J’ai vu cette mini-série il y a bien longtemps, j’étais encore un enfant, et son dénouement, que j’ai toujours en tête, m’avait boulversé grâce à son audace. Je la recommande pour son mélange subtil d’épisodes indépendants et pour l’évolution intime du personnage principal, un avocat joué par l’immense Pierre Santini, dont le parcours personnel se dessine en filigrane. Loin des intrigues policières classiques, elle aborde des thèmes sociaux profonds, comme dans l’épisode « Joseph », inspiré de la rumeur d’Orléans, reflétant la France des années 70 avec ses enjeux humains et un civisme touchant. J’ai apprécié la manière dont elle dépeint un monde où l’argent ne dictait pas la qualité de la défense, privilégiant plutôt des relations de respect entre l’avocat et ses clients. Les rebondissements, parfois teintés d’une quête de vérité surprenante, et les scènes emblématiques, comme la poursuite en barque dans le Marais Poitevin, enrichissent le récit. Pierre Santini incarne avec justesse cet avocat humaniste, tandis que le dernier épisode, porté par la présence lumineuse de Juliet Berto, m’a particulièrement ému. Bien que datant de plus de 50 ans, la série conserve une authenticité et une chaleur qui rappellent une époque où les histoires simples et bien jouées s’imposaient sans artifice. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle)