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    Sons of Anarchy
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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 7
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Cette dernière saison n'est pas du tout ma préférée mais elle est selon moi tout à fait réussie , Sons Of Anarchy a bien géré sa sortie c'est clair . Plus précisément , je trouve que les épisodes s'enchaînent avec harmonie et ( relative ) crédibilité , et montrent admirablement la descente aux enfers des personnages , la plupart en fait . Le côté dramatique de la série a vraiment été soulignée dans cette dernière ligne droite , ce qui permet de prendre du recul sur toutes ces histoires de bandits , de montrer la merde qui se cache derrière le fun de la marginalité . Le dernier épisode est vraiment bien foutu , à noter tous les renvois que l'on a spoiler:
    , qu'il s'agisse du dernier plan sur les corbeaux qui est également le tout premier de la saison 1 , la clocharde qui semble symboliser la mort et que l'on retrouve notamment dans la saison 4 juste avant la tentative de kidnapping de Tara , le chauffeur du camion que l'on a déja vu également ( et qui au passage est le héros de The Shield , série du même "crew" et de grande qualité aussi ) avec un côté providentiel , mystique voire christique qui donne à l'ensemble une sacrée dégaine mais qui peut aussi favoriser la prise de recul du spectateur , ce n'est qu'une série ! spoiler:
    J'ai commencé cette série il y 'a 5 ans , ça a été une belle découverte , la saison 4 est ma préférée même s'il y a du bon dans chaque , je reregarde avec plaisirs des épisodes . Super série , si l'univers vous intéresse il y a pleins de bouquins intéressants sur les Hells Angels
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    Plus sombre, incontestablement, que les précédentes, cette cinquième saison des Sons of Anarchy ne peut laisser indifférent. Mais attention, plus sombre ne veut pas dire qu’un bouleversement a été opéré par Kurt Sutter, ni même que la saison soit meilleure que les précédentes. En vérité, la série poursuit son petit bonhomme de chemin sans réelle révolution, tout découlant d’une certaine logique narrative, parfois astucieuse, parfois poussive. On appréciera certaines choses pour s’agacer, heureusement pas souvent, de détours faciles, ou face à des personnages qui, à l’usure, pourront être irritants. Quoiqu’on puisse en dire, la série de Kurt Sutter parvient, depuis cinq ans, à ne pas ramollir, à ne pas décevoir, à ne pas décéléré. Chaque tournant amène réellement quelque chose au fil narratif. Chaque personnage amène sa pierre à l’édifice.

    Fun, torturée, la série trouve ici matière à s’étendre vers des terrains toujours plus obscurs, du fait des responsabilités ingérables de Jax, assis maintenant sur le siège du président. Meurtre, trahison, vengeance, aléas du business, acharnement policier, complots, tout y passe, sans compter sur les disparitions pour le moins brutales de quelques protagonistes principaux. Pleine de surprise, cette saison remplit parfaitement son contrat, prolongement logique des saisons passées et belle amorce des deux dernières. Les arrivées des quelques nouveaux personnages, là encore un point positif, ne passe pas inaperçues, tant mieux.

    Impatient, donc, de découvrir les suites à ces treize épisodes plus ou moins éprouvants. Seul bémol, du moins à mon sens, certains personnages commencent à irriter, notamment du fait d’une caractérisation facile. Je pense ici, sans faire étalage d’un quelconque sexisme, à Gemma et Tara, les deux femmes fortes du show qui à force de pérégrinations, deviennent parfois difficilement supportables. Douloureux, surtout lorsque nous sommes forcés de quitter une séquence musclée pour nous retrouver à devoir supporter les épanchements d’une mère et d’une grand-mère, toutes deux retorses, on l’avoue. Mais enfin, tout ça ne fait finalement que peu d’ombre au tableau et la série tient fermement son cap. 15/20
    Nicothrash
    Nicothrash

    382 abonnés 3 049 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 27 mai 2020
    Sept saisons de bonheur dans un milieu très particulier et finalement assez peu porté à l'écran, à savoir les gangs de motards. Sur un casting très costaud, on suit les tribulations de ces hors la loi sur deux roues dans une série très riche en rebondissements. Pour une fois, quasiment toutes les saisons se valent malgré un ou deux petits coups de mou de ci de là, quand on commence il est bien difficile d'arrêter et pourtant la plupart des protagonistes ne sont forcément attachants, notamment au début mais l'efficacité est là et l'intrigue est sans cesse relancée avec pléthore de moments de tension qui mettent nos nerfs à rude épreuve. Mieux vaut également éviter de s'attacher trop à certains personnages au passage ... On les déteste, on les aime, on les déteste à nouveau et quelques beaux moments d'émotion nous attendent. La mise en scène est très efficace, entre intrigues, fusillades et courses poursuite, on n'a pas le temps de s'ennuyer même si la cohérence est parfois mise de côté, la réalisation quant à elle est assez inégale mais amplement suffisante. Une série qui se dévore et qui marque durablement avec également une certaine morale finalement ... Un must.
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    98 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    5,0
    Publiée le 6 février 2016
    Que dire sur SOA ?
    L'une des meilleures séries avec Breaking Bad.
    SOA a une absence complète d'effets spéciaux, tout est basé sur le jeux des acteurs. La pluspart d'entre eux sont inconnus, exepté Ron Perlman, qui crève l'écran, comme à son habitude.
    Le scénario quand à lui, est des plus extrêmes que j'ai pu voir jusque là.
    SOA raconte la vie d'un gang de motards dans une ville Américaine fictive, Charming. Le héro principal, Jax, devient père de famille, et s'apperçoit du crime en bande organisé qui règne dans son club.
    SOA n'est pas sans rappeler le Parrain, Akira, et autres films ou séries sur le même thème.
    Doté d'une ambiance Western moderne, et d'un scénario sex drugs et rock n'roll,SOA dispose d'une bande son inégalée dans le monde des séries. Tantôt country tantôt heavy metal, SOA alterne moments de vies de d'action intense. Enfin, le scénario, quand à lui, fait bien réfléchir sur le système dans lequel nous vivons, ainsi que sur notre société.
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    98 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Saison 3 en forme de demi teinte, la faute à un scénario, toujours aussi bien ficelé, mais qui recèle parfois de sous intrigues qui n'apportent pas grand chose à l'histoire.
    Néanmoins, cette 3ieme saison regorge de rebondissements, et d'action.
    Entre histoires très tristes - spoiler: celle du couple qui a adopté Abel
    - et amours plus ou moins impossibles, la saison 3 recèle de scènes émotionnelles superbement filmées.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    357 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Complots, jeux d'alliance, trahisons, violence, famille... quelques mots qui définissent au plus juste SAMCRO, un club de motards hors du commun. Mais ces enfants de l'anarchie, criminels, businessmen, qu'importe le statut qu'on leur attribue, sont régis par la plus élémentaire démocratie. Seul un vote unanime peut valider une décision. C'est ce qui fait leur force autant que leur faiblesse, ces mecs tout en cuir, tatoués et armés jusqu'aux dents. Pourtant, qu'est ce qu'on s'y attache! Là est l'une des grandes forces de cette série ô combien magistrale. Difficile de se bâtir une quelconque opinion avant de l'avoir visionner jusqu'à la dernière seconde, ce point final, symbolique de la grande faucheuse. La mort au fil des épisodes, plus virulente à chaque saison, évince définitivement ce programme d'un public trop sensible. Non, pas de place pour la sensiblerie, ou plutôt si, celle qui finira inévitablement en bain de sang. Toutes ces vies arrachées par le pouvoir négociateur d'une seule balle. La vie et la mort d'un club indissociable, unit par un amour fraternel que même le plus inextricable bourbier ne saurait disloquer. En effet, ces bikers se sont cultivés un don pour attirer les embrouilles. Un monde battit autour de contentieux sous contrôle, toujours en étroite relation avec la police locale. Car l'origine de cette confrérie repose avant tout sur un équilibre, des valeurs humaines, entachées par l’appât du gain. Cercle vicieux des armes qui appellent l'argent, et de l'argent qui appelle le sang. Une utopie morbide dans un monde de fous. Dans un monde parallèle, les Sons seraient finalement des citoyens ordinaires dans une communauté qui leur ressemble. Un héritage chaotique pour la génération à venir. Pour les petits soins des fans, les scénaristes vont de trouvaille en trouvaille, allant parfois jusqu'à briser les codes ou décevoir volontairement pour que l’intensité s'étiole crescendo. Difficile de ne pas parler de la BO lorsqu'on évoque l’intensité. Du blues rock sur fond de grands espaces américains, sans oublier les runs on the road, les courses poursuites et les fusillades. On laisse évidemment la part belle à la photographie et à l'écriture, irréprochables de bout en bout. Mais finalement, que seraient toutes ces interactions sans la prestance d'un jeu d'acteur magistrale?! Alors un grand merci à Charlie Hunnam, Katey Sagal, Ron Perlman, Kim Coates, Dayton Callie et Tommy Flanagan pour ces sept saisons inoubliables, addictives, où les ascenseurs émotionnels nous font passer des rires aux larmes sans transition. Incontournable. 5/5
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Une série culte sur les motards américaine traverser de violence, de trahison, manipulations, écrit magnifiquement par Kurt Sutter qui se fait un cameo lui même. On peut également parler de la révélation de Charlie Hunnam, mais aussi les seconds rôles et les pléiades de stars qui viennent compléter le tableau. Certains moments sont vraiment éprouvantes, pour tous ceux qui ont l'estomac bien accrochés. Une excellente série.
    Nicolas V
    Nicolas V

    92 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 13 août 2016
    Sons of anarchy est dès la première saison une petite claque. Les personnages sont bien écrits ( la fraternité est bien ressentie ), certains sont attachants, d'autres charismatiques et les intrigues sont prenantes.
    On retrouve le style du créateur de la série the shield ; peu de temps morts, intrigues multiples mais surtout : des personnages et des sentiments.
    La violence est la B.O blues rock sont la cerise sur le gâteau.
    Ainsi, pendant trois saisons , les gangs de motards , les irlandais, les niners etc nous en font voir de toutes les couleurs et l'intrigue tient en haleine. Traffic d'armes, drogue, guerres de gang, problèmes familiaux, intrigues shakespearienne, les histoires sont diverses.
    Mais au fils des saisons, le rythme n'arrive plus a tenir , les intrigues sont trop nombreuses, l'action s’enchaîne sans laisser la place à l'émotion. Comme des série comme true blood , personne ici n'a compris que dans les premières saisons ; un gentil qui meurt , on va le pleurer pendant plusieurs épisodes. Mais dans les dernieres saisons, cela occupera les esprit pendant une scène et encore !
    Plus le temps pour le suspense, que de l'action répétitive, sans oublier les éternelles remises en questions et regret du héros, pleurant à chaques fois les conséquences de ses actes sans pour autant changer.

    Ce qui est vraiment dommage car certaines scènes sont extrêmement puissantes et originales comme la scène de Tigg et sa fille ou de Jaxx et son beau père.

    En résumé, la série est de grande qualité les 4 premières saisons. Le reste n'est pas indispensable, sombrant dans des scénari prévisibles et répétitifs avec des personnages ayant deja tout donné.
    Julien M.
    Julien M.

