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    True Blood
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    961 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 6 février 2010
    True Blood est une très bonne surprise. Bravo aux scénaristes qui ont su faire preuve d'originalité sur le thème vu et revu des vampires!
    Je m'attendais à une histoire d'amour niaise mais au contraire, la série ne cesse de me surprendre : les intrigues sont bien ficelés et le suspense toujours présent. On rit aussi pas mal, Jason, Andy, arlène, tous les personnages de cette ville sont bien loufoques à souhait!
    J' attend avec impatience la saison 3!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    excellente série, plus j'avance et plus je me régale. mais ames sensibles s'abstenir, tres tres sanglant et sexuel par moments ^^
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 6 mai 2010
    Je n'ai vu qu'un épisode, ça m'a suffit. Super original : une jeune fille qui rencontre un beau (enfin sensé l'être) vampire ténébreux... Franchement, il suffit pas de mettre plein de scènes de cul et d'allusions sexuelles pour rendre une série adulte, c'est lamentable (soi-dit en passant en plus vous ne verrez pas un poil ou un téton dépasser c'est assez paradoxal) Dommage parce que l'idée de départ des vampires insérés dans la société est vraiment bien je pense. Et le générique aussi :-D
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 30 juin 2009
    assez étrange comme série.
    un mélange de triangle amoureux, de comédie, de fantastique...
    une façon différente de présenter les vampires pour une fois dans une série.
    assez étrange, mais ces différents ingrédients en font une série très sympa à regarder
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 24 août 2011
    Déçue .. Aux vues des critiques, je me suis laissée retenter par une série sur les vampires. Au début un couple dans une voiture dans la nuit (hum sa me rappelle quelque chose, enfin bref); après ce fût un enchainement risible à mon gout ( euh pourquoi des incisives pointues ? ) ; ajouter à sa une dose de sexe qui n'a pas sa place et une héroïne qui n'est pas 'naïve' mais complètement nunuche ! ( qui joue très mal ). J'ai pu regarder que 3 épisodes en attente de quelque chose d'intéressant, ce
    qui n'est pas arrivé...
    Caine78
    Caine78

    6 676 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    3,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    Soyons clairs : si cette saison était la première ou s'il n'était question que de comparer avec le tout-venant, ces trois étoiles se seraient transformées en quatre à la vitesse de l'éclair. Oui mais voilà : les deux succulents premiers volets sont passés par là, et il faut avouer que celui-ci est un petit cran eu-dessous. L'effet de surprise commence bien sûr à s'estomper, mais cela était déjà le cas dans la saison précédente, et pourtant celle-ci était une réussite totale. Cela s'explique peut-être par une intrigue moins intense et des relations entre les différents personnages ne se renouvelant pas suffisamment, ne permettant pas un aboutissement total quant à ce qu'avait pu proposer jusqu'ici « True Blood ». Ne faisons toutefois pas trop la fine bouche, car l'impression reste très globalement positive. Au-delà d'une interprétation toujours impeccable (mention spéciale au nouveau venu Denis O'Hare) et d'une réalisation au cordeau, la série d'Alan Ball reste une expérience à part, très souvent barge, très saignante, très sexuelle et même assez violente, sa liberté de ton et la pertinence de son propos étant en revanche intacts. Bref, si les premiers signes d'essoufflement font donc leur apparition, ce troisième volet, tout aussi brillant visuellement, n'en est pas moins un savoureux moment de télévision : reste à savoir combien de temps cela durera...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    La précédente saison était sur une pente clairement descendante, et ce n'est pas le premier épisode de cette saison 4 qui a été là pour me rassurer. Multiplication des créatures débiles, enjeux surnaturels en guise d'intrigue, plus vraiment d'envie de faire dans l’ambiguïté : voilà à quoi il fallait visiblement s'attendre pour les onze autre épisodes... Et puis bon... Même si le charme de la première saison s'en est allé, très vite quelques mécaniques plutôt efficaces refont leur apparition. Encore une fois me concernant, c'est l'exploration des personnages qui m'a le plus parlé et, dans ce jeu, le trio Sookie-Bill-Eric a su redonner à la série son intérêt. L'air de rien, ces trois personnages et leurs relations respectives prennent un vrai coup de fouet avec cette saison 4 et savent du coup redonner aux vampires cette identité transgressive si intéressante pour questionner les pesanteurs de nos normes sociales. Ensuite, l'autre point fort, c'est le « super-méchant » de cette saison : ambigu et atypique mais en même temps avec tous les charmes propres aux clichés du genre. Dommage d'ailleurs que cette saison retombe dans ses travers lors des deux ou trois derniers épisodes car, au final, un sursaut s'était fait sentir. La catastrophe est donc évitée et le plaisir fut donc présent me concernant. Mais bon, je ne vous mentirai pas : les joies des deux premières saisons sont malgré tout assez loin et j'ai toujours du mal à me projeter dans l'avenir avec optimisme concernant la future saison 5. Vivement qu'Alan Ball passe à autre chose, c'est bien là tout ce que je souhaite...
