arthur s'en aille ) et pour cette relation d'amour avec Keith. D'ailleurs je l'est toujours préféré à ce dernier durant les trois premières saisons, mais ici Keith à fait son retard et je ne les est jamais trouvé aussi adorables qu'à cet instant. Les disputes sont toujours présentes mais on n'en fait pas des tonnes et des tonnes et c'est génial. C'est souvent eux qui m'ont apporté les meilleurs moment de cette quatrième saison. Keith est vraiment extra, lui aussi à beaucoup d'humour et est très attachant, ( la vaisselle avec Ruth dans le sixième est bouleversante, un court moment mais très intense ). Le véritable fait les concernant et plus particulièrement David c'est dans cet épisode 5 ( le plus terrifiant de tous ) avec l'auto-stoppeur qui lui infligera toutes les misères, un traumatisme d'une violence, un choc !

    En ce qui concerne Ruth, tout tourne autour de Georges. C'est chiant ! Alors par moment elle me fait rire et m'émeut à nouveau comme sa dispute avec Arthur ou ces séquences avec Bettina et Sarah, mais c'est trop mince. Le coup ou elle trouve la marijuana de Claire et qu"elle lui pose plein de question et qu'elle fini par dire à sa fille " c'est bien " je n'est pu m’empêcher de rire. Georges est assez antipathique, mais cette fin me donne envie d'en savoir plus à son sujet ...

    Venons en à Rico, lui au départ nous fait une Brenda saison 2, décidément ! Je me suis demandé à ce moment là ou il est passé le Rico de la saison 1 voire de la 2 ? Lui qui était si drôle, merde ! Parfois il se rattrape comme qu'en Ruth le surprend à créché dans le sous-sol ou le trio qu'il forme dans le neuvième épisode avec Georges et Nate mais comme pour la mère Fischer c'est insuffisant ... La suite de ces aventures et notamment avec Vanessa et ses enfants est bien plus attrayante à suivre et celle-ci se révèle forte et sympathique.

    Retour de Billy, cool. Olivier on ne le voit que trop peu, comme Sarah. J'aime pas beaucoup les nouveaux, Jimmy a du potentiel mais ne sert que de faire valoir. Je déteste Russell !

    Un épisode sort du lot mis à part le 5 et le 12 qui sont plus speed et qui apporte à l'histoire c'est bien le 6. Car il représente ce qu'est Six Feet Under, dans certaines séries j'aime certains personnages pour ce qu'il dégage, l'ironie qu'ils ont, leurs personnalités, mais dans Six Feet Under si j'aime ces protagonistes c'est pour les liens qu'ils ont entre eux ... ils me font rire et pleuré à en perdre la raison, dans l'intensité et surtout l'émotion qu'ils m'offrent ! Encore une saison et c'est fini.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,5
    Publiée le 20 avril 2014
    J'en suis déjà à plus de la moitié ! Un premier épisode énigmatique avec un démarrage en fanfare ou l'angoisse règne spoiler: jusqu'à la délivrance, non Nate n'est pas mort
    , après sa les minutes qui suivent sont plus dans le ton habituel de Six Feet Under mais j'ai eu vraiment du mal à me remettre de ce début. On ne voit presque pas Brenda au commencement de la saison mis à part quelques apparitions ( fantasmés pour beaucoup ) et c'est tant mieux, lors du précédent volet je faisais une overdose de celle-ci. Mais son retour est bien négocié, le ravivement de flamme est prévisible mais la façon de l'abordé est génial. Petit bémol, Il faut arrêté Billy et Brenda leurs " tortures " et ce putain de bouquin sa me bouffe ... Rico ma un poil gonflé aux démarrages, son coté donneurs de leçon est vraiment chiant mais il a le don de se rattrapé admirablement comme lorsqu'il passe le bras autour des épaules de son fils lors du troisième épisode. Il garde son coté drôle et notamment lorsqu'il se retrouve avec les morts, lorsqu'il se moque de l'opéra j'es trouvé ce passage tordant. D'ailleurs cet épisode ( 4 ) est l'un de mes meilleurs que se soit pour la soirée d'anniversaire de Ruth ou la soirée déjanté de Claire mais également car la relation Keith/David est somptueuse ici, et pour le discours de l'homme à son amant qui ma rappelé 4 Mariages et un Enterrement. Mais le plus grand moment ( du 4 ) est cette discussion mère/fille tout sourire, et ce ne sera pas la dernière à travers le restant de ce troisième acte. David et Keith sa tourne un peu en rond mais par quelques fulgurances ils arrivent tout de même à nous passionné. Ce dernier m'énervais un peu dans la saison 2 mais je l'apprécie à nouveau, j'ai retrouvé son humour comme pour la partie de paintball ! Un des fait marquant c'est aussi qu'il y a du sang neuf ... Arthur, Olivier , Bettina, Russel, Georges, Lisa ( qu'on avait déjà vu mais qui possède un rôle important maintenant ) ... Les trois premiers apportent un humour différent pour chacun, ils m'ont scotché j’espère les voir plus dans la quatrième saison mais aussi Sarah qui fait une courte apparition seulement. spoiler: La mort de Lisa est tragique, jusqu'au bout on ne sait pas ce qui lui est arrivé ni pourquoi, c'est un supplice. Cette fin de saison ( à partir du 11 ) est bouleversante, Nate me fait mal aux cœur.
    J'adore Claire et les histoires qui lui arrive, c'est mon second personnage préféré. Ruth est définitivement une femme d’exception, pour paraphrasé le film Juno " elle est le gruyère sur mes nouilles ". Dès le second épisode elle ma mis la larme à l’œil, dans le hamac avec Bettina ou ces larmes justement se sont confondus avec mes sourires devant ce moment de paix ! Le câlin dans les escaliers encore avec Bettina lorsqu'elles espionnent Arthur est aussi magnifique. Plus que 24 épisode, comment je vais faire après ? car c'est la seule série ou je pleur en continue même avant d’inséré le DVD ... et je reste dix minutes dans le menu pour écouté cette musique, je visualise le générique plusieurs fois également !
    Chatterer
    Chatterer

    86 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Geniallissime!!!!
    L'une des meilleures série au monde!
    Les acteurs sont extraordinaires, l'ambiance est sublime, l'humour est terrible!
    Série totalement décalée... Chaque personnage est attachant (même si j'ai une petite préférence pour Ruth).
    Je trouve que malgré le sujet traité, on peut parler ici d'une très grande leçon de vie!
    Noistillon
    Noistillon

    84 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    Six Feet Under est une série unique. Elle est certainement une de celles qui soient allés le plus en profondeur dans la psychologie de ses personnages. C'est une série que je qualifierais presque de bergmanienne, bien qu'elle ne reprenne (évidemment) pas le langage métaphorique cher au cinéaste suédois suscité. Si elle n'échappe parfois pas à certaines facilités et certaines lourdeurs et maladresses parfois bancales, Six Feet Under se paye le luxe d'être l'une des meilleures séries qu'il me soit donné de voir, rien que ça. Meilleure prestation de Michael C Hall, par ailleurs.
    givree_la_fee
    givree_la_fee

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 3 février 2008
    Une série d'une rare profondeur... Ce n'est pas une série "à suspens" expédiée et oubliée en quelques jours top chrono... Mais qui se savoure sur le long-terme... Chaque épisode, soigneusement travaillé, est pour moi fascinant, mais de façon différente, selon le contexte dans lequel je le regarde... Six Feet Under est une série qui en quelque sorte renouvelle sans cesse notre façon de voir les choses, d'appréhender la vie, d'envisager la mort.
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