    17 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Critiquer la série dans son ensemble est assez compliqué cependant il faut dire que la série se regarde aisément. Les personnages sont attachant bien qu'ils vivent du mauvais coté de la société. Le seul gros bémol est la saison 6 qui n'a tout simplement ni queue ni tête. La psychologie des personnage (bien que je comprenne que cela soit une fiction) est tout bonnement du n'importe quoi... Par exemple, personne ne réagirait comme Tara l'a fait durant toute cette saison spoiler: Elle est mariée à l'homme qu'elle aime et préférè détruire sa vie plutôt que se barrer tout simplement comme ils le répètent depuis 4 saisons.
    . Bref à part, donc, cette saison complétement foirée c'est une bonne série.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 5
    3,5
    Publiée le 13 mai 2016
    La saison 5 qui devait être la première saison de la nouvelle ère des sons of anarchy avec Jacks en président ne donne pas toutes ses promesses.. Tout simplement pour deux raisons : la première est que l'on ne fait plus face à des conflits entre bandes, non, tout au long de la saison nous avons uniquement des conflits en interne au sein de Samcro, ce qui est beaucoup moins palpitant. On avait l'apparition d'un procureur dans la saison 4 qui disparait comme par magie dans celle-ci, le shérif lui est muet et le cartel spoiler: (cia)
    ne joue pas leur rôle. Puis la seconde raison est ce paradoxe autour de Damon Pope et Opie. spoiler: Damon pope fait tuer Opie, le meilleur ami de Jacks, et tout au long de la série, damon et jacks deals ensemble ? incohérent. De plus, perdre Opie tue la série car il était l'un des personnages les plus charismatiques et intéressant.. Je comprends parfaitement que c'est à partir de ce point précis de la série que Jacks va perdre totalement le contrôle et que tout ce qui va en découler aura pour origine la mort d'Opie mais pourquoi pas quelqu'un d'autres de moins intéressant et qui aura fait son temps comme sa mère ou sa femme ?
    Bref. voyons la saison 6 à présent, ça intérêt à envoyer du lourd, car pour le moment la déception se fait ressentir.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 7
    3,5
    Publiée le 4 août 2016
    Voilà que la fin imminente d’un show particulièrement plébiscité pointe le bout de son nez, une septième saison à la fois en forme de baroude d’honneur et de long parcours du combattant. Jax Teller rendra-t-il les armes? Vers quel destin son club s’oriente-t-il? Qu’adviendra-t-il des personnages qui gravitent autour des activités criminels du Samcro? Des réponses que l’on attend, évidemment, de pied ferme. Mais avant cela, il faudra passer aux travers de nombreux démêlés, conséquences désastreuses de la fin sanguinolente de la saison précédente. On redistribue ici toutes les cartes, l’empire criminel préalablement mis en place vole en éclat sous prétexte d’une vengeance, jusqu’à la révélation d’une atroce vérité qui bousculera comme jamais les petits gars de Charming. Soyons franc, tout ça devient poussif, sans doute du fait que cette dernière saison, j’ai envie de soupirer, tire sacrement en longueur avec notamment cinq épisode sur treize de plus d’une heure et quart.

    Oui, les Sons of Anarchy mettent un terme à leurs carrières télévisuelle dans un long marathon pas toujours de bonne facture, les bouleversements criminels étant souvent soit précipités soit des prétextes à plus d’effusion de sang. Poussif, comme je disais précédemment. Heureusement, la fin en elle-même, les trois, voire quatre derniers épisodes, est pas mal du tout. Attendue, certes, mais captivante. Cette septième saison, donc, souffre de trop de longueurs, d’un nombre conséquent de disparitions brutales, à l’excès. Sans vouloir dénoncer une quelconque précipitation de la part de Kurt Sutter, la saison dure tout-de-même près de 15 heures, on remarquera cependant nombre d’indicateurs que la production souhaite dès lors en finir. Question de point de vue, sans doute.

    Pour ne rien vous cacher, la série, selon moi, s’arrête au bon moment. La saison de plus aurait été la saison de trop. Mais n’empêche, j’aurais pris un certain plaisir à voir évoluer ces personnage, à suivre cette série, dans sa globalité, très réussie, digne descendante, du moins chez FX, de the Shield. 14/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 août 2016
    Sept ans aux côtés d’une bande de motards criminels, sept ans de tension, sept ans d’effusion de sang, une certaine forme d’héritage de The Shield chez FX par Kurt Sutter, showrunner ayant officié à la fois comme producteur et scénariste sur le légendaire show de Shawn Ryan. Les Sons of Anarchy, un drama souvent brutal, toujours vif, parfois poussif mais toujours satisfaisant, au moins. Au fil des saisons, au fil des disparitions, des retournements, des trahisons, le club est au centre des débats, l’astre autour duquel tourne tout l’univers de la série, qu’il s’agisse des membres à proprement parler, de leurs familles, des forces de l’ordre ou encore des concurrents en affaires. Un point fixe auquel s’attache fermement Sutter, un repère immuable alors que les personnages vont et viennent, changent. Une série, donc, qui se construit sur l’idée même qu’un beau jour le club, Samrco, Redwood Original, Sons of Anarchy, appelons-le comme on veut, puisse changer, puisse se métamorphoser. C’est dans une certaine forme de camaraderie crapuleuse, de solidarité dans le crime, que se déroule toute la litanie des évènements auxquels nous assisterons.

