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Un visiteur
Critique de la série
4,0
Publiée le 19 mai 2012
Ce film en deux volets retrace la vie d'une bande de 5 énarques de la fin des années 70 au milieu des années 80 ; une vraie immersion dans une époque dont la nouvelle génération est trop proche pour pouvoir l'étudier et trop loin pour l'avoir connue. L'alternance entre fiction et réalité permet un aperçu simple et efficace de l'impact de la politique sur la population française (notamment dans les années Mitterrand). Durant le 1er volet, qui se consacre particulièrement à la vie intra muros de l'ENA, nous suivons ces cinq jeunes, issus de milieux très différents, découvrir peu à peu les rouages du système, jusque dans les plus abominables machineries. Le second volet montre le parcours de nos énarques tout fraîchement diplômés et leur différents rangs de sortie. Une fois encore la part de fiction s'ancre très bien dans la part historique et on est tout autant séduits par les histoires de couples et d'amitié qui grandissent que par la montée et la désescalade de la gauche au pouvoir. Enfin une très bonne note à tous ces acteurs beaucoup trop méconnus qui jouent tous à merveille et font passer ce film du statut de petit téléfilm à celui de petit bijou historico-fictif !
Malgré quelques passages quelques peu ennuyeux et un jeu d'acteurs pas toujours au top, on se laisse vite prendre dans l'intrigue de la génération "Voltaire" à l'"ENA"... Un choix assez original de scénario de la part de C+ qui après L'agréable série "Trader" de l'an dernier ne cesse d'améliorer ses "tites productions maisons" et ainsi limiter le niveau général médiocre des séries francaises !
Excellent téléfilm qui révèle au grand public la froideur, la prétention et le caractère très fermé de cette spécificité française qu'est l'ENA. Excellente idée que d'avoir placé l'histoire dans ce contexte si particulier de changement de l'Histoire de France. Certains des personnages sont d'ailleurs reconnaissable dans le paysage politique actuel. Au final, le sentiment que cette institution est une machine à formater, à oublier ses idéaux, l'outil parfait qui permet aux ambitions les plus grandes de s'épanouir. Un objet ignoble mais fascinant à la fois. Belle mise en scène, bons acteurs, le cahier des charges est plus que rempli.
Une série qui nous plonge dans la politique des années 80 de façon remarquable. Les jeunes acteurs sont formidables et incarnent des personnes porteurs d'ambition, de doute, d'espoir, d'illusion et de désillusion...émotions partagées par tous ce qui donne un caractère très humain à ces personnages qui appartiennent pourtant au monde sans pitié de la politique :). Malgré leurs choix différents, les protagonistes sont tous plus attachants les uns que les autres et on regarde cette série avec beaucoup de plaisir et sans ennui!
Une série qui nous plonge dans la politique des années 80 de façon remarquable. Les jeunes acteurs sont formidables et incarnent des personnes porteurs d'ambition, de doute, d'espoir, d'illusion et de désillusion...émotions partagées par tous ce qui donne un caractère très humain à ces personnages qui appartiennent pourtant au monde sans pitié de la politique :). Malgré leurs choix différents, les protagonistes sont tous plus attachants les uns que les autres et on regarde cette série avec beaucoup de plaisir et sans ennui!
J'ai trouvé la première partie de cette série intéressante, jusqu'au sortir de l'école. La seconde partie m'a parue par contre nettement moins réussie (mon épouse est même partie avant la fin): propos prétentieux, caractères superficiels, et une nette impression de dégoût à l'égard de l'ENA que cette série donne envie de fermer, car formant de jeunes gens vraiment trop dans leur tour d'ivoire et inintéressants. Je mets 2 étoiles uniquement pour le mérite de s'être intéressé à cette institution et ses étudiants.
L’école du pouvoir est une bonne série historique de Peter Kosminsky. Le scénario est travaillé et le sujet est bien traité et intéressant. La mise en scène du réalisateur est irréprochable et le spectateur réussit immédiatement à entrer dans l’histoire. De plus, les interprétations des acteurs comme Robinson Stévenin, Elodie Navarre ou encore Céline Sallette sont relativement corrects comparés à des acteurs d’autres séries françaises.
Consternant. Une fabrication en règle d'une classe caviar. Qu'importe le parti. Personnages plats, bavards, surjoueurs jusqu'au grotesque et si peu sympathiques qu'on ne croit meme pas à leurs amourettes. Je ne suis pas arrivée à deviner l'intention du réalisateur, mais si c'est pour nous réveiller sur l'ampleur de l'arrogance de ces supposés serviteurs de l'Etat, chapeau. Mais croyons fort et rassurons-nous sur l'idée que ce n'est là qu'une infime minorité des élèves de l'ENA.
Le processus de fabrication de nos énarques est enfin montré, avec ici un focus particulier sur l'encadrement phallocrate. Les inserts vidéo de l'époque bien que réalisés sans souci esthétique donnent un attrait particulier avec un rappel de souvenirs toujours émouvants de cette période de remise en question profonde, marquée par des hommes visionnaires.
Caricatural et truffé d'inexactitudes. Scénario aussi débile que racoleur. À vouloir faire bon pour l'audimat, on fabrique du mensonge et on donne une image dévoyée de la réalité.