Toute une génération se souvient de Ken le survivant, c'était aussi culte que DBZ et St Seiya, c'est dire, le seul problème est que ça a été plus vite censuré, et donc ça a disparu car vu les images il ne restait pas grand chose.
Ken c'est, en gros, le monde apocalyptique de Mad Max, avec des méchants très vilains qui connaissent les arts martiaux et qui ont laissé le héros pour mort. Ken se relève, décide de sauver les opprimés et de trouver de l'eau car c'est galère, on n'est pas dans Waterworld. Ah oui j'oubliais, vu l'époque, il y a une princesse à sauver (on rappelle que Mario Bros sort à peine).
D'un côté on a les grandes phrases, parfois pompeuses, les leçons parfois chiantes, des discours sur l'humanité (mais c'était bien, on te prenait pas pour un débile), et un héros genre Gandhi cond contre la violence. Enfin ça c'est dans les textes, à chaque épisode il dégommait un ennemi en frappant ses points vitaux, ce qui a pour effet de le faire... exploser. Et oui avec tout ce que ça comprend de sang et d'organes qui giclent, et là vous comprenez la censure. Ah, ia LA phrase aussi : "Tu ne le sais peut être pas mais tu es déjà mort", car il la sort souvent.
A part l'anime était atypique, les persos étant dessiné de façon brute, DBZ est plus rond par exemple, le doublage essayait d'apaiser l'ambiance mais peine perdue, donc ça donne un peu du n'importe quoi (mais c'est marrant), l'histoire se poursuit bien, les épisodes ne sont pas complètement répétitifs, c'est un peu long par contre, et le rythme n'est pas supra soutenu, mais la musique collait bien à l'ambiance générale.
A noter : le côté apocalyptique est très bien rendu, je m'en souviens encore, et tout allait dans ce sens, que ce soient les dialogues, les décors, la psychologie des personnages, je trouve ça même mieux fait que Mad Max c'est dire. Au final on a quand même un dessin animé très violent et mal doublé, lassant à force de répétitions, mais avec un message et une histoire cohérente. Bref je dirai que c'est à redécouvrir pour les adultes que nous sommes devenus, mais pas à montrer aux mioches.