    Un seul homme, bien sûr, se tiendra au centre de l’arène du début à la fin. Mais cela n’est qu’assez peu important en regard à cet esprit d’équipe, justement, une formule que Sutter maîtrise parfaitement et qui permettra, bien souvent, à la série de sortir du lot. La formule The Shield est appliquée à la lettre, entre tension récurrente, violence imposante et franche camaraderie. Sutter ne réinvente en rien les travaux de ses prédécesseurs sur ce type de support, celui-ci n’ayant eu, en somme, que la bonne idée de transposer un concept d’écriture vers l’univers particulier des gangs de motards de l’ouest américain. C’est, dès la première saison, un succès commercial, les looks, les personnages balourds, charismatiques, drôles aidant, et le tout devient vite un véritable phénomène télévisuel. Tant mieux, oui, mais n’oublions pas aussi d’y voir ses faiblesses.

    La série, en effet, s’avèrera en définitive bien trop poussive, à bien des égards, dans la tentative des scénaristes de toujours vouloir pousser le bouchon plus loin encore. On ne se repose jamais sur ses lauriers, ici, propulsant à tour de rôle les personnages dans la tourmente. On ne se gêne pas pour sans arrêt redistribuer les cartes, refaire le monde. Finalement, seuls les liens familiaux sont immuables, outre le club bien sûr. On sait pertinemment, dès le départ, qu’importe le nombre de saisons, tout finira par un drame familial. Alors on remplit, on remplit encore tous les blancs, histoire de prolonger l’aventure à l’envie, du moins jusqu’à ce que le chaîne mette un terme au contrat. On sentira donc souvent cet élan de gratuité, dans des scènes d’action destinées à faire frémir un public impatient, dans ces scènes de sexe plus ou moins explicites, dont aucune ne sert à l’avancée de l’histoire. Les Sons of Anarchy, quand bien même cela soit plaisant, c’est souvent du prétexte à l’état brut. Mais quoiqu’il en soit, tout fonctionne comme sur des roulettes, des comédiens, excellents, assurant pleinement le coup.

    Oui, outre Charlie Hunnam, on aura apprécié l’ordure qu’incarne Ron Perlman, on aura adoré côtoyer ses bons vieux Chibs, Bobby, Juice, Unser et j’en passe. En effet, la galerie de personnage des Sons of Anarchy contribue sans le moindre doute au succès de la série. Bref, voici un drama dans l’air du temps, à la mode comme on dirait, une série aisément abordable, parfois surprenante, parfois spectaculaire qui vaut incontestablement le détour, et ce, même si la série tire un peu en longueur. On va dire que les Sons of Anarchy sont vivement conseillés aux amateurs de séries musclées. Restons-en là. 15.3/20
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 mars 2015
    7 longues saisons bouclées, et nous voilà devant le fait accompli. Il n'est pas difficile de parler de Sons of Anarchy, il est même très facile d'en faire des paragraphes, mais concentrons nous sur l'essentiel. Je ne considère pas cette série comme un chef d'oeuvre, loin de là, mais plus comme un série "culte". Un show à personnages cultes, à phrases cultes, à scènes cultes, à paysages cultes, et j'en passe, qui parfois déborde un peu trop pour affaiblir la crédibilité et le réalisme du tout. Néanmoins, vous passerez toujours un moment de pur divertissement, vous serez sous tension, vous pleurerez, vous serez révoltés, vous serez lésés... Tous les sentiments y passent. Vous vous accrocherez à cette bande de dingues car cela sera plus fort que vous. Vous changerez votre fond d'écran pour eux, vous achèterez des posters, des produits dérivés car vous avez proclamés que Sons of Anarchy, c'est quand même diablement fun ! Vous vous souviendrez probablement de quelques finals de saison, car ils sont pour la plupart très efficaces et surtout inattendus. Bienvenue donc dans le monde de Jax, l'héritier malin, nerveux, toujours en quête du meilleur pour son entourage et pour son club, et ce au détriment du reste, de Gemma l'aimante mais dangereuse mère, de Tig le pervers dérangé, de Chibs le loyal et dévoué irlandais, de Juice l'incompris, de Happy la brute sentimentale... Inévitablement, elle vous manquera cette série.
    viviane D.
    viviane D.

