Voilà que la fin imminente d’un show particulièrement plébiscité pointe le bout de son nez, une septième saison à la fois en forme de baroude d’honneur et de long parcours du combattant. Jax Teller rendra-t-il les armes? Vers quel destin son club s’oriente-t-il? Qu’adviendra-t-il des personnages qui gravitent autour des activités criminels du Samcro? Des réponses que l’on attend, évidemment, de pied ferme. Mais avant cela, il faudra passer aux travers de nombreux démêlés, conséquences désastreuses de la fin sanguinolente de la saison précédente. On redistribue ici toutes les cartes, l’empire criminel préalablement mis en place vole en éclat sous prétexte d’une vengeance, jusqu’à la révélation d’une atroce vérité qui bousculera comme jamais les petits gars de Charming. Soyons franc, tout ça devient poussif, sans doute du fait que cette dernière saison, j’ai envie de soupirer, tire sacrement en longueur avec notamment cinq épisode sur treize de plus d’une heure et quart.
Oui, les Sons of Anarchy mettent un terme à leurs carrières télévisuelle dans un long marathon pas toujours de bonne facture, les bouleversements criminels étant souvent soit précipités soit des prétextes à plus d’effusion de sang. Poussif, comme je disais précédemment. Heureusement, la fin en elle-même, les trois, voire quatre derniers épisodes, est pas mal du tout. Attendue, certes, mais captivante. Cette septième saison, donc, souffre de trop de longueurs, d’un nombre conséquent de disparitions brutales, à l’excès. Sans vouloir dénoncer une quelconque précipitation de la part de Kurt Sutter, la saison dure tout-de-même près de 15 heures, on remarquera cependant nombre d’indicateurs que la production souhaite dès lors en finir. Question de point de vue, sans doute.
Pour ne rien vous cacher, la série, selon moi, s’arrête au bon moment. La saison de plus aurait été la saison de trop. Mais n’empêche, j’aurais pris un certain plaisir à voir évoluer ces personnage, à suivre cette série, dans sa globalité, très réussie, digne descendante, du moins chez FX, de the Shield. 14/20