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CeeSnipes
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4,5
Publiée le 3 avril 2013
Faire une deuxième saison d’un procedural est toujours très compliquée. En effet, les personnages ne sont pas encore assez installés pour faire un gros arc qui chamboule tout la logique de la série. On doit donc continuer les stand-alones.
Force est de constater qu’en termes de stand-alones, Miami Vice est une des meilleures séries de l’Histoire de la Télévision. Elle est capable de rendre un épisode de 40 minutes aussi passionnante qu’un film, avec des castings très souvent prestigieux (encore une belle fournée de guests cette saison) et des contre-emplois astucieux : Frank Zappa, le célèbre rocker anti-drogues (l’homme s’est quand même froissé avec le cast du Saturday Night Live à cause de l’emploi démocratisé de cocaïne dans les studios de NBC) y joue un trafiquant de drogue très influent. Le duo principal est encore une fois exceptionnel, mais comme en témoigne les affichages promotionnels, on n’est plus sur du Crockett – Tubbs mais on se concentre sur toute l’équipe, avec des Trudy centric et des Castillo centric. Le problème, c’est que Don Johnson bouffe tellement l’écran qu’il en éclipse tous ses partenaires. Certains épisodes de la saison sont tout bonnement parfaits, comme l’éblouissant 2x03, le très sympathique 2x21 et le particulièrement réussi 2x05 (Jan Hammer, le compositeur de la série, y est au sommet de son art).
A l’image de la saison 1, la deuxième itération de Miami Vice n’est pas parfaite, mais elle y touche, de par son originalité et sa faculté à se renouveler tout en gardant une formule qui marche.