Un tandem explosif entre deux flics qui n'ont a priori rien de commun : l'un blanc, Sonny Crockett (Don Johnson), play-boy divorcé, roulant en Ferrari, et vivant seul, reclus sur un bateau en compagnie d'un alligator, et l'autre, Ricardo Tubbs (Philip Michael Thomas), métissé new-yorkais, attaché aux traditions familiales, venu à Miami pour tenter de retrouver l'assassin de son frère.
Un générique très "branché" : tons pastels sur fond de mer turquoise, flamands roses et pulpeuses naïades, le tout se découpant sur d'immenses immeubles blancs écrasés de soleil : telle est l'image de Miami, quatrième place financière des Etats-Unis, repaire des milliardaires, et surtout, plaque tournante de tous les traffics.
Un ton radicalement nouveau : hard rock, funky music, reggae sound remplacent bien souvent les dialogues tandis que les plus grands noms du rock, de Miles Davis, à Phil Collins, en passant par James Brown, Little Richard, et même Bruce Willis, viennent jouer les "vedettes invitées".
Un montage elliptique, des images qui défilent au rythme de la musique, des couleurs vives parfois surexposées...
Michael Mann, le producteur, a fait de Miami Vice une sorte de vidéo-clip. Un look très particulier pour les deux héros : habillés comme de vrais play-boys, au volant d'une Ferrari Daytona (confisquée à un trafiquant), ils font plus "gravure de mode" que flics urbains et détonnent complètement au sein de cette communauté de dealers, d'assassins, de trafiquants d'héroïne dont Miami est infestée.
Un réalisme aux limites de la violence : le tournage a été réalisé dans la ville de Miami, entre le printemps 84 et celui de 89. Devant la violence, le ton très crû, les histoires de drogue, et l'afflux de touristes venus dans l'espoir d'apercevoir leurs deux idoles, la municipalité s'est rapidement opposée au tournage dans les rues...
Un phénomène médiatique sans précédent : même le PDG de la chaîne NBC a voulu être figurant - il est barman dans un des épisodes.
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