Avis Sons of Anarchy - Page 5

Les motards de Kurt Sutter, dans la douleur, la violence, la trahison, poursuivent leurs bouts de chemins les armes à la main, aux travers d’une impeccable sixième saison, une saison qui souffre toutefois d’un curieux défaut. Oui, les treize épisodes présentés ici sont trop longs, à savoir que chacun d’eux dure plus d’une heure. Sur le papier, certes, c’est apetissant, mais concrètement, les scénaristes peinent parfois à rythmer leurs écrits, rabachant plus que de raisons les inquiétudes des uns et des autres, s’embrouillant parfois les pinceaux dans des considérations un brin complaisantes. En gros, le visionnage de cette sixième saison est un long parcours du combattant, un tour de montagne russe agréable, impressionnant, mais trop long. Cela n’est cependant que peu préjudiciable sachant que les retournements sont somme toute nombreux et que le jeu en vaut la chandelle.

Narrativement, nous en restions au postulat laissé grand ouvert au final de la cinquième saison, soit les velléités du club de sortir du trafic d’armes, Clay maintenant hors course. Mais on ne sort pas d’un si dangereux et lucratif business sans y laisser des plumes, des conséquences néfastes jusque dans les nouvelles entreprises, plus légales, initiées par le MC. L’enjeu est donc, pour Jax et sa bande de cuirasses de se rapprocher de la légalité en trouvant les personnes adéquates pour le passage de témoin, et surtout, de concilier ces personnes. Tout n’est pas simple, on s’en doute. Tout est même parfois un brin poussif, mais cela servant à la qualité rythmique de la série de Sutter, on passera sur les facilités narratives. Mais surtout, cette saison marque le véritable clash entre la régulière, Tara, et le Club, Gemma la matrone notamment. De cela découlera un final plutôt glaçant qui en aura fait réagir plus d’un.

Ce final sanglant, justement, ouvre les portes à une septième saison, dernière saison du show donc, pleine de points d’interrogations. Kurt Sutter, comme à chaque fois, parvient habilement à clôturer sa saison de manière à encourage une vive envie d’en découvrir les suites. On pressent facilement que tout finira dans la douleur et c’est sans doute cela qui nous motive. Dans l’attente, disons simplement que les Sons of Anarchy, bien qu’en deçà des plus grands shows télévisés du nouvel âge d’or de la télévision, font un parcours jusqu’alors parfaitement honorable. 16/20

D’année en année, les caractéristiques primaires d’un show télévisé digne de ce nom ne périssent pas. C’est le cas des Sons of Anarchy, de Kurt Sutter, qui revient à chaque rentrée plus vigoureux, plus audacieux. S’il s’agit ici d’une série purement commerciale, bâtie pour FX sur les fondations laissées par The Shield, les nombreux atouts dans la manche de Sutter lui permettent de ne pas se fixer de réelles limites narratives, lui permettent la grande éclate, torturant incessamment la conscience et les corps de ses personnages, les confrontant toujours au pire, à pire, en tentant maintenir la cohésion au sein du monde qu’il incarne. Si jusqu’alors, les Sons, en dépit des épreuves, sont toujours restés soudés, ici, les actes de certains, leurs conséquences, signifient un retour en arrière impossible. La cohésion générale est mise à mal, et cela, nous l’attendions.

Toujours plus impitoyable envers son ramassis de criminels en blousons de cuir, à l’image du traitement réservé au personnage qu’il incarne dans sa série, Kurt Sutter semble à tous les coups savoir vers quel chaos les mener tous. On sait d’avance que les choses tourneront mal, d’où parfois la naïveté de certains dialogues rassurants, toujours les mêmes. L’intérêt réside, tout le temps, dans le fait de découvrir comment le club s’en sortira, qui y restera, qui verra son destin changé. C’était le cas des flics pourris jusqu’à l’os de Shaw Ryan et c’est le cas des motards de Kurt Sutter. Impossible de s’y tromper.

