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    Sons of Anarchy
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    722 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 28 mai 2016
    Il faut être honnête, il faut être réellement accroché, passionné et complètement fan pour regarder Sons of Anarchy dans son intégralité. La première trilogie est exceptionnelle, Quant à la seconde elle s'enlise dans les péripéties du club ce qui gache un peu le règne de Jacks Teller.. Mais le season final vaut énormément le coup, ce qui fera entrer SoA dans les séries de légende. On doit également vous prévenir, le visionnage de cette série n'est pas de tout repos, entre fusillade, armes et tortures vous serez servi. Il faut avoir le coeur bien accroché.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 28 avril 2015
    Nul, les personnages sont nul, il sont super clichés comme d'habitude, mais là, on frôle la nullité a haut niveau quand même, si vous avez des problèmes d'insomnies, prenez cette série, vous vous endormirez forcément.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Nul et plus encore!!! on a la bande plus forte que les Avengers a laquelle rien n'arrive. Les membres de cette bande esquivent les balles de mitraillette, tombent de moto sans aucune séquelle, se font tirer dessus dans un couloir sans jamais être touchés....trop gros, ça en devient RIDICULE.
    alyss42
    alyss42

    9 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 14 juin 2021
    j’ai assez accroché les deux premières saisons, la troisième avec le périple irlandais ça commençait déjà à être longuet mais ensuite en + le developpement des persos et intrigues se barre de + en + en sucette :
    spoiler: ok on a compris Gemma est sensée être une froide manipulatrice hors pair mais quand même, c est plutôt qu'en face on a des bras cassés ou alzeihmer : les héros sont à chaque fois au courant de son historique de + en + long comme le bras de magouilles, et ils continuent de ne la suspecter qu'au dernier moment ou de la protéger quoiqu'il arrive ; Clay a tué le père de Jax et Jax soupçonne sa mère d etre complice, Jax la déteste quelques épisodes et puis hop on en parle plus ; quand il n'y a pas de doutes que c'est elle qui a balancé Tara, elle s'occupe tjs de ses gosses comme si rien ne s'etait passé ; et puis le meurtre de Tara ds ces circonstances et c est encore la derniere à être soupçonnée?? Clay, qui est lui meme calculateur aurait largement du se douter la connaissant qu'elle se jouait de lui qd elle est revenue vers lui, Unser c'est pareil c est plus un mec manipulé ou amoureux c est carrément du handicap ; et les autres qui la couvrent alors que ça n’est qu une régulière c est pareil. Sinon saison 5 Juice qui accompagne Clay partout et qui voit quedalle à son plan de renverser Jax et aux meurtres relatifs sauf quand on lui met la vérité sous le nez etc. Et pour couronner le tout l’histoire sur une saison des lettres, que Tara ne veut pas donner à Jax mais qu elle garde (pk?) puis dont elle fait des copies (pk? on sait tjs pas puisqu'elles les a lues, je pensais que c etait pr laisser Gemma prendre les originales et donc elle lui aurait fichu la paix mais non même pas), tt ça pour rien sauf permettre à Gemma de se blanchir puisque Tara a bien lu les lettres dc elle sait que Gemma est complice, et Tara ne se doutait pas que Gemma allait empêcher son fils de partir tt en se donnant un beau rôle ??....


    Et ce n est que quelques exemples, pour moi les évolutions des persos et leurs relations font des twists incohérents (Tara au top, elle dit trois mots par phrase, assume tout en mode terminator et puis d un coup "c est trop je me tire pour de bon") 90% des emm.rdes du club sont dues à des omissions ou quiproquos qui arrangent le scenario (je sais que les bikers sont pas sensés être bavards sauf pour dire "je t'aime mon frère" mais souvent là c est juste pour faire durer une intrigue