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    Série très sympathique, très second degré qui pêche un peu par son scénario prévisible (le dernier épisode de la 1ère saison dévoile toutes ses cartouches en 20 secondes).
    boscopax
    boscopax

    78 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Probablement la meilleure saison depuis la première pour Bon Temps. Une histoire redirigée où notamment Sookie n'est plus vraiment le centre de l'ensemble. Gore, sexy, drôle, True Blood 5 nous explose à la gueule pour nous faire hurler à la fin, signe qu'il nous faut attendre la suite avec impatience. La série prend une nouvelle voie, se renouvelle, étoffe ses personnages, et fait preuve d'un talent scénaristique propre à HBO. Vivement la suite...
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 26 août 2014
    Au final, le résultat est bien mieux que la première saison, pour laquelle j'avais laissé une bien mauvaise critique. D'ailleurs, je ne reviens pas dessus, Sookie (le personnage comme l'actrice) est insupportable, Tara nous les brise à cabotiner et tout exagérer (ouais ça va, on a compris que t'as une grande gueule..), Bill est toujours aussi fade et inutile (le vampirisme ça supprime aussi les coucougnettes ou quoi?), mais heureusement, Lafayette et Sam, déjà bien présents dans la saison 1, prennent plus d'importance au cours des saisons 2 et 3. Sans oublier Jason, Pam, Hoyt et Jessica qui sont tout bonnement géniaux au fur et à mesure que la série avance. Bien sûr, le tout reste toujours assez prévisible et téléphoné, sans parler des failles du scénario et des incohérences énormes qui ne nous sont pas épargnées, mais ça on le savait depuis le début: si on en est à la saison 6 c'est qu'on a mis une grande partie de notre sens critique en veilleuse. Et grâce au ciel on nous a envoyé le charismatique Eric (absolument exquis), qui prend ses aises dès la saison 2 et qui relève le niveau avec brio, tant par son jeu d'acteur que par son personnage cynique et classe. C'est bien dommage par contre, que la série soit polluée par des péripéties secondaires parfois ridicules: les garou-panthères!? Sérieux? Heureusement, elles restent pas longtemps! Sans parler des loups-garous dont on se fout royalement. Le point fort de la série, avec ses excellentes saisons 4, 5 et 6, réside dans le traitement profond de certains de ses personnages (Eric, Pam, Warlow, Jessica), sa superbe BO et le fait que Alan Ball, le créateur, sait nous faire découvrir le monde captivant des vampires au compte goutes, et avec un certain talent. Il a également su développer ses personnages afin de nous les rendre attractifs et attachants. spoiler: Les scènes où l'on voit débarquer nos 4 vampires en tenue de combat pour anéantir Marnie sont totalement jouissives: la classe absolue.
    . Comme si j'avais aussi bu le sang empoisonné des vampires, je suis complètement accro et attend ma prochaine dose avec impatience.

    EDITO: 7ème saison. Vraiment, je crois que mon assiduité à suivre des séries bidons a sérieusement décliné. J’attendais la suite de mes vampires et je n'ai droit qu'à des histoires fadasses qui tournent en rond, avec pour seul intérêt Eric, qui ne se contente pas d'être beau mais qui apporte un peu d'élégance et de charisme à ce magma de bêtise.... La loose totale. Comment Mr Ball a-t-il pu nous fasciner autant avec son "Six feet under" et en arriver à un truc aussi insipide? On voit bien que les scénaristes (sic) ont ramé sévère pour pondre une fin à ce torchis sans saveur. Je n'ai jamais vu une saison finale aussi débile et malhonnête...