    24 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Allez hop ! direct dans mon Top 5 des séries du siècle.
    Je ne vais pas m'étendre sur les détails, il y a plein de critiques est tout est dit.
    Surtout pour moi, c'est un véritable chef-d'oeuvre d'écriture avec des trouvailles incroyables, on est sur le cul !!!
    Les musiques sont génialissimes et pourtant je n'étais pas adepte du tout de ces genres.
    Merci aux Allocinéens qui participent de m'avoir recommandé cette série (ainsi que d'autres).
    J'ai encore failli passer à côté d'un chef-d'oeuvre à cause de mes à-prioris : Dexter, trop gore, The Walking Dead, j'aime pas les Zombies, Sons of Anarchy, j'aime pas les bikers etc..., je le jure c'est fini !!!
    Je le dis pour ceux qui seraient rebutés par cette culture, j'ai même trouvé les runs magnifiques, quand ils sont tous de sortie avec les motos et les convois et du coup je suis à fond dans des recherches sur l'esthétique, la culture et l'histoire des gangs USA.
    Je recommande d'avoir du temps et de se faire les 5 saisons d'affilée pour bien se plonger dans l'ambiance, de toute façon perso à certains moments je n'aurais pas pu attendre tellement le suspense est insoutenable, série complètement addictive et on passe par plein d'émotions.
    Certes c'est un peu violent pour ceux qui hésiteraient à cause de ça, je ne supporte pas la violence gratuite mais là c'est toujours bien intégré dans l'histoire et ça passe bien.
    Par contre, j'ai quelques petits bémols sur cette série :
    Dans plusieurs saisons, il y a une succession d'épisodes où l'on s'ennuie ferme, il y a beaucoup de blablas et de moments de flottement.
    Et l'histoire d'amour entre spoiler: Tara et Jax, on n'y croit pas une minute
    c'est bâclé si on compare au reste et je trouve l'actrice mauvaise et sans aucun charisme. J'ai lu la même chose sur Jax, ce qui peut se comprendre, mais je trouve justement que sa sobriété (pas d'émotion ?) et sa gueule d'ange vont bien avec ses actions et puis, il est tellement beau gosse ! (âme de midinette).
    J'espère que dans la saison 6, ils vont se calmer sur les rixes qui commencent à devenir exagérées, toutes les 5 minutes, pour tout et n'importe quoi, il y a un problème et ça se bagarre et ça tire à tout va avec tout le monde, c'est un peu limite à la fin.
    Mais le reste est tellement bien, franchement quels que soient vos goûts, FONCEZ c'est une pure merveille, même si certains n'aiment pas (ce que je comprends), il y a de grandes chances que vous soyez accros.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    75 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    À l'instar de The Shield, Sons of Anarchy est tout simplement une des meilleures séries de tout les temps! Elle est à la fois géniale et horrible.
    Génial, car la série nous tiens en haleine du début à la fin, car les personnages sont très bien travaillés et que l'on retrouve beaucoup de nos personnages favoris de The Shield, car les motos sont superbes, car la musique est géniale etc..
    Horrible car les morts sont tellement dures a encaissé pour le spectateur. Absolument rien nous laisse penser que tel personnage va mourir, et puis leur mort est tellement brutale qu'il est très difficile pour le spectateur de s'en remettre.
    En bref, Sons of Anarchy est un chef d'oeuvre. Merci Kurt Sutter!
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