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Constant M.
27 abonnés
192 critiques
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3,5
Publiée le 17 janvier 2013
Une première saison plutôt pas mal dans l'ensemble ! Malgré quelques incohérences, les scénaristes arrivent a nous tenir en haleine en exploitant au mieux l'apocalypse et ses ravages ainsi que leurs personnages. Les acteurs sont assez bons dans l'ensemble et cette série envoie des messages qu'il nous intégrer et des morales bonnes a réentendre. Pour ma part, j'ai adoré et j'ai même failli verser quelques larmes lors d'un épisode. A voir, malgré certaines critiques, la série vaut le détour et c'est une saisi 1 réussie ! 3.5/5.
On commence à bien le connaître ce monde apocalyptique ne comptant plus qu'une poignée d'êtres humains, forcément très différents les uns des autres. C'est d'ailleurs un peu ça le problème : on a tellement vu d'histoires quasi-identiques ces dernières années qu'il devient extrêmement compliqué de se renouveler, et cette première saison de « Survivors » n'échappe pas à la règle. On a en effet beaucoup de mal à voir une véritable innovation quant à ce qui a pu être fait précédemment, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a aucune imagination. Au contraire, on apprécie cette idée de « société d'élite » vouée à « recréer » une société plus juste, plus solidaire, plus morale, d'autant que tous ces beaux principes ne vont pas sans quelques sacrifices particulièrement douloureux. De plus, les situations parviennent à être régulièrement crédibles, et l'osmose entre les différents personnages prend très rapidement, si bien que l'on s'intéresse toujours un minimum aux événements. Dommage en revanche que le rythme pèche à de nombreuses reprises, plusieurs passages ne comblant pas vraiment les difficultés scénaristiques pour nous offrir un récit constamment soutenu. Mais cela a aussi ses avantages : au moment où l'on commence à décrocher, un événement nouveau vient quasi-systématiquement relancer l'intérêt du récit, soutenu qui plus est par une beauté formelle irréprochable... Bref, la BBC nous a déjà offert (beaucoup) mieux, mais il n'est pas interdit pour autant de prendre un certain plaisir au « show », évidemment supérieur au tout-venant télévisuel.
Survivors nous emmène sur les traces d'un groupe de survivants. Mais à quoi ont-ils donc survécus ? A un virus qui a décimé la quasi-totalité de la population mondiale. Nos héros vont donc affronter la cruauté humaine pour continuer à vivre. Oui dit comme ça cela donne envie. Une ambiance post-apocalyptique offre en effet toujours beaucoup de possibilités. Et pourtant cette première saison est sans intérêt. Tout est à jeter hormis peut-être le sixième et dernier épisode de cette première fournée, seul moment regardable de cette aventure dégoulinante de niaiserie et de stupidités. Le pilot de la série est sans aucune doute l'un des pire que j'ai jamais vu. Mauvais de bout en bout il pose les bases, présente divers personnages puis fini par tous les réunir. On y croit bien entendu pas une seule seconde tant tout est mal exploité. Les épisodes suivants ne sont malheureusement pas mieux. Les personnages sont tous stéréotypés et ressemblent d'avantage à un casting de télé réalité. Tout y est: musulman, noir, lesbienne, taulard...on a même le droit à un pseudo prophète complètement taré qui est à la tête d'un groupe sectaire d'illuminés. Rien n'est crédible, l'action se passe presque au pays des bisounours. Chaque storyline se termine en happy end, on a jamais peur pour la vie des personnages qui s'en sortent avec une facilité déconcertante à chaque fois, tout est édulcoré. Les personnages sont fades et totalement creux, notamment le taulard inexpressif qui se la joue gros dur. Mention spéciale à l'horrible Abby qu'on essaie de nous faire passer pour la leader et mère Teresa du groupe alors que c'est un boulet né. Une véritable débile pas prudente qui pleure, s'assomme en tombant, part gambader seule alors que les rues sont remplies de tarés et surtout nous casse les noix avec son fils Peter. Elle est utopiste et pense rendre les gens bons juste en leur parlant. Anya ne sert à rien à l'image de certaines storylines. Aucun intérêt, c'est très mauvais.