    Un dernier épisode bien mal torché à qu'il manquait à mon avis une note aux spectateurs pour s'excuser publiquement de les avoirs pris pour des c****....
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Pas très glorieux tout ça... Le pitch est bien, c'est dommage, mais il y a un manque criant d'originalité et de travail sur les personnages. Ça tourne en rond, c'est extrêmement prévisible et ça devient un peu parodique à son insu... Sookie, l’héroïne, est une vraie petite sal**** schizophrène, qui est tour à tour bonne chrétienne puis monstre d’égoïsme (en plus elle joue comme un pied), un Bill, pourtant vampire, qui a la classe d'une endive et qui suit sa maman comme un petit toutou. Parlons du toutou tiens, l'un des seuls personnages à tenir un peu la route, avec Lafayette et spoiler: la grand-mère qui n'aura pas duré longtemps. A ce propos, la fratrie prend plutôt bien la chose je trouve. La nana elle trouve sa mamie adorée assassinée sous son propre toit, dans une marre de sang, et l'air de rien, elle va flirter avec ses prétendants dans les jours qui suivent, se fait dépuceler dans la foulée et exulte de bonheur, comme si, l'air de rien, elle s'était juste cassée un ongle...
    Bouh le manque de créativité!! Ça c'est du scénario écrit à la chaîne entre deux pages de réclame. Heureusement que Lafayette, bien qu'improbable et caricatural, tient un assez grand rôle dans la série car les autres sont vraiment d'un ennui à mourir momifié... et je parle même pas des histoires de c** malsaines où toute la smala se tape tout le monde, et il faut trouver ça normal alors que c'est juste abject hein. spoiler: La petite effarouchée allume les deux mecs amoureux d'elle, et on nous vend ça comme si c'était le modèle à suivre: les mecs se battent pour une conne qui ne sait pas ce qu'elle veut (sous-entendu c'est une nana) mais en cas de pépin, ils veulent bien se la prêter...
    . Mwhahaha trop naze.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2010
    Une série tout simplement éblouissante. Intelligente, passionnante dans sa façon d'aborder la vie réelle à travers d'anciens mythes revisités, True Blood (titre doublement ironique certes, déjà car le True Blood du film n'en n'est pas, mais aussi car la condition raciale du 'vrai' sang américain se pose régulièrement au fil des épisodes) est tout d'abord, à travers le parallèle vampires / humains, une dénonciation du clivage social blancs / noirs qui sévit encore dans le Sud des Etats Unis. Le racisme, latent ou exprimé, ravage encore les conditions de vie des gens aussi bien que l'alcool, la drogue et la pauvreté. Mélangés à des doses excessives de religion et de sexe, cela donne un cocktail détonnant (brillamment illustré par le formidable générique et sa musique country macabre) prêt à prendre feu à chaque moment.
    Bon Temps est à la fois idéalisé et réaliste dans sa peinture d'une petite ville américaine crasseuse et humide de la Louisiane. Dans ce cadre noir, illustré par des couleurs chaudes (les tons marrons et rouges, symboles du sang, reviennent régulièrement) on nous conte l'histoire d'une fille qui se voudrait ordinaire mais qui est handicapée (ou du moins, qui reconnaît son don comme tel).
    Cette fille paraît aux yeux de tous (y compris aux yeux du spectateur), naïve au possible, voire godiche, mais ce n'est qu'une façade, car Sookie, grâce à son don est bien moins idiote qu'elle n'en n'a l'air. L'interprétation magistrale d'Anna Paquin, qui refuse de rendre son personnage trop sympathique, trop symbolique, trop séduisant aussi, donne la tonalité réelle à la série, inconfortable au possible, qui ne ménage personne. Et c'est ce qui explique pourquoi à mon sens pourquoi son jeu est aussi décrié : il refuse d'être lisse, de se conformer aux attentes d'une héroïne trop... héroïque.