    Bref on m avait dit qu'adorant The Shield, j'acrocherais bcp à cette série, mais je comprends même pas le parallèle, il y a bcp trop d incohérences et de longueurs dans les intrigues pour moi
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 25 août 2018
    J'ai commencé à regarder la série depuis quelque jours. Ça faisait un moment que je voulais la voir pour me plonger dans l'univers des bikers.
    J'ai fini la première saison et je suis au milieu de la deuxième,et mon premier sentiment c'est que c'est mauvais.Le scénario est très intéressant .Une bande de bikers qui protège une ville contre les dealers et les magouilles immobilières etc...Vraiment j’étais enthousiasme a l'idée de voir cette série,mais désillusion totale. Je le répète le scénario est pleine de bonnes intentions mais la réalisation est médiocre,on croirait du travail bâcler,les personnages n'ont aucunes crédibilités,j'ai envie de rire quand ils s’énervent,leurs jeu d'acteurs est aussi impressionnant que nos amis amateurs du Groland.Les cascades et les fusillades sont digne des plus mauvais épisodes de l’agence tout risque,les intrigues n'intrigue personne la rivalité entre gang n'a d’égal qu'une dispute entre Helene et les garcons.Serieusement qui va croire que des gangs règle une tentative de meurtre par un coup de fil et une remise sur la prochaine livraison d'armes ,non honnêtement c'est pas serieux.Par contre j'attendais une bonne bande son bien rock et là aussi rien...
    Je vais essayé de terminer la saison 2,mais j'ai vraiment l’impression de voir salut les musclés qui font de la moto
    quentin raimbault
    quentin raimbault

    10 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Impossible à prévoir. Cette série d apparence bourrin et fan de motard est beaucoup plus profonde que l on pense, développant ses personnages comme rarement dans ses séries. Avec un nombre de personnages très élevés, aucun n est mis de côté, les acteurs sont excellents et la vf est pas mal non plus. En plus du scénario incroyable cette série est basée sur la famille et la fraternité et c est ce qu on ressent en regardant cette série. Le temps d un épisode on a l impression de rentrer dans cette grande famille et on veut juste que la série ne s arrête jamais. Pourtant le final parfait clot parfaitement la série. Un chef d œuvre, à regarder à tout prix.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 4 avril 2016
    J'ai bien aimé au début même si c'était un peu gros comme emballage. Quand j'ai vu l'embuscade sur les 2 bikers qui suivaient Jax (je crois) dans la saison 1 et qu'ils tirent tous dessus avec des 12 et des mitrailleuses, mais sans blessé, je l'ai trouvé dur à battre, mais quand les clowns qui vont chercher des médicaments dans la saison 3 se retrouvent coincé dans un garde-robe et se font tirer dessus au moins 250 balles à travers la porte sans problème, sans blessure, je suis parti à rire. Prenez des cours de tir les gars !
    On tente de jouer la carte des bons gars au fond, mais cela devient grossier.
    Est-ce moi ou ils sont toujours sans le sou ? Au début voir 10 motards autour d'une table et se demander comment récolter 10 000, et voir que la meilleure idée est de voler un camion d'essence :) !??
    Le bout avec l'IRA est tellement stupide que cela est gênant.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Que de paradoxes dans cette série ! J'ai mangée les 7 saisons en quelques mois, j'ai donc plutôt aimer sinon je ne me serais pas infliger autant d'heure à la regarder, mais je ne peut non plus crier au chez d'oeuvre.

    Les points positifs :

    - Un bon casting : Les acteurs sont assez crédible je trouve, et les personnalités se complètes bien.
    - Une ambiance de MC bien retranscrite
    - Un pitch de départ intéressant et des grandes lignes scénaristiques qui le sont aussi, qui font tenir jusqu'au bout.

    Les points négatifs maintenant :

    - Des ficelles trop grosses : On voit venir certains trucs à des kilomètres, et on sent bien qu'on est dans une logique de série traditionnelle, il n'y a pas de surprises incroyables.
    - Une réalisation des fusillades et des bastons complètement foiré, chose assez folle pour une série portant sur l'univers des gangs. Ça fait vraiment mal et ça décrédibilise l'action, on sort d'un coup de la série quand on voit à quel point c'est bidon.
    - La fâcheuse tendance à monter de grosses intrigues et de les faire accoucher d'une souris, sachant qu'au passage plein d'éléments mineures passent à la trappe entre chaque épisodes alors qu'ils auraient leur importances dans le dénouement finale. Bref ça fait souvent, voir tout le temps, pchit.

