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White Fingers
15 abonnés
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Critique de la série
3,0
Publiée le 27 juillet 2024
Enfant, j’étais fasciné par le Premier Empire et l'histoire napoléonienne et cette série m’a fasciné à l’époque. Ce qui distingue « Jean-Roch Coignet », c'est son approche authentique de la vie quotidienne des soldats de l'époque, loin des grandes charges de cavalerie. La série met en lumière des aspects moins connus comme le rôle des chirurgiens ou la vie des cantinières, enrichis par des chansons de garnison et une musique immersive. Bien que les moyens de l'époque limitent la grandeur des scènes de bataille, les passionnés du Premier Empire trouveront cette représentation riche en détails et en authenticité. Les acteurs, comme Henri Lambert, y livrent des performances convaincantes, capturant bien l'esprit et les épreuves de ces temps turbulents. C'est une série à voir pour tout amateur de l'histoire napoléonienne, dont je ne fais plus partie depuis bien longtemps. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Epoustouflant, superbe description en détails de l'envers du décor des guerres napoléoniennes, où l'on est bien loin du NAPOLEON de Ridley Scott, si riche en batailles épiques, flamboyantes et bien entendu sanglantes. Ici, nous pénétrons dans le quotidien des grognards, des soldats de la Garde de l'Empereur. Parlant de grognard, à aucun moment le mot n'est prononcé durant toute la série. Et Henri Lambert, pour une fois, occupe un rôle de premier plan, lui qui, de toute sa carrière n'a joué que des personnages plus que secondaires. Et c'était pourtant une gueule du cinéma et de la télévision française. Ceci dit, cette série est remarquable de justesse et de précision. Un véritable petit bijou qui laisse cependant un goût amer, âpre dans la bouche après la dernière image du dernier épisode. Dont les sensations que cette scène provoquent me rappellent celles éprouvées à la fin de LITTLE BIG MAN. J'adore les séries françaises "historiques" des années 60, 70 et début 80 pour cette absence de gnangnan et de bons sentiments à la guimauve, voire de comédie pouet pouet tralala soin soin franchouillard, si présents depuis.