    Les vampires sont tout simplement prodigieux : malfaisants, glacials, vaniteux, forts, leur inexpressivité est en fait une feinte. Leur esprit, et leur corps aussi, est encore là, et donc leur humanité aussi. Au final, peut-on dire que les vampires sont des humains ? Eh bien... Oui ! De la même manière qu'autrefois, on se demandait si les Noirs étaient des hommes... Cette évolution raciale, détaché de la partie fantastique, rend le propos de True Blood réellement passionnant.
    Le côté fantastique penche plutôt du côté fantasmagorique, grâce à son décor et son folklore. Les effets spéciaux sont sobres et efficaces : moins on en voit, mieux c'est. Il est toutefois assez étonnant d'avoir privilégié les incisives au lieu des canines pour les crocs de vampires... Est-ce car les canines sont trop éloignées l'une de l'autre, ce qui permet de moins bien mordre et tenir sa victime ? N'étant pas vampire je ne sais pas ;)
    La série se démarquant assez nettement des romans, il vaut mieux les séparer mentalement pour apprécier l'un et l'autre. En effet, la série propose d'excellentes idées que n'aurait pas renié Charlaine Harris à mon sens (notamment la présence de Jessica Hamby, jeune vampire attachante qui tente de vivre comme elle est). Vouloir suivre linéairement les romans serait trop contraignant : la substance est trop riche, elle ne peut pas assez idéalement à l'écran. Si faire une série télévisée offre plus de possibilités de respect d'une oeuvre qu'un film de cinéma, elle ne peut pas non plus se permettre de suivre à la lettre un roman qui n'en n'a pas forcément besoin. Dans le cas de True Blood ça tombe bien : il est agréable de voir par exemple un jeune gay noir qui fait tout pour s'en sortir, et sa cousine trop caractérielle aussi. Cela manquait au roman. Le personnage du frère dans la série est par exemple un condensé du frère et de JB du Rone, un beau gars bien bête, personnage attachant du roman qui n'aurait pas trouvé son existence sur la série. Cela aussi c'est des normes de fidélité intéressantes, qui respectent l'esprit du roman.
    Pour finir, si la première saison était vraiment forte, les deux saisons suivantes, si elles sont excellentes, se mettent (inévitablement) à patiner un peu. La seconde se met à critiquer le fanatisme religieux dans deux sens : ceux qui veulent faire justice au nom de Dieu et ceux qui croient à des divinités païennes. Mais elle manque sa cible, la première étant ennuyeuse, la seconde amusante au mieux, ridicule au pire (encore une fois, tout ce qui concerne les vampires est excellent et maintient la qualité de la série). Quand à la troisième, elle est plus soutenue mais se barre un peu dans tous les sens : fées, loups-garous, métamorphes... Au final, elle ne traite que superficiellement ses sujets (là encore passionnants : l'abandon d'un enfant, la pauvreté extrême d'une communauté de marginaux) et finit par ennuyer. La série va-t-elle très vite tourner en rond ? Espérons, bien sûr, que non, car cet univers, aussi foisonnant et bancal qu'il soit, reste extrêmement fascinant. Il y a encore beaucoup à faire ! Attendons sagement la saison 4...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 1
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2011
    Ah ça ! Il suffit d’une seule information concernant cette série pour susciter en moi la plus vive des excitations : « True Blood » est la nouvelle série écrite par Alan Ball depuis « Six Feet Under » ! Pourtant, lire le pitch nous montre bien que, visiblement, on est bien loin de l’univers de notre famille de croquemorts puisqu’avec « True Blood » il est question de Vampires qui font leur coming out depuis que le True Blood, sang de synthèse, leur permet de vivre sans tuer d’Hommes... Alors bien sûr, comme toutes histoires de vampires (toutes ?) il faut voir dans cette histoire une allégorie des rapports complexes qui font notre société, notamment à l’égard de la différence de chacun et de la façon dont il est perçu par le groupe. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que la série se déroule en Louisiane, car dans ce Sud profond, le vampire remplace le Noir au rang des parias dont on se méfie. Et ce choix de la Louisiane est d’autant moins un hasard que les chaleurs suaves du bayou contribue à faire de l’univers de « True Blood » un monde de T-Shirts moulants, de tétons qui pointent et de mini-shorts dont dépassent de longues jambes transpirantes de concupiscence. Car oui, il n’y a pas que les vampires qui soient amateurs de chair fraiche dans « True Blood » et c’est bien là le gros point fort de cette série. Non pas que ce soit le charme un peu candide de la belle Anna Paquin et de ses jolies formes qui expliquent mon total engouement à cette série, mais bien cet univers à l’identité très forte, ses personnages hauts en couleurs, et son goût assumé pour l’autodérision qui font que même moi, un individu qui reste très dubitatif à l’univers des vampires, ait malgré tout totalement été conquis. Et puis il y a surtout cet art de l’écriture d’Alan Ball qui sait toujours créer énormément d’ambiguïté dans chacune des situations qu’il créé tout en sachant anticiper la moindre de nos réactions de spectateur pour savoir en jouer tout du long de sa série. Il n’y a pas à dire, un tel niveau de maîtrise dans l’échafaudage des intrigues est un plaisir de chaque minute qui équivaut à la dégustation des meilleurs vins. D’ailleurs, il est au final bien difficile de décrire davantage le plaisir que j’ai pu ressentir face à une série aussi minutieuse qu’atypique : je ne peux donc que vous appeler à prendre le risque de la découverte et peut-être qu’ainsi (je dis bien « peut-être ») deviendrez-vous un « mordu » (ho ! ho !) de cette dernière folie d’Alan Ball…
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 3
    3,0
    Publiée le 3 octobre 2011
    En entamant la saison 2, j'avais eu une crainte : celle de voir un univers barré trop s'enflammer dans sa galerie de créatures fantastiques, perdant ainsi le fil de son remarquable esprit satyrique. Alors autant cette crainte s'est révélée totalement infondée au regard de cette merveilleuse saison 2, autant je l'avais perdu pour la saison 3 et elle s'est malheureusement vérifiée. Eh oui ! C'était le risque et Alan Ball est tombé en plein dedans ! OK, c'est vrai qu'en regardant une série comme "True Blood" on ne doit pas s'attendre à du sérieux, mais j'avoue que ce qui me branchait vraiment dans cette série, c'était comment cet élément fantastique qu'est le vampire permettait une peinture totalement acide du tréfonds moral de l’Amérique. Là, pour le coup, la saison 3 s'éloigne un peu de ça pour mettre en avant ses intrigues entre créatures fantastiques. Ce n'est certes pas totalement inintéressant : cette exploration de l'univers glauque de "True Blood" est toujours séduisante et retrouver nos personnages adorés fait que le moment reste agréable... Mais seulement voilà, ce qui faisait le sel de la série s'est évaporé, et la multiplication de bestioles, personnages et autres révélations fantastiques ne contribue finalement qu'à diluer l'univers plutôt qu'à l'enrichir. Sans tomber dans l'abîme donc, "True Blood" redescend au rang des séries « normales », du moins pas au niveau de son contenu mais au moins au niveau de sa finesse et de son intérêt. Encore une série qui aurait gagné à se faire brève. En espérant que la saison 4 sache redonner du sang neuf (ho ! ho !) à cette série qui le mériterait clairement.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 2
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2011
    Pour ceux qui trouvent la première saison déjà bien sulfureuse et barrée, j’ai envie de leur dire que vous n’avez rien vu ! J’avoue que j’avais un peu peur que ce « True Blood » devienne un peu n’importe quoi en raison de la multiplication de créatures bizarres qui s’était opérée à la fin de la saison 1. Mais c’était peu connaître les intentions d’Alan Ball qui – visiblement – voulait emmener sa satire sociale jusque dans les tréfonds de la démonstration par l’absurde. Et là franchement je ne vois qu’un seul mot à dire en sortant de cette saison 2, c’est : « Ouah ! ». Entre ce personnage de ménade qui conduit toute notre petite ville de Bontemps dans un trip érotico-bacchanal, Jason qui se retrouve embringué dans sa bigoterie extrémiste, et surtout ce final totalement dingue rempli de scènes et d’images à rester la bouche ouverte, il y a de quoi rester scotché à son canapé pendant plus d’un épisode. Je n’ai pas souvenir d’avoir connu un final aussi dense capable de tenir sur trois ou quatre épisodes finaux. A ce niveau là c’est tout simplement démentiel. De la grande audace et du grand art, tout simplement…
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