Ici, les confrontations initiées durant la seconde saison entre Jax et Clay prennent une tournure dramatique, le passé agissant comme moteur de tous les doutes, de toutes les tensions. On nous parle depuis longtemps du brave John Teller, mais jusqu’alors, avouons que nous nous en fichions un peu. Là, impossible de faire l’impasse tant les révélations quant au passé du club viendront bouleverser le présent. C’est solide, c’est dramatique, violent et limpide. Un modèle du genre qui ne souffre que de petits aléas, des seconds rôles parfois patauds voire un peu pénibles, des dialogues pas toujours à la hauteur de l’enjeu, une réalisation trop téléfilmique… Peu importe.

Pour sa quatrième cuvée, Kurt Sutter fait les choses bien, retorses et sans pitié, comme on les aime. Confrontant cette fois-ci le club aux cartels mexicains, Sutter parvient à étendre son concept d’origine en lui faisant prendre les virages nécessaires. On pressent donc, au terme de cette quatrième saison, qu’il y encore de quoi remplir quelques soirées durant les années à venir. 17/20

Je mets trois étoiles car j'ai regardé toute la série sans m'ennuyer. Mais je pense ne jamais la revisionner, trop complexes, leurs affaires ( et aucun humour ).. Et puis, je n'ai pas aimé la mentalité de la plupart des protagonistes, certaines séquences rappellent des tragédies grecques, mais nous sommes au XXI ème siècle, et certains actes m'ont choquée. De plus les bikers obéissent à des règlements très stricts, et on dirait qu'ils y sont à ce point inféodés qu'ils en perdent leur instinct de conservation.. Quand à la fin, c'est du copier/ coller de Thelma et Louise, un peu d'imagination n'aurait pas nui, c'était impressionnant mais irréaliste. Enfin, dans l'ensemble, vu le niveau des séries actuelles, ( 80% environ ), on peut considérer que c'était plutôt une bonne série.

Une série qui a pris ses marques et s'est amélioré de saison en saison, pour conclure sur un final epic, ridiculisant nombre de série, postillonnant dessus, et signant le tout dune émouvante et implacable faucheuse. Franchise mythique 4.5/5

Une saison 4 en deçà des trois premières, on avait plutôt l'impression d'assister à une transition vers une nouvelle ère spoiler: : celle de jacks
. Le cartel, le nouveau shérif, l'histoire des lettres et l'acharnement sur Juice, tout cela étalé sur une seule saison, m'ont paru interminable. Vite cette nouvel ère !

La seconde partie de série à la désagréable tendance à s'autocentrer sur samcro, ce qui rend l'histoire beaucoup moins intéressante. Ou sont donc les mayans et les niners ? Les problèmes entre Jacks et Tara sont totalement inintéressants. Le personnage de Néro l'est tout autant. Non vraiment où se trouve l'essence même des trois premières saisons ? Peu de coup de génie. le final a intérêt d'être à la hauteur car je m'attend au pire. Malheureusement.

Paradoxalement, la saison 3 est la saison qui commence le moins bien avec six premiers épisodes très chiant et incohérent, surtout vis à vis du fil conducteur : spoiler: C'est à dire qu'à la fin de la saison 2 l'irlandais enlève Abel sur un coup de tête, puis au final il s'avère que c'est le père catholique qui avait tout orchestré (suite au révélation du père de Jacks) pour sortir Abel du destin qui lui était tracé en étant élevé chez les bikers, pourquoi ce revirement de scénario ? Incohérent.
Mais étrangement, la saison 3 sera la plus forte en rebondissement car elle ne cesse de monter en puissance. Un final qui clos les trois premières saisons, mais de quelle façon ! Incroyable.

une très bonne seconde saison qui est dans la parfaite continuité de la première. Les personnages prennent plus d'épaisseur, les conflits s'amplifient et on a envoie de connaître l'issue finale ce qui est un très bon signe. A confirmer.

A première vue, on rentre assez rapidement dans le vif du sujet, on s'ennuie peu et à chaque épisode son lot d'évènements. Néanmoins, certaines saisons sont beaucoup moins attractive que d'autres et on peine à poursuivre. A certains moments, on tourne de l’œil, puis on finit par s'endormir, comme devant un metz-ajaccio, une 26 ème journée de notre bonne vieille ligue 1, avec son lot de passes en touches, de frappes dévissées, de centre tout droit et d'innombrables hors-jeux. Une série en dents de scies avec des scènes intenses et noires dignes des plus grandes séries et d'autres vraiment risibles (la scène ou ce fameux gang de motard sort de prison. Tous nos lascars avec des casiers différents, des peines différentes, sortent le même jour, à la même seconde, tel une colonie de pingouin, le tout échafaudé sous ralentit et musique en fanfare). Il y a pas mal d'autres points négatifs. La crédibilité de certains passages laisse vraiment à désirer, la bande originale n'est pas des plus adéquat et le jeu d'acteur n'est pas exempt de tout reproche non plus. La série s'essouffle vers la saison 3, pour repartir de plus belle une saison plus tard, puis sombrer par la suite.

Si seulement Sons of Anarchy s'était arrêté à la saison 5 j'aurai probablement mis 5 étoiles à cette série mais je pense que les deux dernières saisons ont vraiment gâché la série. Les saisons 6 et 7 sont trop longues et l'histoire ne fait que tourner en boucle et tout l'intérêt de cette série s'est évanoui avec ces deux saisons de trop. Toutefois, les 5 premières sont des petits bijoux. Tout d'abord parce que l'histoire est franchement originale, aucune série ne ressemble à Sons of Anarchy et les acteurs sont justes dingues. Enfin les intrigues qui se succèdent donnent du peps à cette série.

Vous aimez les motos, le sang, les intrigues, et les plans machiavéliques alors Sons of Anarchy est fait pour vous. Dans la charmante petite ville de Charming tout semble aller pour le mieux au premier abord, mais cette petite communauté apparemment sans histoire abrite une bande de motards qui ont fait du trafic d'armes à feu leur business. Ce groupe de dingues de deux roues est organisé et suit des règles simples édictées par les fondateurs du club. A la tête de ce gang, un président chargé de diriger le business, sous ses ordres un bras droit, et tous les autres membres participent pleinement aux activités du club puisque tous doivent voter les décisions importantes.

A Charming, le boss du club de motards connu sous le nom de Sons of Anarchy se nomme Clay Morrow. Ce quinquagénaire tient son club d'une main de fer et le fait prospérer grâce au trafic d'armes provenant d'Ireland et plus précisément de l'IRA. Clay revend ces armes aux différents gangs qui s'affrontent en Californie. Le vice-président du club se nomme Jax Teller, il n'est autre que le beau fils de Clay dont il a épousé la mère Gemma. Jax est le fils du fondateur des Sons of Anarchy et l'héritier du trône. C'est un personnage complexe qui lutte entre sa volonté de voir le club prospéré et son envie de sortir du trafic d'armes pour faire ce qui est juste. Si Jax et Clay paraissent très proches lors de la première saison, au fur et à mesure de la saison les deux hommes se retrouvent ennemis.

Sons of Anarchy regroupe un casting vraiment incroyable avec l'inimitable Ron Perlman, la géniale mais trop rare Katey Sagal et celui qui a connu le succès grâce à cette série Charlie Hunnam. Le créateur de la série Kurt Sutter a mis en scène une galerie de personnages profonds et charismatiques. Les rôles féminins sont particulièrement forts dans cette série ce qui en fait un exemple du genre. Les femmes sont fortes, calculatrices, très intelligentes et imprévisibles. Les rôles masculins et plus particulièrement celui de Jax est profond et très intéressant. Les personnages secondaires sont dotés d'une identité forte qui les rend attachant. Sons of Anarchy a le mérite d'avoir su garder tous les personnages de la première à la dernière saison.

Les intrigues sont nombreuses dans cette série, le spectateur passe son temps à deviner quels sont les intentions et les plans des héros. A chaque fois que l'on pense avoir compris les enjeux et les intrigues on se rend compte que les choses sont toujours plus complexes. Seules les deux dernières saisons sont ultra prévisibles et les intrigues tournent en rond. Toutefois, Sons of Anarchy reste une excellente série mais je recommande uniquement les 5 premières saisons.

