DJ Mehdi : Made In France : Episodes de la saison 1
DJ Mehdi : Made In France
Saison 1
Ma note :
Synopsis
L’histoire du défunt DJ/producteur DJ Mehdi, jeune banlieusard d’origine tunisienne qui, au cours d’une carrière précoce et hors normes, créera le son du collectif le plus dur du rap français.
À 12 ans, à la fin des années 1980, Mehdi Faveris-Essadi plonge avec délice dans les vinyles de son père, entre soul, rock et disco, et s'imprègne, par sa mère et sa famille tunisienne, de musique orientale. Le jeune prodige compose déjà dans sa chambre, sur un sampler qu’il a bricolé lui-même, lorsqu’il rencontre son complice Kery James, virtuose du verbe haut scandé, avec qui il formera Ideal J, groupe hip-hop marqueur d’une nouvelle ère, qui le propulsera de sa chambre d’ado à l’avant-garde du hip-hop français. Dans une scène tout juste émergente en France, si les aînés MC Solaar, IAM et NTM signent des contrats chez les majors, Ideal J doit trouver son chemin, à l’ombre du show-business, pour pouvoir imposer sa proposition artistique : des récits empreints de poésie mais disant sans fard la réalité vécue par les enfants d’immigrés dans les cités de France.
S01E02 - Hardcore, jusqu'à la mort
Le collectif Mafia K’1 Fry, dont Ideal J constitue le pilier, ouvre le chapitre de la maturité, avec à sa tête Kery James et DJ Mehdi. Si le raffinement de Mehdi contraste avec la réalité tourmentée du quotidien de certains membres, tous s’inclinent devant son talent. Tandis qu’il compose pour sept formations artistiques à la fois (Ideal J, Différent Teep, 113, Rohff, Intouchable, OGB et Karlito), DJ Mehdi voit grand et signe avec Kery James l’iconique album Le combat continue qui raconte la rue et la réalité non filtrée des banlieues françaises, notamment à travers le titre "Hardcore", véritable brûlot politique et classique du genre. Alors qu’Ideal J s’apprête à jouer un concert mémorable à l’Élysée Montmartre, le collectif est fauché par l’assassinat d’un des leurs. Profondément impacté par cette perte, Kery James décide d’arrêter le rap.
S01E03 - Hip-hop vs électro
Parallèlement à son itinéraire musical avec Kery James, Mehdi, l’oreille toujours en alerte, découvre la scène électro française par l’entremise du duo Cassius, avec lequel il a collaboré en composant pour MC Solaar. À l’heure de l’explosion de la "French Touch", le DJ hip-hop rencontre Pedro Winter (alors manager des Daft Punk), qui contribue à lui ouvrir les portes de l’élitiste milieu house et électro. "Le bug de l’an 2000, résume ce dernier, c’est peut-être Mehdi : le jour, il est en studio avec la Mafia K’1 Fry et des pitbulls ; et la nuit, dans un club à New York avec Cassius et les Daft Punk." Un éclectisme revendiqué par celui qui crée son propre label indépendant, Espionnage, avec lequel il continue d’explorer les différences et proximités entre hip-hop et électro. Ce seront les prémices d’un des albums les plus importants de l’histoire du rap français : Les princes de la ville, de 113, se hissera bientôt au sommet des charts nationaux.
S01E04 - Le prince de la ville
Manifeste joyeux de l’art du sampling, du brassage culturel et de la rime, Les princes de la ville de 113 s’impose comme la bande-son d’une génération. "DJ Mehdi nous a permis de faire évoluer notre musique, pointe Mokobé, membre du groupe. Sans barreaux, ni barrières, ni frontières, alors que nous, on était en bas du hall à Vitry-sur-Seine." L’irrésistible "Tonton du bled" renverse les tables, fédérant les générations de l’immigration maghrébine et africaine en même temps que collégiens et lycéens. Teinté de musique électronique, cet album ambitieux, qui innove, s’écoule à près d’un million d’exemplaires, remportant en 2000 deux Victoires de la musique dans les catégories "rap, reggae ou groove", et "révélation de l’année", décernée au groupe.
S01E05 - Partir
Après le succès de l’album Les princes de la ville, les membres de 113 sont en panne d’inspiration. DJ Mehdi propose de faire appel à Thomas Bangalter de Daft Punk pour le titre éponyme de l’album 113 fout la merde : une collaboration inédite, à l’heure où le duo casqué a dit non à Madonna, Janet Jackson, Björk et à d’autres. Travaillant par la suite avec Diam’s, alors jeune rappeuse prometteuse, ou M, DJ Mehdi, fan des Beatles et de Bob Dylan, éprouve le besoin de mêler tous les univers qui l’inspirent, pour ne surtout pas se répéter. Quand Mafia K’1 Fry enregistre La cerise sur le ghetto, le premier album du collectif mythique, il s’abstient d’en être. La bande vit cette défection comme une trahison, tandis que Mehdi, lui, traverse une période compliquée de doutes, avant de reprendre sa quête de sons futuristes.
S01E06 - Vers l'infini
En 2003, Pedro Winter crée le label Ed Banger Records. DJ Mehdi, qui lui a trouvé son nom, lui apporte toute sa force créatrice. Alors que des groupes comme The Strokes martèlent un rock entêtant, la French Touch pâlit. Accompagnés de So-Me, directeur artistique du label, les deux amis proposent une nouvelle couleur musicale dans le sillage de Justice et de nombreux talents. Avec "Signatune" et son mémorable riff, tube de son album Lucky Boy, Mehdi entame une carrière solo : raves et clubs internationaux s’arrachent le DJ. Avec son homologue britannique Riton, il se lance dans une ultime aventure au sein de leur duo Carte blanche.