    Donc cette série se regarde, et si l'univers biker vous tente vous devriez aimer, surtout si un personnage vous touche. Mais elle n'a rien de plus qu'une série lambda, et encore moins l'étoffe d'une série incroyable.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 24 mai 2014
    J'ai lu plusieurs critique négative sur cette série disant que les fusillades sont énormes et grotesques , les fédéraux n'arrivent jamais à coincé les Sons , les personnages sont vides et phallocrate, on nous sert de la moral à la con comme quoi elle est favorable pour le trafic de drogues/d'armes (les sons sont contre le trafic de drogues mais c'est pas grave) , proxénétisme (les sons ne font pas dans la prostitution mais dans le domaine du X certes pour certain la différence n'est pas bien grandes mais bon c'est votre avis). Je propose donc à ces personnes ayants un regards si fermé sur ce monde et ce renseigne car on peut faire très souvent le rapprochement entre les Sons of Anarchy et le MC Hells Angels (trafics , meurtres, raquettes...) qui existe belle et bien (il y a plusieurs de leurs MC dans le monde entiers dont plusieurs en France). Pour l'histoire des fusillades (soit disant énorme) ou les fédéraux qui n'arrive pas réellement à faire fermer le Club des Sons et bien c'est arrivé aussi au Hells Angels ! Aux États-Unis ils ont voulu utiliser la lois rico pour éliminer les différents clubs des Hells Angels (les Clubs existe toujours) et en ce qui concernent les fusillades en 2002 en plein casino de Las Vegas une fusillade éclatent entre les Hells Angels et le MC Mongol , au Canada le club principal des Hells angels exécute tous les membres d'un des clubs de leurs réseaux par ce qu'il consommé la drogue qu'il devait vendre et on décompte un nombre énormes d'attentats et d'exécution qui aurait était commandité par les différents club des Hells angels (je parle du club des hells angels car le membre fondateur du chapitre de de californie (Sonny Barger) fait de brèves apparition dans plusieurs épisode de sons of anarchy , l'acteur qui joue le personnage happy (David Labrava ) est un membre des Hells angels ... et il y a plein d'autres club trempant dans le crime organisé .)donc croyez le ou non mais des MC du niveau des SOA existe bien dans la réalité et il me semble même que les hells angels sont affilié à la Mafia Mexicaine (vous voyez le rapport Sons -> Galindo Cartel) enfin bref . Les bikers sont pour beaucoup phallocrates je ne dis pas qu'ils le sont tous mais le monde de la motos était à l’origine dédié au hommes et les MC ont était créer après la WW2 car les soldats revenant du front ne savait plus vraiment s'adapter au monde civil et voyais les MC comme un défouloirs et un lieu de fraternité.SOA reste une série que je trouve magnifique ou l'on retrouve différent type de personnage, les membres du clubs ce renouvelle de saison en saison, les acteur sont très bon (je déconseille de regarder la série en VF car c'est atroce et ça transforme une très bonne série en une série que l'on pourrait retrouver sur NRJ12 x) ).

    Bon vous allez surement trouver que mes paroles sont celle d'un fanatique ... et bien c'est le cas :) SOA for life !!!
    cylon86
    cylon86

    2 560 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 7
    3,5
    Publiée le 13 août 2019
    Pour sa septième et dernière saison, "Sons of Anarchy" sort le grand jeu et part pour un dernier tour de piste sanglant. spoiler: Endeuillé par la perte de Tara
    , Jax va s'engager dans une spirale de violence venant mettre à bas tous ses efforts pour sortir le club de l'illégalité. En se basant sur un terrible mensonge dont il ignore tout, Jax mène le club vers une vengeance brutale qui mettra à mal tous les personnages. Ce dernier baroud d'honneur de cette série imparfaite, parfois écrite avec des gros sabots mais sacrément attachante, vient offrir une conclusion satisfaisante à la série dans un petit bain de sang en sachant ménager l'émotion. Si l'on déplorera quelques longueurs sur certains axes narratifs spoiler: (notamment avec Juice qui aurait vraiment dû mourir depuis longtemps)
    et le traitement accordé à certains personnages spoiler: (Bobby méritait mieux)
    , on ne peut qu'admirer la façon dont Kurt Sutter dépeint le tiraillement intérieur de Jax, interprété par un Charlie Hunnam de plus en plus maître de lui, imposant son charisme avec un naturel déconcertant. Alors que les seconds rôles se montrent de plus en plus précieux (Nero est décidément l'un des meilleurs personnages de la série, Chibs et Tig remplissent leur part émotionnelle et Wendy trouve un rôle inattendu), la série se dirige vers sa conclusion lentement mais sûrement et offre deux derniers épisodes qui prennent aux tripes tout en achevant la trajectoire du biker bad boy le plus charismatique de l'histoire de la télévision. On regrettera que la réalisation ne soit pas toujours à la hauteur, livrant quelques plans franchement laids venant gâcher notamment une scène finale chargée d'émotion. Qu'importe, la conclusion de la série est une belle évidence et permet de faire dignement nos adieux à ces personnages que l'on suit depuis longtemps, comme une vieille bande de potes.
    Zoumir
    Zoumir

    68 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Après avoir oeuvré sur The Shield en tant que coproducteur, scénariste et réalisateur, Kurt Sutter lance son propre show : Sons Of Anarchy. La série suivra pendant 7 saisons les déboires d'un gang de motards entre ses querelles internes et externes. Portée par des gueules d'acteurs charismatiques, les Sons se font rapidement une place à part entière dans notre calendrier télévisuel. Grâce à un scénario opposant sans cesse nos hors-la-loi sur deux roues à leurs propres démons et à leur entourage, on en redemande sans cesse. Certains épisodes sont tout simplement parfaits et le show atteint parfois des sommets. On est ballotté, écœuré ou attendri mais quelque soit l'émotion véhiculée par le talent de Kurt Sutter, on est plongé dans ce récit qui rappelle justement The Shield dans ce choix de ne pas faire une série manichéenne. Sons Of Anarchy n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est une très bonne série, attachante et addictive qui arrive à se terminer en beauté. Et lorsqu'arrive le dernier générique de fin, on reste partagé entre satisfaction et amertume, heureux d'un dénouement à la hauteur de l'ensemble mais déçu malgré tout de perdre notre rendez-vous quotidien avec Jax, Tig, Gemma, Wendy, Tara, Bobby...
    liamsi
    liamsi

    19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 29 juillet 2016
    J'ai décroché au milieu de la saison 3... On s'ennuie ferme, l'histoire est rallongée sans justification si ce n'est pour faire 13 épisodes par saison, l'actrice qui joue la copine de Jax est vide de charisme. Et surtout on revois les mêmes personnage encore et encore ça devient lassant.
    Alexis D.
    Alexis D.