Voilà...7ème et dernière saison de SONS OF ANARCHY vue...( 95 épisodes vus en 1 semaine ^^ )
Bilan :
Série très inégale possédant une ambiance particulière, des personnages très attachants et dans l'ensemble excellemment bien joués.
Cependant, entre les premières saisons et les dernières, il y a un gouffre immense...Les premières parlaient d'un groupe de bikers hors la loi, avec leurs code et règles particulières, ce qui donnait une ambiance cool malgré les méfaits commis et parfois, on les enviait presque d'être ce qu'ils sont, comme ils sont, au point de vouloir même les rejoindre. ^^
Mais les dernières saisons, ce postulat a complètement changé et au fur et à mesure des histoires, on s'est retrouvé face à un gang de psychopathes qui creusaient leurs propres tombes en tombant de plus en plus profondément dans le " mal "...Heureusement, il reste des personnages qui maintient l'intérèt constant de l'histoire et donc de la série ( Tara, Bobby, Unser en autres )
Qualités :
- s
Saison 1, 2 et 4 les seules où le postulat de départ ( à savoir l'histoire d'un club de bikers ) est respectée. dans les autres saisons, il y a bien entendu des scènes marquantes mais justement, ce ne sont que des scènes.
- Les personnages, assez bien écrits auxquels ont s'attachent instantanément
- La violence graphique ( ça saigne beaucoup sans faire dans le gore inutile )
- La bande son ( sauf lors des scènes d'actions )
- L'iconographie de la série ( faucheuse, armes, corbeaux, etc )
- Les personnages de Oppie, Bobby, Tigs, Tara et Unser
Défauts :
- L'omniprésence de scènes avec Gemma qui n'apporte parfois absolument rien à l'histoire ( le fait que l'actrice soit la femme du créateur de la série n'y est pas pour rien, sans doute ). Le personnage est déjà assez détestable comme ça.
- La bande son lors des scènes d'action. Une sorte de hard rock du pauvre très ridicule...On se croirait dans les Miami Vice des années 80
- La redondance de plusieurs scènes ( Jax doit garer sa moto dans le garage au moins 50 fois, Clay doit dire au moins 50 fois " nom de dieu " en secouant la tête et regardant le sol à chaque fois qu'il apprend une mauvaise nouvelle )
- La variété des décors ( garage, hopital, club, studio ) assez ballot pour un club de bikers censé être sur la route
- L'absence de l'univers des bikers dans les 3 dernières saisons...Les motos servent juste de moyens de locomotion
- La pudibonderie de la série : alors que la violence y est complaisamment montrée ( logique vu le sujet ), on n'y voit aucuns tétons ! la série est parcourue de nombreuses putes, filles à bikers, stars pornos, ça baise à tout va mais aucune fille nue ! ça en devient ridicule ( les tournages pornos avec que des actrices habillées ^^ )
- Certains personnages inutiles juste là pour un clin d'oeil à la précédente série du créateur THE SHIELD ( en particulier, Vénus, le travelo complètement ridicule

Je recommande donc cette série assez détonante dans le paysage des séries, qui, même malgré ses défauts, reste très addictive.

L'ultime saison de SOA, mais c'est peut-être bien la plus belle et quelle fin!

Une page se tourne, mais elle restera dans ma mémoire comme une des meilleures séries que j'ai pu voir!

Vivement qu'un coffret complet soit mis en vente!

Kurt Sutter à créer une série avec une qualité scénaristique excellente l'histoire de ces bikers et leur business dur à contrôlé tout les personnages sont excellent du début jusqu'à la fin.
Charlie Hunnam et ces frères d'armes joue super bien leur rôle, épisode après épisode la cadence s’accélère toujours autant haletant le scénario évolue très bien les personnages avec lui seul remarque sur la dernière saison que j'ai trouver raconter trop vite et donc je la trouve vite bâclé mais sa enlève en rien la qualité de cette série qui est à voir sans hésiter

Bien qu'imparfaite, cette série est l'une de mes préférées. Quand on a appris à connaître les différents personnages et qu'on a l'impression qu'on a véritablement passé du temps avec eux, c'est vraiment dur de les voir s'entredéchirer au fur et a mesure que les saisons se succèdent. Sinon, tout le monde a déjà tout dit : les acteurs sont pour la plupart excellents, la bande-son est toujours de circonstance et malgré quelques facilités destinées à sortir les héros d'une ou deux situations épineuses, la série est, dans son ensemble, très bien écrite.

Une saison 6 sublime avec une fin terrible. Comme d'hab c'est violent, prenant, triste mais vraiment divertissant!