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    Caprica
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    7 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 306 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    S'il y a bien un principe vaseux, c'est celui de la prequel. Voilà pourquoi même moi, grand adorateur de "Battlestar Galactica", j'ai marché à reculons vers cette "Caprica". C'était mal connaitre Ronald D. Moore visiblement puisqu'au final, ma découverte de ce « spin off préquelisant » est riche en bonne surprise. D'abord "Caprica" à l'intelligence de ne pas marcher sur les traces de son aînée en développant tout de suite son propre univers, ses propres personnages et sa propre intrigue. A s'étonner presque parfois de voir un élément de l'intrigue ou le nom d'un personnage nous renvoyer vers BSG ! Est-ce à dire qu'un fan de la saga mythique n'est pas sûr de s'y retrouver ? A mon sens certainement pas, car "Caprica" a su finalement conserver les gênes de son prédécesseur sans trop s'attacher aux ressemblances de forme, et c'est là que je trouve que la série fait très fort. Pour moi, les trois éléments qui faisaient que BSG étaient une série de science-fiction hors du commun, c'est qu'elle savait à la fois nous faire regarder l'actualité différemment, qu'elle questionnait en profondeur l’essence humaine, et surtout qu'elle savait le faire avec beaucoup de créativité. Ces trois éléments sont intacts dans "Caprica", la série entend juste explorer les choses selon un autre point de vue. BSG s'intéressait à l'Amérique post-11 septembre, "Caprica" est plus focalisée sur ce que révèle la guerre en Irak du modèle américain, aussi bien sur un plan social, idéologique qu'international. Là encore, cet autre regard conduit à un approfondissement très intéressant sur la nature de l'humain. Je dois d'ailleurs avouer que la manière dont Moore présente la genèse de « l'esprit cylon » m'a autant surpris qu'il m’a captivé, tant elle sait à la fois s’ancrer dans les phénomènes de société du moment qu'elle reste malgré tout dans une lecture universelle et intemporelle. Mais alors, pourquoi se limiter à seulement 2 étoiles me diriez-vous ? Pour quelques détails à dire vrai mais qui, dans l'état actuel des choses, m'ont freiné dans mon plaisir. D'abord la série s'attarde beaucoup sur la question religieuse. Bien qu'elle soit traitée intelligemment et avec recul, j'avoue qu'elle a occupé une place trop importante à mes yeux par rapport aux autres thématiques qui m'intéressaient. Et puis ensuite, il y a un problème qu'on retrouve finalement aussi dans BSG, c'est ce côté « je-pose-seulement-les-choses-et-je-m’en-garde-sous-le-coude-pour-la-suite » de cette saison 1. Dans BSG c'était déjà flagrant et frustrant, tant la seconde partie de la saison 1 multipliait les digressions pour ne pas avancer trop vite... Pour "Caprica" c'est d'autant plus rageant que le projet est aujourd'hui au point mort, et que les chances de voir une saison 2 sont quasiment inexistantes (et cela à cause d'une gestion calamiteuse du projet par Sci-fi, mais bon, c'est un autre sujet...) Du coup, quand on voit le temps perdu dans la saison 1, alors qu'on sent que la série en à dans la chaussette, on se dit « fuck ». Au final donc, le bilan est mitigé. La saison 1 est très prometteuse, mais accouche sur une absence de saison 2. De même, cette seule saison peut suffire à explorer des pistes intéressantes, mais ses détours et ses pertes de temps sont d'autant plus irritants qu'on sait la démarche interrompue. Malgré tout, vous l'aurez compris : même si je n'entends rien vous cacher du sentiment mitigé que vous pourrez ressentir face à cette série, c'est une expérience que je conseille vivement, surtout si vous avez été happé par le vaisseau Galactica...
    cylon86
    cylon86

    2 479 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2016
    Si l'on se jette d'abord tête baissée dans "Caprica", c'est bien sûr par amour pour "Battlestar Galactica". Spin-off de "BSG" se déroulant avant l'invasion Cylon sur Caprica, la série nous relate la création du premier Cylon et nous fait suivre divers personnages dont Joseph Adama, le père de ce bon vieux Bill Adama. C'est prometteur et puis l'on déchante vite. D'abord parce que cette création du premier Cylon pose de sérieuses incohérences avec la fin de "BSG" et puis surtout parce qu'il est très difficile de s'intéresser aux enjeux et aux parcours des personnages passés quelques épisodes. L'écriture, même si elle aborde de nombreux thèmes intéressants comme la religion ou l'intelligence artificielle, souffre d'un vide terrible. Aucun personnage n'est attachant, chacun rencontrant des problèmes qui ne tardent pas à nous laisser indifférents. Si cette première (et dernière) saison remonte un peu le niveau dans sa seconde partie, force est de reconnaître qu'avec sa réalisation relativement laide (l'un des défauts de "BSG" également mais compensé par bien des éléments positifs), "Caprica" nous entraîne dans un monde fade dans lequel on ne souhaite pas s'attarder. Si la qualité des scénarios est certainement en cause, il faut bien avouer que l'ensemble du casting manque de saveur. Seule Polly Walker, la piquante Atia de la série "Rome" vient apporter des nuances et un peu de charisme à son personnage. Le reste est à l'image de la série, ça se laisse regarder mais on n'en retire pas grand chose si ce n'est l’irrépressible envie de remonter à bord du Battlestar Galactica.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2011
    serie sympathique qui permet de prolonger l'excellente BSG et d'en savoir un peu plus sur les cylons,meme si quelques incohérences subsistent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2011
    Retrouvez la suite sur http://www.webotoff.fr/2011/02/caprica-mort-prematuree-dune-oeuvre-culte/

    Faute d’audience, la préquelle de Battlestar Galactica a dû être annulée à l’issue de sa première saison, pourtant Caprica vaut vraiment le coup d’y jeter un oeil et s’inscrit parfaitement dans la mythologie BSG. Beaucoup moins ancrée science-fiction que son aînée, Caprica délaisse les vaisseaux spatiaux et les dogs fights pour rester un peu plus terre à terre. Se tournant plus vers le drame familial, Caprica décrit un futur proche et aborde des dilemmes éthiques auxquels notre race pourrait être confronté.



    Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…

    Se déroulant une cinquantaine d’années avant la destruction des douze colonies par les Cylons, Caprica suit deux familles qui auront des rôles capitaux sur l’avenir de l’humanité entière. D’un côté la famille capricane Graystone et de l’autre la famille Adama originaire de Tauron. N’ayant à première vue rien en commun, ces deux clans vont voir leur destins se lier suite aux agissements terroristes d’un groupuscule qui revendique un dieu unique face à une société polythéiste.

    CEO de Graystone Industries, Daniel Graystone, est devenu richissime grâce à l’invention d’un monde virtuel que les douzes colonies s’arrachent. Il est le père de la jeune surdouée Zoé Graystone qui a réussi à digitaliser entièrement sa propre personne. Malheureusement, lorsqu’elle est tuée dans un attentat, Zoé se retrouve ressuscitée malgré elle par son père alors qu’il tente de créer le premier robot douée d’une intelligence propre.




    En face, nous trouvons Joseph Adama, un avocat immigré de Tauron, qui se trouve mêlé à ces évènements. En effet, l’attentat qui a tué Zoé Graystone, a aussi emporté sa femme et sa fille. Se retouvant seul avec son fils William, Joseph va rencontrer Daniel Graystone et découvrir que sa fille Tamara peut être elle aussi digitaliser à l’intérieur de ce monde virtuel.
    En tentant de ressuciter Zoé sous la forme d’un robot, Daniel va implanter la version digitale dans le cerveau d’un androïd qui deviendra alors le tout premier Cylon.

    Capricaaaa, ton univers impitoyaaaableuh !

    Voilà pour le pitch qui résume par la même occasion le pilote de la série. Comme précisé plus haut, le ton dramatique est donné dès le départ. Le rythme est beaucoup plus posé par rapport à Battlestar Galactica. Un peu trop d’ailleurs car l’un des défaut de ce spin-off est qu’il a un peu de mal a trouver ses marques. En effet, malgré un pilote qui pose bien les bases, les premiers épisodes pataugent un petit peu. Caprica dispose un peu trop de personnages principaux et on ressent une trop grande inégalité dans le traitement de certains. L’exemple le plus probant est celui de Tamara, la fille de Joseph Adama. En effet, son rôle n’a pas énormément de sens et tout au long de la saison elle apparaît, disparaît puis réapparaît sans trop de raison pour être complètement oublié par les auteurs à la fin. Ainsi cette inégalité de traitement pour certain personnages perd un peu le spectateur.

    Même si ces éléments sont un peu déroutants, le contexte quant à lui permet de bien rester accroché. En effet la présentation des colonies de l’avant guerre est très intéressante. On y découvre un peu plus leurs traditions et cultures, en particulier celles de Caprica et de Tauron. Le background est très réussi, on y retrouve un style vestimentaire et une ambiance très années 50 tout en étant mêlé avec de la haute technologie. Tout comme dans Battlestar Galactica, l’aspect religieux est très présent et on voit se développer les courants monothéistes au sein d’une majorité polythéiste. Il est amusant de voir à quels points les détails ont été peaufinés pour rendre ces sociétés totalement plausibles et réalistes.



    Si la série se focalise essentiellement sur Caprica qui est le centre névralgique des douze colonies, la série s’étend aussi sur les Taurons dont les us et coutûmes sont très marqués. Peuple très fier et respectueux de leur code d’honneur, cette colonie est surtout connue pour l’étendue de leur mafia. Très proche de cette mafia, Joseph Adama en sera d’autant plus impliqué au fur et à mesure de l’histoire. Associé à cette ambiance très fifties, cela donne un petit côté Le Parrain / Les Affranchis à la série qui est plutôt appréciable.

    Présenté à tort comme un soap-opéra, Caprica est bien loin de ce raccourci. En effet même si la série tourne essentiellement autour du couple Daniel & Amanda Graystone, de leur relation avec leur fille ou bien des magouilles entre Joseph Adama et son frère Sam, les thèmes principaux restent avant tout la religion, l’extrémisme, le terrorisme, ou encore le deuil. Et comme toujours avec Ronald D. Moore, ces sujets sont traités d’une main de maître avec subtilité et justesse.

    Retrouvez la suite sur http://www.webotoff.fr/2011/02/caprica-mort-prematuree-dune-oeuvre-culte/
    WardStradlater
    WardStradlater

    52 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2010
    Avec un début très dynamique, la série s'enlise dans une lenteur où l'en s'ennuie ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2010
    Je dois bien avouer que c'est une bonne série , toute fois , je la trouve passablement décaler par rapport a la série d'origine (BSG) , en effet dans BSG on apprend que la résurrection a était donner au CYLON par les 5 dernier . Hors dans Caprica il est sous entendu que c'est Zoé qui l'a créé ; pire encore , on y apprend que toute les modification faite par les 5 dernier sur les CYLON (entre autre leurs donner une conscience , des émotions etc) vienne de Zoé qui est en plus le tout premier cylon, bien que j'attend avec impatience la suite de cette première saison , j’espère sincèrement que tout ces détails qui sont loin d’être petit trouverons une réponse plausible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2010
    Je n'ai pas du tout suivi BSG, mais je suis déjà fan de Caprica, sérieux j'ai hâte de voir la suite.
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