    107 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 20 février 2019
    De la première minute à la dernière seconde cette série nous entraîne dans un tourbillon de noirceur absolue. De saison en saison l'intensité monte d'un cran, l'escalade de la violence monte aussi de beaucoup pour tout éclater lors de la saison finale. On s'attache aux héros, on les déteste, on s'y rattache puis on les hait à nouveau, mais c'est ça la beauté de "Sons of Anarchy". L'une des force de cette série réside dans le fait qu'elle arrive à évoluer au fil des saisons sans pour autant changer son essence qui fait qu'on la regarde. Les musiques rock, calées tout au long des différents épisodes, sont particulièrement bien choisies et collent parfaitement à l'ambiance. Chaque acteur campe un rôle très bien défini et magnifiquement bien écrit. Tous sont répartis et bien mis en valeur au fil des épisodes. Les plans séquences, nombreux et efficaces, sont très recherchés et travaillés. La caméra filme le tout en rendant l'action intense, nerveuse et éprouvante. Certaines scènes m'ont notamment bouleversé par leur efficacité au niveau du sort de certains protagonistes. Chaque saison apporte son lot de péripéties et aborde des thèmes tel la loi du clan ou encore l'importance de la famille. En bref une excellente série
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Comme tout bon scénariste de télévision, Kurt Sutter, ayant fait ses armes aux cotés de Shawn Ryan sur The Shield, vole enfin de ses propres ailes. Si sa série, Sons of Anarchy, n’a au final que peu de ressemblances avec les péripéties cultes d’une bande de flics ripoux des quartiers chauds de Los Angeles, il est pourtant aisé de reconnaître chez les motards du SAMCRO cette profusion de violence, ce condensé de suspens et la virilité un tantinet machiste du propos. Pour la comparaison, on s’arrêtera là. Kurt Sutter, donc, dont voici le premier véritable fait d’armes, signe une composition de treize épisodes au rythme bien pendu, une variation somme toute très traditionnelle de ce que représente aujourd’hui le anti-héros dans l’univers de la fiction, en l’occurrence, ici, le dénommé Jax Teller, pivot d’un ensemble de personnages soit détestables soit touchants. Le showrunner ne tente pas d’atteindre une nouvelle forme d’art télévisuelle, se bornant simplement, avec un certain succès et mérite, à suivre la voie tracée par ses pairs.

    Son show brutal, sans concession, nous immerge au cœur d’un club de bikers criminels d’une petite bourgade californienne, ensemble d’individus hauts en couleurs, du chef, alias Ron Perlman, au héros, alias Charlie Hunnam, en passant par le vieux roublard, le soldat sans pitié, le jeune apprenti gangster, le gros dur sans cœur, sans oublier la matrone du gang. Tout ce beau monde est noyé jusqu’au coup dans le trafic d’armes, en somme dans les emmerdes. Tout s’enchaîne rapidement, séquences de règlement de compte succédant à des parties plus intimes entre les personnages principaux. Kurt Sutter ne prend jamais les chemins de traverse, préférant opter frontalement pour la confrontation entre bandes rivales, les trahisons et les mises en tension d’un scénario qui oscille entre classicisme et thèmes forts d’une nouvelle génération de séries. Les différents personnages, parfois confrontés à des soucis sentimentaux, notamment en ce qui concerne notre héros, forcé de devoir choisir entre deux minettes, sont tous confrontés à l’infernal dilemme entre bien et mal, peu importe la loi.

    Si certains choisissent clairement leurs camps, d’autres, plus timorés, amènent, de par leurs doutes, des tensions au sein du clan. La police, elle aussi, est partagée. Entre officier locaux corrompus ou résolument envieux d’un changement et les forces gouvernementales s’invitant à la fête, le discours est souvent variable. Une fois encore, il faut l’avouer, tout est question de culpabilité, de remords et de motivation. En ce sens, si la série tient très bien la route, si chaque épisode provoque l’envie d’enchaîner avec le suivant, il semble que les armes de Kurt Sutter soient quelque peu conventionnelles. C’est peut-être tout aussi bien comme ça. En effet, jamais les scénaristes et leur patron ne s’égarent, jamais ils ne font de concession, le tout étant profitable à une facilité d’accès étonnante pour ce type de show. Oui, Sons of Anarchy s’adresse à presque tout le monde tant il est aisé de s’y plonger.

