Troisième série de la franchise StarGate, SG-U narre la quête de survie d'un improbable équipage composé de civils et de militaires dans un vieux vaisseau au fin fond de l'espace.
Oublier les explorations de planètes ou la chasse aux Goa'ulds de la 1ère série , ni explorer la cité d'Atlantis de sa seconde.
Ici chaque épisode met l'équipage en danger, et par le sacrifice, l'ingéniosité et la force de caractère des protagonistes, réussissent à sauver leur peau jusqu'au prochain.
Il n'y a donc aucune intrigue solide qui sous-tendrais toute la série, nada.
Quant aux personnages, on se tape des clichés en veux-tu en voilà : le geek grassouillet et matheux, le lieutenant qui veux à tout prix mourir en mission (et Dieu sait qu'il crèverait si les autres ne passaient leur temps à lui sauver les miches!),
La fifille superficielle et pleurnicheuse du Sénateur que le héros réconfortera, la doctoresse qui sauve la vie de pleins de gens, le Colonel fier et qui a de la bouteille, genre capitaine Achabe de Moby Dick qui dirige son navire à bout de bras et encaisse les coups durs sans broncher.
Sans oublier le soldat renégat et tête-brûlée, qu'on est content de l'avoir sous la main quand tout fout le camp.
Le seul personnage qui ait un minimum de profondeur psychologique (et de texte) est de l'irascible Dr. Rush interprété par Robert Carlyle, seul acteur solide du show, y'a pas à dire, les British savent jouer, ils ne se contente pas de sourire à la caméra...
Donc aucun intérêt à suivre cette série, allez, dans le prochain épisode, ils devront gérer avec la fin de leur réserve de nourriture et tireront au sort qui sera mangé par ses coéquipiers !
Dommage, car les séries de SyFy ne pêchent plus aux niveau des FX, mais plutôt par la médiocre banalité de leurs séries, appuyant encore et toujours les valeurs morales, l'obsession d'idéaliser le couple, l'amour, l'entraide et l'amitié, le sacrifice, la famille et Dieu.