    Une première saison qui rend ses lettres de noblesse à la chaîne FX, qui depuis justement the Shield, n’avait plus brillé face à la rude concurrence. Une première saison captivante tant elle est rythmée, faussement complexe donc facile à suivre. Par ailleurs, le cadre, celui de ces motards voyous, reflets des célèbres Hell’s Angels, est suffisamment sexy pour que les masses s’y intéressent. Héros ténébreux sur la corde raide, grands méchants charismatiques et intrigues variées mais toujours centrées sur les intérêts du club, la série a tout pour plaire à un large public. Espérons que la suite donnera raison à mon présent avis. 15/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Troisième baroude d’honneur pour les bikers de Kurt Sutter, succès conséquent de la chaîne câblée FX, successeur officieux de la prodigieuse The Shield, une série sur laquelle a œuvrer le Showrunner des Sons of Anarchy et de laquelle il a clairement tiré toute cette vitalité narrative. Un brin poussive, cette troisième saison constitue un nouveau planning alléchant de traitrise, de violence, de machination meurtrière, ou l’on retrouve chacun des protagonistes des deux saisons précédentes, découvrant ou redécouvrant sans cesse de nouveaux vices, de nouveaux secrets aux conséquences potentiellement destructrices. Le rythme est à ce point tendu que les temps morts, ici, n’existent pas, ce qui en soit, est la clef du succès de la série auprès d’un très large public. Ou pourrait cependant regretter cet état de fait tant la narration paraît parfois excessive, cumulation interrompue d’ennuis en tous genres qui s’imbriquent les uns aux autres pour dresser un tableau final satisfaisant mais pas toujours crédible. Un fils disparaît. Partant à sa recherche, voilà que disparaît la petite amie. Sans compter qu’il s’agit de blanchir maman qui risque la prison à perpétuité. A cela s’ajoute les potentielles révélations destructrices d’un passé dont on ne connaît finalement que peu de choses.

    Vous l’aurez compris, Sons of Anarchy n’est pas un show qui s’éternise mais se précipite, un condensé millimétré de tout ce qui fait le succès d’un bon soap crapuleux, l’héritage de The Shield. On en revient toujours à la même référence. Sur le papier, l’un des atouts de cette troisième saison était le voyage de presque l’intégralité du club en Irlande du Nord, histoire de sauver des griffes d’anciens partenaires commerciaux, l’IRA, le fils de Jax, morveux kidnappé par le désespéré Cameron au terme de la saison précédente. Cela promettait des variations notables en rapport aux épisodes précédents. Malheureusement, le voyage n’est pas forcément concluent, notamment du fait d’un tournage californien à peine maquillé. Oui, les bois irlandais ne ressemblent pas à ceux de la Californie. Ajoutons à cela l’apparition de nouveaux personnages, à Belfast, pas foncièrement attractifs, à l’exception de la dénommée Maureen dont la confrontation avec Gemma est plutôt mouvementée. On passera sur la relation amoureuse entre deux individus à qui personne n’aura pris la peine de révélé leurs liens de parenté.

    Mais ce voyage irlandais qui n’apporte finalement pas grand-chose de plus, appuyé par une refonte du thème lors de générique, ne représente pas grand-chose face à la dextérité avec laquelle Kurt Sutter fait s’enchaîner les évènements, sans compter sur un excellent final-Season. Oui, qu’importe les lacunes, la saison, dans sa globalité, est réussie, puissante sur le plan de l’écriture. La distribution des tâches, des rôles à jouer, entre chacun des protagonistes est également parfaitement maîtrisée, ne laissant personne sur le bord de la route. Le club est soudé, oui, mais tout menace à chaque instant de s’effondrer, notamment en rapport à la justice et à l’immonde mais appréciable agent Stahl. Dans ce sens, chacun des personnages, tous sincèrement sympathiques, Jax n’étant paradoxalement pas toujours le plus intéressant, tiennent un rôle majeur dans l’évolution de la série. Remarquable écriture, donc.

    Voilà donc un second retour plein de promesses, de belles perspectives, s’achevant en beauté, ouvrant la voie à une quatrième saison que l’on espère aussi bonne, voire meilleure sur le plan technique. Tout ça est allé très vite, peut-être un peu trop, mais on ne peut que tirer notre chapeau à Kurt Sutter pour son show vitaminé, original et toujours attrayant. A bientôt pour la suite. 15/20
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